Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, n'a voulu faire aucun commentaire tant sur l'affaire de l'assassinat des sept moines de Tibrinine que celle de Chakib Khelil. Il a, en effet, fait l'impasse sur les questions des journalistes en s'abritant derrière le prétexte de l'indépendance de la justice par rapport au département ministériel qu'il dirige et qui fait partie, lui, du pouvoir exécutif . Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, n'a voulu faire aucun commentaire tant sur l'affaire de l'assassinat des sept moines de Tibrinine que celle de Chakib Khelil. Il a, en effet, fait l'impasse sur les questions des journalistes en s'abritant derrière le prétexte de l'indépendance de la justice par rapport au département ministériel qu'il dirige et qui fait partie, lui, du pouvoir exécutif . «C'est une grande erreur que de croire que les juridictions du pays dépendent du ministère de la Justice Car le pouvoir judiciaire est indépendant. Il a ses propres prérogatives et le ministère a aussi son domaine de compétence» à répondu le ministre a une des questions. Assailli par les questions, dont une se rapportant à la dernière visite en Algérie du juge français Frederic Tredivic qui enquête sur l'affaire de l'assassinat des sept moines de Tibhirine, Tayeb Louh dira que cela entre dans le cadre de la coopération judiciaire» avant de préciser que « cela fait partie des prérogatives des instances judiciaires compétentes ». Le ministre de la Justice, qui s'exprimait hier en marge d'une séance plénière au Conseil de la Nation consacrée aux questions orales, s'est montré très avare en propos dès lors qu'il s'est agi de questions sensibles. Il en a été ainsi lorsqu'il a été interpellé sur l'affaire de Chakib Khelil et le mandat d'arrêt international lancé contre lui par la justice algérienne. Un mandat d'arrêt qui souffre d'un vice de forme et qui ne peut, par conséquent, nullement inquiéter l'ancien ministre de l'Energie. « Le travail judiciaire se fait au niveau des juridictions, des cours, des tribunaux, de la Cour suprême et du Conseil d'Etat et non au niveau du ministère de la Justice» répondra le ministre de la Justice qui a aussi refusé de faire le moindre commentaire sur les propos de l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger selon lesquels son pays transmettra bientôt à l'Algérie des informations sur ce dossier. Il en a été de même sur la question de l'augmentation des salaires des magistrats revendiquée par le président du Syndicat national des magistrats, Djamel Aidouni. « Le pouvoir judiciaire est plus profond que cela » s'est contenté de répondre le ministre. Et d'ajouter que « nous comptons bâtir une justice forte, indépendante, un pouvoir judiciaire fort afin de protéger les libertés individuelles et collectives et garantir la défense des droits de l'homme. On a ouvert de grands chantiers, qui vont conforter cet objectif ». Sur un autre plan, Tayeb Louh est revenu sur la question du projet de loi sur l'enfance en déclarant, notamment, que ce texte est sur le point d'être finalisé par les services de son ministère. « On avait une version de ce projet qui a été revue. Actuellement, au niveau du ministère de la Justice on procède à la revision de certains de ses axes. La philosophie de ce projet repose sur la prévention et la prise en charge de l'enfant à travers toutes les étapes et surtout au niveau local et ce en appoint aux instances centrales. Ces instances locales, énoncées dans le projet de loi, prennent à leur charge toutes les dispositions relatives à la protection de l'enfant sur le plan social et éducatif », dira en effet le ministre qui a aussi fait cas du projet de loi amendant le code pénal où il a été question de certaines dispositions entrant dans ce même cadre, à savoir la protection de l'enfant. Par ailleurs Tayeb Louh a répondu à deux questions orales sur justement la criminalité et la protection de l'enfance et sur le droit de la femme divorcée à un logement. Louh a reconnu la montée en puissance de la criminalité et du trafic de drogue «des fléaux dangereux que nos allons combattre avec détermination» dira-t-il. «C'est une grande erreur que de croire que les juridictions du pays dépendent du ministère de la Justice Car le pouvoir judiciaire est indépendant. Il a ses propres prérogatives et le ministère a aussi son domaine de compétence» à répondu le ministre a une des questions. Assailli par les questions, dont une se rapportant à la dernière visite en Algérie du juge français Frederic Tredivic qui enquête sur l'affaire de l'assassinat des sept moines de Tibhirine, Tayeb Louh dira que cela entre dans le cadre de la coopération judiciaire» avant de préciser que « cela fait partie des prérogatives des instances judiciaires compétentes ». Le ministre de la Justice, qui s'exprimait hier en marge d'une séance plénière au Conseil de la Nation consacrée aux questions orales, s'est montré très avare en propos dès lors qu'il s'est agi de questions sensibles. Il en a été ainsi lorsqu'il a été interpellé sur l'affaire de Chakib Khelil et le mandat d'arrêt international lancé contre lui par la justice algérienne. Un mandat d'arrêt qui souffre d'un vice de forme et qui ne peut, par conséquent, nullement inquiéter l'ancien ministre de l'Energie. « Le travail judiciaire se fait au niveau des juridictions, des cours, des tribunaux, de la Cour suprême et du Conseil d'Etat et non au niveau du ministère de la Justice» répondra le ministre de la Justice qui a aussi refusé de faire le moindre commentaire sur les propos de l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger selon lesquels son pays transmettra bientôt à l'Algérie des informations sur ce dossier. Il en a été de même sur la question de l'augmentation des salaires des magistrats revendiquée par le président du Syndicat national des magistrats, Djamel Aidouni. « Le pouvoir judiciaire est plus profond que cela » s'est contenté de répondre le ministre. Et d'ajouter que « nous comptons bâtir une justice forte, indépendante, un pouvoir judiciaire fort afin de protéger les libertés individuelles et collectives et garantir la défense des droits de l'homme. On a ouvert de grands chantiers, qui vont conforter cet objectif ». Sur un autre plan, Tayeb Louh est revenu sur la question du projet de loi sur l'enfance en déclarant, notamment, que ce texte est sur le point d'être finalisé par les services de son ministère. « On avait une version de ce projet qui a été revue. Actuellement, au niveau du ministère de la Justice on procède à la revision de certains de ses axes. La philosophie de ce projet repose sur la prévention et la prise en charge de l'enfant à travers toutes les étapes et surtout au niveau local et ce en appoint aux instances centrales. Ces instances locales, énoncées dans le projet de loi, prennent à leur charge toutes les dispositions relatives à la protection de l'enfant sur le plan social et éducatif », dira en effet le ministre qui a aussi fait cas du projet de loi amendant le code pénal où il a été question de certaines dispositions entrant dans ce même cadre, à savoir la protection de l'enfant. Par ailleurs Tayeb Louh a répondu à deux questions orales sur justement la criminalité et la protection de l'enfance et sur le droit de la femme divorcée à un logement. Louh a reconnu la montée en puissance de la criminalité et du trafic de drogue «des fléaux dangereux que nos allons combattre avec détermination» dira-t-il.