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Mélanomes, les coups de soleil frappent toujours deux fois
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 03 - 2014

On le sait : l'exposition directe aux UV du soleil favorise le développement de mélanomes cutanés, ou cancers de la peau. Des scientifiques allemands viennent de montrer que les processus inflammatoires constatés en réponse à ces agressions, les coups de soleil, favorisent la migration des cellules cancéreuses et donc les métastases, mortelles.
On le sait : l'exposition directe aux UV du soleil favorise le développement de mélanomes cutanés, ou cancers de la peau. Des scientifiques allemands viennent de montrer que les processus inflammatoires constatés en réponse à ces agressions, les coups de soleil, favorisent la migration des cellules cancéreuses et donc les métastases, mortelles.
Les coups de soleil favorisent les mélanomes cutanés. Une fois ceux-ci déclarés, un nouveau coup de soleil dans la région facilite la mobilité des cellules cancéreuses, et donc des métastases. Sur les skis comme à la plage, le soleil tape fort et ses rayons sont partiellement réfléchis par la neige ou le sable blanc.
Sans crème solaire, le corps est exposé au rayonnement ultraviolet, qu'on sait être à l'origine des coups de soleil et les principaux responsables des cancers de la peau, appelés mélanomes. En frappant les cellules pigmentaires, les UV peuvent endommager l'ADN et engendrer des mutations néfastes.
Ce cancer est le neuvième plus fréquent et plus mortel. Sa dangerosité vient surtout des métastases, lorsque les cellules cancéreuses se détachent de la tumeur primaire, circulent dans le sang puis colonisent un nouvel organe, engendrant alors une tumeur secondaire.
En réponse à l'agression par les UV, le corps réagit et déclenche des processus inflammatoires bien connus et douloureux : les coups de soleil. Un processus en théorie salvateur, car chargé d'éliminer les cellules endommagées.
Mais d'après les nouvelles recherches de Thomas Tüting et de ses collègues de l'hôpital universitaire de Bonn (Allemagne), ils pourraient également favoriser le développement des métastases indépendamment de leur effet cancérogène. Ces résultats sont publiés dans la revue Nature. Lors d'un mélanome cutané, les cellules cancéreuses se divisent de manière anarchique. Une partie d'entre elles bénéficie des mécanismes inflammatoires des coups de soleil pour se propager à d'autres organes.
Dans cette recherche, des souris mutantes ont été observées afin d'analyser l'effet de la réponse inflammatoire suivant l'exposition aux UV. Les animaux régulièrement irradiés avaient davantage de métastases dans les poumons. L'observation histologique par fluorescence et microscopie électronique révèle en réalité une association étroite entre les cellules du mélanome, la paroi interne des vaisseaux sanguins et les cellules immunitaires, particulièrement les neutrophiles.
Plus précisément, les scientifiques ont constaté que les processus inflammatoires favorisaient la migration des cellules tumorales le long des cellules endothéliales, tapissant la face interne des artères et des veines. Cette mobilité est possible grâce à l'action des molécules inflammatoires sécrétées par les neutrophiles. Autrement dit, l'organisme, voulant se débarrasser des cellules altérées par les UV, facilite le déplacement des cellules cancéreuses dans d'autres régions de l'organisme.
Combattre les mélanomes en évitant les métastases Les études antérieures ont permis de préciser de quelle façon les médiateurs de l'immunité aidaient à la mobilité. En réalité, durant le développement embryonnaire, les précurseurs des cellules de la peau disposent de la capacité à circuler dans tout le corps à travers les vaisseaux sanguins avant d'atteindre leur destination finale. Cette aptitude est normalement aussitôt perdue. Mais les cellules tumorales la recouvrent, expliquant leur grande propension à coloniser d'autres organes, comme les poumons.
Les scientifiques espèrent donc désormais exploiter cette découverte pour développer de nouvelles formes de thérapies ciblées, interférant avec la cascade de signalisations inflammatoires afin d'inhiber les mouvements des métastases.
Deux protéines clés contre la croissance des tumeurs
Plusieurs études mettent en avant le rôle de deux protéines différentes pour limiter la croissance, voire détruire certaines tumeurs. Leurs noms : AMH et Hsp90. La première ciblerait les cancers ovariens tandis que l'inhibition de la seconde aurait un champ d'action plus large.
Une étude à paraître dans Proceedings of the National Academy of Sciences (Pnas) par des chercheurs de l'hôpital général du Massachusetts montre tout de même qu'un traitement assez couramment utilisé en chimiothérapie, à base de doxorubicine, pourrait favoriser (modestement) la croissance des tumeurs ovariennes, alors que la molécule est censée lutter contre.
Un paradoxe qui aussitôt posé pourrait bien trouver une réponse. Car cette même étude apporte une piste de réflexion pour améliorer l'efficacité du traitement en évitant de fournir à la tumeur les moyens de croître.
En effet, les chercheurs ont constaté qu'une hormone glycoprotéique (composée d'un sucre et d'une protéine) que l'on trouve surtout chez le fœtus mâle et le jeune garçon peut arrêter la croissance tumorale.
