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Le roi Mohamed VI persiste et signe
Relations algero-marocaines
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 11 - 2013

Le roi du Maroc charge une fois encore l'Algérie. C'est devenu une manie chez le souverain marocain car il ne rate aucune occasion pour s'en prendre à son voisin de l'Est.
Le roi du Maroc charge une fois encore l'Algérie. C'est devenu une manie chez le souverain marocain car il ne rate aucune occasion pour s'en prendre à son voisin de l'Est.
Dans un discours prononcé mercredi soir à l'occasion de la célébration de la « sinistre marche verte » qui a conduit à l'occupation du territoire du Sahara occidental, Mohamed VI, dont le pays subit déboires sur déboires sur cette question de décolonisation, s'est en effet attaqué à l'Algérie sans la citer une seule fois cependant. Accablé sur la question des violations des droits de l'homme au Sahara occidental le roi du Maroc pointe un doigt accusateur en direction de l'Algérie.
Ne prenant même pas de gants il déclare que « le Maroc refuse de recevoir des leçons en la matière, surtout de la part de ceux qui bafouent systématiquement les droits de l'Homme. Quiconque souhaite surenchérir sur le Maroc n'a qu'à descendre à Tindouf, et observer dans nombre de régions alentour, les atteintes portées aux droits humains les plus élémentaires ».
Ce n'est pas la première fois que Mohamed VI évoque la ville de Tindouf où se trouvent les camps des réfugiés sahraouis. Par le passé il a même considéré que les réfugiés sont pris en otage par le Front Polisario et les autorités algériennes. Le Roi du Maroc, qui ne reconnaît pas l'existence de violation des droits de l'homme dans ce territoire occupé, admet toutefois seulement l'existence de cas isolés.
Or les organisations internationales de défense des droits de l'homme ne cessent d'alerter l'opinion internationale et la communauté internationale sur le peu de respect qu'accorde l'occupant marocain aux droits de l'home puisque les Sahraouis subissent toute sortes de brimades, de privations, de torturesd'emprisonnement...etc.
Persistant dans la fuite en avant le roi estime, cependant, que « cette attitude injuste à l'égard du Maroc, tient essentiellement à l'argent et aux avantages par lesquels les adversaires tentent d'acheter les voix et les prises de position de certaines organisations hostiles à notre pays. Ils dilapident de la sorte les richesses et les ressources d'un peuple frère, que cette question ne concerne pas, mais se dresse plutôt comme une entrave à l'intégration maghrébine». Voilà un nouveau son de cloche.
Ainsi, selon le roi, l'Algérie dilapide l'argent des Algériens pour corrompre les organisations internationales de défense des droits de l'homme. Pourtant le roi reconnaît que même certains pays amis ou alliés ont commencé à changer leur attitude à l'égard de son pays tellement les violations des droits de l'homme au Sahara occidental sont devenues intenables. Mohamed VI s'interroge ainsi :
« Y a-t-il une crise de confiance entre le Maroc et certains centres de décision chez ses partenaires stratégiques, concernant la question des droits de l'Homme dans nos provinces du Sud ? ». Et d'ajouter qu' «en réalité, le fait même de poser cette interrogation indique qu'il y a quelque chose d'anormal en l'espèce ».
Une réponse qui sonne comme un aveu. En tout cas Mohamed VI ne fait rien pour faire baisser la tension qui existe dans les relations avec son voisin de l'Est. Une tension persistante depuis des semaines déjà et qui a atteint son paroxysme lorsque le consulat d'Algérie à Casablanca a été attaqué. Un manifestant a procédé à l'arrachage de l'emblème national qui a été « souillé » par la suite.
L'Algérie a réagi vivement à cette action en demandant des excuses officielles du gouvernement marocain, lequel avait, quelques jours auparavant, rappelé son ambassadeur à Alger. Par ce geste hostile, le Maroc voulait s'élever contre le discours du président Bouteflika, lu en son nom à Abuja, par le ministre de la Justice, qui a appelé au respect des droits de l'homme au Sahara occidental.
Dans un discours prononcé mercredi soir à l'occasion de la célébration de la « sinistre marche verte » qui a conduit à l'occupation du territoire du Sahara occidental, Mohamed VI, dont le pays subit déboires sur déboires sur cette question de décolonisation, s'est en effet attaqué à l'Algérie sans la citer une seule fois cependant. Accablé sur la question des violations des droits de l'homme au Sahara occidental le roi du Maroc pointe un doigt accusateur en direction de l'Algérie.
Ne prenant même pas de gants il déclare que « le Maroc refuse de recevoir des leçons en la matière, surtout de la part de ceux qui bafouent systématiquement les droits de l'Homme. Quiconque souhaite surenchérir sur le Maroc n'a qu'à descendre à Tindouf, et observer dans nombre de régions alentour, les atteintes portées aux droits humains les plus élémentaires ».
Ce n'est pas la première fois que Mohamed VI évoque la ville de Tindouf où se trouvent les camps des réfugiés sahraouis. Par le passé il a même considéré que les réfugiés sont pris en otage par le Front Polisario et les autorités algériennes. Le Roi du Maroc, qui ne reconnaît pas l'existence de violation des droits de l'homme dans ce territoire occupé, admet toutefois seulement l'existence de cas isolés.
Or les organisations internationales de défense des droits de l'homme ne cessent d'alerter l'opinion internationale et la communauté internationale sur le peu de respect qu'accorde l'occupant marocain aux droits de l'home puisque les Sahraouis subissent toute sortes de brimades, de privations, de torturesd'emprisonnement...etc.
Persistant dans la fuite en avant le roi estime, cependant, que « cette attitude injuste à l'égard du Maroc, tient essentiellement à l'argent et aux avantages par lesquels les adversaires tentent d'acheter les voix et les prises de position de certaines organisations hostiles à notre pays. Ils dilapident de la sorte les richesses et les ressources d'un peuple frère, que cette question ne concerne pas, mais se dresse plutôt comme une entrave à l'intégration maghrébine». Voilà un nouveau son de cloche.
Ainsi, selon le roi, l'Algérie dilapide l'argent des Algériens pour corrompre les organisations internationales de défense des droits de l'homme. Pourtant le roi reconnaît que même certains pays amis ou alliés ont commencé à changer leur attitude à l'égard de son pays tellement les violations des droits de l'homme au Sahara occidental sont devenues intenables. Mohamed VI s'interroge ainsi :
« Y a-t-il une crise de confiance entre le Maroc et certains centres de décision chez ses partenaires stratégiques, concernant la question des droits de l'Homme dans nos provinces du Sud ? ». Et d'ajouter qu' «en réalité, le fait même de poser cette interrogation indique qu'il y a quelque chose d'anormal en l'espèce ».
Une réponse qui sonne comme un aveu. En tout cas Mohamed VI ne fait rien pour faire baisser la tension qui existe dans les relations avec son voisin de l'Est. Une tension persistante depuis des semaines déjà et qui a atteint son paroxysme lorsque le consulat d'Algérie à Casablanca a été attaqué. Un manifestant a procédé à l'arrachage de l'emblème national qui a été « souillé » par la suite.
L'Algérie a réagi vivement à cette action en demandant des excuses officielles du gouvernement marocain, lequel avait, quelques jours auparavant, rappelé son ambassadeur à Alger. Par ce geste hostile, le Maroc voulait s'élever contre le discours du président Bouteflika, lu en son nom à Abuja, par le ministre de la Justice, qui a appelé au respect des droits de l'homme au Sahara occidental.


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