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Des cas "infimes"
Violence en milieu scolaire
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 01 - 2014

La violence en milieu scolaire est devenue un véritable fléau qui gangrène la société algérienne. Lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre de l'Education nationale, Abdellatif Baba Ahmed a affirmé jeudi à Alger que les cas de violence en milieu scolaire étaient "infimes" assurant que les services concernés "traitent ces cas en temps réel conformément aux mécanismes éducatifs et juridiques en vigueur".
La violence en milieu scolaire est devenue un véritable fléau qui gangrène la société algérienne. Lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre de l'Education nationale, Abdellatif Baba Ahmed a affirmé jeudi à Alger que les cas de violence en milieu scolaire étaient "infimes" assurant que les services concernés "traitent ces cas en temps réel conformément aux mécanismes éducatifs et juridiques en vigueur".
Pourtant le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) avait dénombré quelque 3.000 cas de violence dans les écoles, recensés à travers le territoire national, entre le 15 septembre 2012 et le 20 mars 2013 et avait précisé que "les cas de violence concernent, notamment des actes commis contre des élèves ainsi que des enseignants".
Une situation qui n'a pas grandement changé puisque pour les chercheurs, éducateurs et psychologues qui ont pris part au mois de décembre passé au colloque international sur la jeunesse et la violence scolaire au Maghreb, ce phénomène en milieu scolaire prend de l'ampleur et s'inscrit parmi les priorités des chercheurs et éducateurs. Néanmoins d'après M. Baba Ahmed qui répondait à une question orale l'intervention dans ce genre de cas "ne relève pas des prérogatives du ministère de l'Education mais concerne les services de sécurité".
Il a également souligné que des "instructions ont été données aux directeurs de l'éducation pour prémunir les élèves contre toute agression en intensifiant les efforts pour sécuriser l'entrée des établissements scolaires et y empêcher la pratique de commerce en coordination avec les services de sécurité et des autorités locales".
"Les rapports qui parviennent au secteur ne traduisent pas l'ampleur de la situation telle que décrite par certaines sources", a encore souligné le ministre. Il a rappelé les démarches "visant à réduire ce phénomène à travers l'installation d'un groupe de travail central, en décembre dernier, chargé de la mise en place de mécanismes et d'un plan d'action pour examiner cette problématique et proposer des solutions".
A ce propos, les responsables du Laboratoire de changement social (département sociologie de l'université d'Alger 2), initiateur de la rencontre avec la collaboration de l'Institut de recherches sur le Maghreb contemporain de Tunis, ont indiqué que "la violence scolaire ne peut être traitée à partir d'une approche isolée mais dans un cadre qui associe plusieurs spécialités".
Il y a là un vrai problème de gestion qui nécessite effectivement un courage énorme de la part des pouvoirs public, mais aussi des syndicats. Cela souligne l'importance de l'éthique, de la culture de l'établissement pour faire face aux différents phénomènes de violence scolaire.
Enfin, il est à rappeler que lors de la dernière rencontre des directeurs de l'éducation des différentes wilayas il était question de procéder à la mise en place des comités consultatifs des wilayas pour la lutte contre la violence dans les écoles, afin de réduire ce phénomène, à travers la recherche de solutions "préventives" en premier lieu et "thérapeutiques" par la suite.
Le ministère de tutelle, a appelé dans ce cadre les partenaires sociaux, à savoir syndicats agréés et associations des parents d'élèves, à mettre la main à la pâte et ce en partenariat avec le personnel éducatif et administratif du secteur, afin d'identifier les causes et proposer des solutions à ce phénomène de violence qui est fait de troubles à la paix scolaire qui demeurent une préoccupation majeure pour la communauté éducative.
Pourtant le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) avait dénombré quelque 3.000 cas de violence dans les écoles, recensés à travers le territoire national, entre le 15 septembre 2012 et le 20 mars 2013 et avait précisé que "les cas de violence concernent, notamment des actes commis contre des élèves ainsi que des enseignants".
Une situation qui n'a pas grandement changé puisque pour les chercheurs, éducateurs et psychologues qui ont pris part au mois de décembre passé au colloque international sur la jeunesse et la violence scolaire au Maghreb, ce phénomène en milieu scolaire prend de l'ampleur et s'inscrit parmi les priorités des chercheurs et éducateurs. Néanmoins d'après M. Baba Ahmed qui répondait à une question orale l'intervention dans ce genre de cas "ne relève pas des prérogatives du ministère de l'Education mais concerne les services de sécurité".
Il a également souligné que des "instructions ont été données aux directeurs de l'éducation pour prémunir les élèves contre toute agression en intensifiant les efforts pour sécuriser l'entrée des établissements scolaires et y empêcher la pratique de commerce en coordination avec les services de sécurité et des autorités locales".
"Les rapports qui parviennent au secteur ne traduisent pas l'ampleur de la situation telle que décrite par certaines sources", a encore souligné le ministre. Il a rappelé les démarches "visant à réduire ce phénomène à travers l'installation d'un groupe de travail central, en décembre dernier, chargé de la mise en place de mécanismes et d'un plan d'action pour examiner cette problématique et proposer des solutions".
A ce propos, les responsables du Laboratoire de changement social (département sociologie de l'université d'Alger 2), initiateur de la rencontre avec la collaboration de l'Institut de recherches sur le Maghreb contemporain de Tunis, ont indiqué que "la violence scolaire ne peut être traitée à partir d'une approche isolée mais dans un cadre qui associe plusieurs spécialités".
Il y a là un vrai problème de gestion qui nécessite effectivement un courage énorme de la part des pouvoirs public, mais aussi des syndicats. Cela souligne l'importance de l'éthique, de la culture de l'établissement pour faire face aux différents phénomènes de violence scolaire.
Enfin, il est à rappeler que lors de la dernière rencontre des directeurs de l'éducation des différentes wilayas il était question de procéder à la mise en place des comités consultatifs des wilayas pour la lutte contre la violence dans les écoles, afin de réduire ce phénomène, à travers la recherche de solutions "préventives" en premier lieu et "thérapeutiques" par la suite.
Le ministère de tutelle, a appelé dans ce cadre les partenaires sociaux, à savoir syndicats agréés et associations des parents d'élèves, à mettre la main à la pâte et ce en partenariat avec le personnel éducatif et administratif du secteur, afin d'identifier les causes et proposer des solutions à ce phénomène de violence qui est fait de troubles à la paix scolaire qui demeurent une préoccupation majeure pour la communauté éducative.


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