Cette molécule, nommée AMH (anti-müllerian hormone), sert à différencier les sexes durant la gestation.
Lors des premières semaines du développement embryonnaire, il est impossible de reconnaître visuellement les petits garçons des petites filles. Tous deux sont dotés des mêmes organes génitaux et possèdent notamment deux canaux : celui dit de Wolff et celui de Müller. Cependant, chez les mâles des mammifères, la testostérone et l'AMH provoquent la régression du canal de Müller. Chez les femelles (qui n'ont donc pas de AMH), cet organe va évoluer pour former l'utérus, les ovaires et le vagin.
De ce fait, par son action inhibitrice sur les voies sexuelles féminines, l'AMH s'attaquerait aussi aux tumeurs ovariennes. Les auteurs de l'étude pensent pouvoir l'utiliser en combinaison d'une chimiothérapie, qui détruit la majeure partie des cellules cancéreuses, pour renforcer l'efficacité. Il reste malgré tout un problème à résoudre : sa production. Pour l'heure, les auteurs ont seulement de quoi faire pour leurs tests expérimentaux...
Hsp90, une protéine clé... peut-être même trop
Une autre protéine pourrait faire encore mieux, et deux études parues le 23 janvier dans The Journal of Experimental Medicine évoquent son potentiel. Nommée Hsp90 (pour heat-shock protein ou protéine de choc thermique, 90 correspondant à son poids moléculaire), elle est dite chaperonne. Cela signifie qu'elle permet aux autres protéines d'adopter une bonne conformation tridimensionnelle lors de leur élaboration, ce qui leur confère leur activité.
Dans un premier travail, des chercheurs de l'université de Göttingen (Allemagne) se sont intéressés à la protéine MIF (Macrophage migration Inhibitory Factor). Cette molécule peut promouvoir la croissance tumorale, et une augmentation de sa concentration est souvent liée à l'agressivité d'une tumeur. En inhibant Hsp90 dans une lignée de cellules cancéreuses humaines, les chercheurs ont empêché la prolifération et enclenché l'apoptose, un mécanisme d'autodestruction cellulaire.
Dans une seconde recherche, leurs collègues américains de l'institut du cancer Dana-Farber ont quant à eux étudié l'effet de l'inhibition de Hsp90 sur l'activité d'enzymes impliquées dans des leucémies, appelées JAK2. Ces dernières résistent aux médicaments, mais pas à l'absence de Hsp90. Les tumeurs ne sont pas détruites, mais leur croissance est largement ralentie.
Prises ensemble donc, ces deux études suggèrent que Hsp90 pourrait un jour être utilisée comme traitement contre le cancer. Avant cela, il reste de nombreux pas à franchir. Car si la protéine est indispensable à la croissance tumorale, elle l'est également pour les cellules saines de l'organisme qui ont elles aussi besoin de protéines fiables et stables. Il faudra donc trouver le moyen de ne cibler que la Hsp90 des cellules cancéreuses. Ce qui n'est pas chose aisée.
Les coups de soleil favorisent les mélanomes cutanés. Une fois ceux-ci déclarés, un nouveau coup de soleil dans la région facilite la mobilité des cellules cancéreuses, et donc des métastases. Sur les skis comme à la plage, le soleil tape fort et ses rayons sont partiellement réfléchis par la neige ou le sable blanc.
Sans crème solaire, le corps est exposé au rayonnement ultraviolet, qu'on sait être à l'origine des coups de soleil et les principaux responsables des cancers de la peau, appelés mélanomes. En frappant les cellules pigmentaires, les UV peuvent endommager l'ADN et engendrer des mutations néfastes.
Ce cancer est le neuvième plus fréquent et plus mortel. Sa dangerosité vient surtout des métastases, lorsque les cellules cancéreuses se détachent de la tumeur primaire, circulent dans le sang puis colonisent un nouvel organe, engendrant alors une tumeur secondaire.
En réponse à l'agression par les UV, le corps réagit et déclenche des processus inflammatoires bien connus et douloureux : les coups de soleil. Un processus en théorie salvateur, car chargé d'éliminer les cellules endommagées.
Mais d'après les nouvelles recherches de Thomas Tüting et de ses collègues de l'hôpital universitaire de Bonn (Allemagne), ils pourraient également favoriser le développement des métastases indépendamment de leur effet cancérogène. Ces résultats sont publiés dans la revue Nature. Lors d'un mélanome cutané, les cellules cancéreuses se divisent de manière anarchique. Une partie d'entre elles bénéficie des mécanismes inflammatoires des coups de soleil pour se propager à d'autres organes.
Dans cette recherche, des souris mutantes ont été observées afin d'analyser l'effet de la réponse inflammatoire suivant l'exposition aux UV. Les animaux régulièrement irradiés avaient davantage de métastases dans les poumons. L'observation histologique par fluorescence et microscopie électronique révèle en réalité une association étroite entre les cellules du mélanome, la paroi interne des vaisseaux sanguins et les cellules immunitaires, particulièrement les neutrophiles.
