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5 Etats membres épinglés pour dérapage
Politique économique des pays européens
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 11 - 2013

Dans son évaluation inédite présentée vendredi, Bruxelles alerte sur cinq Etats membres dont le déficit budgétaire présente "un risque de non-conformité" aux critères de Maastricht. Hormis Malte, qui ne pèse qu'un millième du PIB de l'Union, il s'agit de l'Espagne, l'Italie, le Luxembourg et la Finlande, rapporte le Figaro.
Dans son évaluation inédite présentée vendredi, Bruxelles alerte sur cinq Etats membres dont le déficit budgétaire présente "un risque de non-conformité" aux critères de Maastricht. Hormis Malte, qui ne pèse qu'un millième du PIB de l'Union, il s'agit de l'Espagne, l'Italie, le Luxembourg et la Finlande, rapporte le Figaro.
L'économie ibérique, qui a bénéficié d'une aide de l'Europe pour le sauvetage de ses banques, reste sous étroite surveillance de Bruxelles. Olli Rehn a certes salué les mesures d'économie de Madrid qui a obtenu jusqu'en 2016 pour ramener le déficit à 3%: "L'Espagne n'a pas ménagé ses efforts pour mener à bien le redressement budgétaire et les réformes structurelles visant à créer un modèle de croissance plus durable et pour créer de l'emploi".
Mais le commissaire aux Affaires économiques incite l'Espagne à de nouveaux ajustements car le budget pour 2014 ne suffira pas. "Il est bâti sur des hypothèses trop favorables", a-t-il commenté, notamment sur les résultats attendus de la lutte contre la fraude et sur les mesures prises au niveau régional. Quant aux réformes structurelles planifiées, elles sont insuffisantes pour répondre à la procédure de déficit excessif. Bruxelles table sur un déficit cette année 6,5% du PIB et de 5,9% en 2014, contre 5,8% prévus.
L'Italie respecte un des deux critères clés de Bruxelles. Son déficit sera en 2014 sous le seuil des 3%. Du coup, le pays est sorti de la procédure dite de déficit excessif. Là où le bât blesse, c'est sur le front de la dette qui va grimper, selon Bruxelles, à 134% du PIB, soit la deuxième plus élevée derrière la Grèce. Un dérapage "dû à une prévision économique moins positive (hausse de PIB prévue de 0,7% en 2014, contre 1,1 % pour le gouvernement italien) et une inflation plus faible".
Et ce, en dépit des mesures d'ajustement prises et des réformes engagées, notamment sur l'administration publique et les dépenses publiques. Rome doit accentuer les efforts budgétaires structurels, a insisté Olli Rehn. La Finlande, dotée d'un AAA par Standard & Poor's et saluée au printemps par Moody's comme "le seul Etat de l'UE n'ayant jamais enfreint aucun des critères de Maastricht", n'est "plus dans les clous".
Helsinki avait prévenu en septembre: sa dette publique dépassera le seuil des 60% du PIB, pour atteindre 61% l'an prochain, selon la Commission, et 62% en 2015. À l'origine de cette situation ? La panne de croissance qui affecte une économie très dépendante des exportations, et donc de la santé de ses clients européens.
A l'image de son navire amiral Nokia, en pleine déconfiture, racheté cette année par Microsoft, l'industrie électronique finlandaise est à la peine. Beaucoup de pays rêveraient des performances du Luxembourg : une croissance de 2,2% en 2014, un déficit budgétaire de 0,9% et une dette de 24,9% en 2013. Sauf que les dépenses du Grand-Duché sont à la hausse. Déficit et dettes sont en train de s'éloigner des objectifs, ce qui suscite l'alerte de Bruxelles. La Commission souligne que le projet de loi de finances ne donne aucune information sur de nouvelles mesures.
Et pour cause, le successeur démocrate de Jean-Claude Juncker au poste de Premier ministre, Xavier Bettel, est en train de former un gouvernement avec les socialistes. Bettel lui-même vient de s'alarmer sur la dette qui pourrait déraper à 30% du PIB en 2016, un seuil très "dangereux" pour la place financière luxembourgeoise, elle aussi encore notée AAA.
L'économie ibérique, qui a bénéficié d'une aide de l'Europe pour le sauvetage de ses banques, reste sous étroite surveillance de Bruxelles. Olli Rehn a certes salué les mesures d'économie de Madrid qui a obtenu jusqu'en 2016 pour ramener le déficit à 3%: "L'Espagne n'a pas ménagé ses efforts pour mener à bien le redressement budgétaire et les réformes structurelles visant à créer un modèle de croissance plus durable et pour créer de l'emploi".
Mais le commissaire aux Affaires économiques incite l'Espagne à de nouveaux ajustements car le budget pour 2014 ne suffira pas. "Il est bâti sur des hypothèses trop favorables", a-t-il commenté, notamment sur les résultats attendus de la lutte contre la fraude et sur les mesures prises au niveau régional. Quant aux réformes structurelles planifiées, elles sont insuffisantes pour répondre à la procédure de déficit excessif. Bruxelles table sur un déficit cette année 6,5% du PIB et de 5,9% en 2014, contre 5,8% prévus.
L'Italie respecte un des deux critères clés de Bruxelles. Son déficit sera en 2014 sous le seuil des 3%. Du coup, le pays est sorti de la procédure dite de déficit excessif. Là où le bât blesse, c'est sur le front de la dette qui va grimper, selon Bruxelles, à 134% du PIB, soit la deuxième plus élevée derrière la Grèce. Un dérapage "dû à une prévision économique moins positive (hausse de PIB prévue de 0,7% en 2014, contre 1,1 % pour le gouvernement italien) et une inflation plus faible".
Et ce, en dépit des mesures d'ajustement prises et des réformes engagées, notamment sur l'administration publique et les dépenses publiques. Rome doit accentuer les efforts budgétaires structurels, a insisté Olli Rehn. La Finlande, dotée d'un AAA par Standard & Poor's et saluée au printemps par Moody's comme "le seul Etat de l'UE n'ayant jamais enfreint aucun des critères de Maastricht", n'est "plus dans les clous".
Helsinki avait prévenu en septembre: sa dette publique dépassera le seuil des 60% du PIB, pour atteindre 61% l'an prochain, selon la Commission, et 62% en 2015. À l'origine de cette situation ? La panne de croissance qui affecte une économie très dépendante des exportations, et donc de la santé de ses clients européens.
A l'image de son navire amiral Nokia, en pleine déconfiture, racheté cette année par Microsoft, l'industrie électronique finlandaise est à la peine. Beaucoup de pays rêveraient des performances du Luxembourg : une croissance de 2,2% en 2014, un déficit budgétaire de 0,9% et une dette de 24,9% en 2013. Sauf que les dépenses du Grand-Duché sont à la hausse. Déficit et dettes sont en train de s'éloigner des objectifs, ce qui suscite l'alerte de Bruxelles. La Commission souligne que le projet de loi de finances ne donne aucune information sur de nouvelles mesures.
Et pour cause, le successeur démocrate de Jean-Claude Juncker au poste de Premier ministre, Xavier Bettel, est en train de former un gouvernement avec les socialistes. Bettel lui-même vient de s'alarmer sur la dette qui pourrait déraper à 30% du PIB en 2016, un seuil très "dangereux" pour la place financière luxembourgeoise, elle aussi encore notée AAA.


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