Le New York City Opera, la deuxième maison d'Opéra de New York, a annoncé mardi qu'il allait déposer le bilan après quelque 70 ans d'activité, faute d'avoir réuni les fonds nécessaires à sa survie. Le New York City Opera, la deuxième maison d'Opéra de New York, a annoncé mardi qu'il allait déposer le bilan après quelque 70 ans d'activité, faute d'avoir réuni les fonds nécessaires à sa survie. "New York City Opera n'a pas atteint son objectif" de récolter 7 millions de dollars avant lundi soir, a expliqué une porte-parole Risa Heller, ajoutant dans un communiqué que le conseil d'administration allait entamer les démarches administratives et financières nécessaires pour fermer la maison. Le New York City Opera (NYCO), surnommé l"Opéra du peuple", était né en 1944, avec pour objectif de rendre l'opéra acccessible au plus grand nombre avec des prix raisonnables. Il était confronté depuis plusieurs années à des difficultés financières. Le maire de New York Michael Bloomberg, milliardaire et philantrophe, qui a beaucoup contribué à soutenir les arts dans sa ville, avait lundi déclaré qu'il ne volerait pas à son secours, expliquant que son "modèle économique ne semblait pas fonctionner". Sur les 7 millions que cherchait à rassembler le NYCO, seulement 2 millions ont pu être obtenus. C'est avec le NYCO que Placido Domingo ou la soprano américaine Beverly Sills avaient lancé leur carrière dans les années 60. Le NYCO, qui offrait également des programmes éducatifs à des milliers d'enfants, avait fait partie du Lincoln Center de 1966 jusqu'en 2010, mais ses difficultés financières l'avaient conduit ensuite à s'installer dans le bas de Manhattan, et à diminuer nettement sa production. La représentation samedi soir de Anna Nicole (composé par Mark-Anthony Turnage) à l'académie de musique de Brooklyn a été chargée d'une émotion toute particulière. Certains musiciens étaient en larmes en venant saluer la salle, pour ce qui restera comme la dernière soirée du NYCO. "Je ne suis qu'un des très nombreux chanteurs qui ont reçu une formation et des encouragements essentiels de cette compagnie durant ses 70 ans d'existence", avait déclaré Placido Domingo au Wall Street Journal. "C'est terrible qu'une ville aussi grande et riche que New York ne puisse soutenir une deuxième maison d'Opéra, qui soit capable de prendre des risques avec le répertoire, d'engager des chanteurs relativement inexpérimentés et faire d'autres expériences qu'un ensemble aussi énorme que le Met (le Metropolitan Opera) ne peut simplement pas faire", avait-il ajouté. "New York City Opera n'a pas atteint son objectif" de récolter 7 millions de dollars avant lundi soir, a expliqué une porte-parole Risa Heller, ajoutant dans un communiqué que le conseil d'administration allait entamer les démarches administratives et financières nécessaires pour fermer la maison. Le New York City Opera (NYCO), surnommé l"Opéra du peuple", était né en 1944, avec pour objectif de rendre l'opéra acccessible au plus grand nombre avec des prix raisonnables. Il était confronté depuis plusieurs années à des difficultés financières. Le maire de New York Michael Bloomberg, milliardaire et philantrophe, qui a beaucoup contribué à soutenir les arts dans sa ville, avait lundi déclaré qu'il ne volerait pas à son secours, expliquant que son "modèle économique ne semblait pas fonctionner". Sur les 7 millions que cherchait à rassembler le NYCO, seulement 2 millions ont pu être obtenus. C'est avec le NYCO que Placido Domingo ou la soprano américaine Beverly Sills avaient lancé leur carrière dans les années 60. Le NYCO, qui offrait également des programmes éducatifs à des milliers d'enfants, avait fait partie du Lincoln Center de 1966 jusqu'en 2010, mais ses difficultés financières l'avaient conduit ensuite à s'installer dans le bas de Manhattan, et à diminuer nettement sa production. La représentation samedi soir de Anna Nicole (composé par Mark-Anthony Turnage) à l'académie de musique de Brooklyn a été chargée d'une émotion toute particulière. Certains musiciens étaient en larmes en venant saluer la salle, pour ce qui restera comme la dernière soirée du NYCO. "Je ne suis qu'un des très nombreux chanteurs qui ont reçu une formation et des encouragements essentiels de cette compagnie durant ses 70 ans d'existence", avait déclaré Placido Domingo au Wall Street Journal. "C'est terrible qu'une ville aussi grande et riche que New York ne puisse soutenir une deuxième maison d'Opéra, qui soit capable de prendre des risques avec le répertoire, d'engager des chanteurs relativement inexpérimentés et faire d'autres expériences qu'un ensemble aussi énorme que le Met (le Metropolitan Opera) ne peut simplement pas faire", avait-il ajouté.