Plus précisément, les scientifiques ont constaté que les processus inflammatoires favorisaient la migration des cellules tumorales le long des cellules endothéliales, tapissant la face interne des artères et des veines. Cette mobilité est possible grâce à l'action des molécules inflammatoires sécrétées par les neutrophiles. Autrement dit, l'organisme, voulant se débarrasser des cellules altérées par les UV, facilite le déplacement des cellules cancéreuses dans d'autres régions de l'organisme.
Combattre les mélanomes en évitant les métastases Les études antérieures ont permis de préciser de quelle façon les médiateurs de l'immunité aidaient à la mobilité. En réalité, durant le développement embryonnaire, les précurseurs des cellules de la peau disposent de la capacité à circuler dans tout le corps à travers les vaisseaux sanguins avant d'atteindre leur destination finale. Cette aptitude est normalement aussitôt perdue. Mais les cellules tumorales la recouvrent, expliquant leur grande propension à coloniser d'autres organes, comme les poumons.
Les scientifiques espèrent donc désormais exploiter cette découverte pour développer de nouvelles formes de thérapies ciblées, interférant avec la cascade de signalisations inflammatoires afin d'inhiber les mouvements des métastases.
Deux protéines clés contre la croissance des tumeurs
Plusieurs études mettent en avant le rôle de deux protéines différentes pour limiter la croissance, voire détruire certaines tumeurs. Leurs noms : AMH et Hsp90. La première ciblerait les cancers ovariens tandis que l'inhibition de la seconde aurait un champ d'action plus large.
Une étude à paraître dans Proceedings of the National Academy of Sciences (Pnas) par des chercheurs de l'hôpital général du Massachusetts montre tout de même qu'un traitement assez couramment utilisé en chimiothérapie, à base de doxorubicine, pourrait favoriser (modestement) la croissance des tumeurs ovariennes, alors que la molécule est censée lutter contre.
Un paradoxe qui aussitôt posé pourrait bien trouver une réponse. Car cette même étude apporte une piste de réflexion pour améliorer l'efficacité du traitement en évitant de fournir à la tumeur les moyens de croître.
En effet, les chercheurs ont constaté qu'une hormone glycoprotéique (composée d'un sucre et d'une protéine) que l'on trouve surtout chez le fœtus mâle et le jeune garçon peut arrêter la croissance tumorale.
Cette molécule, nommée AMH (anti-müllerian hormone), sert à différencier les sexes durant la gestation.
Lors des premières semaines du développement embryonnaire, il est impossible de reconnaître visuellement les petits garçons des petites filles. Tous deux sont dotés des mêmes organes génitaux et possèdent notamment deux canaux : celui dit de Wolff et celui de Müller. Cependant, chez les mâles des mammifères, la testostérone et l'AMH provoquent la régression du canal de Müller. Chez les femelles (qui n'ont donc pas de AMH), cet organe va évoluer pour former l'utérus, les ovaires et le vagin.
De ce fait, par son action inhibitrice sur les voies sexuelles féminines, l'AMH s'attaquerait aussi aux tumeurs ovariennes. Les auteurs de l'étude pensent pouvoir l'utiliser en combinaison d'une chimiothérapie, qui détruit la majeure partie des cellules cancéreuses, pour renforcer l'efficacité. Il reste malgré tout un problème à résoudre : sa production. Pour l'heure, les auteurs ont seulement de quoi faire pour leurs tests expérimentaux...
Hsp90, une protéine clé... peut-être même trop
Une autre protéine pourrait faire encore mieux, et deux études parues le 23 janvier dans The Journal of Experimental Medicine évoquent son potentiel. Nommée Hsp90 (pour heat-shock protein ou protéine de choc thermique, 90 correspondant à son poids moléculaire), elle est dite chaperonne. Cela signifie qu'elle permet aux autres protéines d'adopter une bonne conformation tridimensionnelle lors de leur élaboration, ce qui leur confère leur activité.
Dans un premier travail, des chercheurs de l'université de Göttingen (Allemagne) se sont intéressés à la protéine MIF (Macrophage migration Inhibitory Factor). Cette molécule peut promouvoir la croissance tumorale, et une augmentation de sa concentration est souvent liée à l'agressivité d'une tumeur. En inhibant Hsp90 dans une lignée de cellules cancéreuses humaines, les chercheurs ont empêché la prolifération et enclenché l'apoptose, un mécanisme d'autodestruction cellulaire.
Dans une seconde recherche, leurs collègues américains de l'institut du cancer Dana-Farber ont quant à eux étudié l'effet de l'inhibition de Hsp90 sur l'activité d'enzymes impliquées dans des leucémies, appelées JAK2. Ces dernières résistent aux médicaments, mais pas à l'absence de Hsp90. Les tumeurs ne sont pas détruites, mais leur croissance est largement ralentie.
Prises ensemble donc, ces deux études suggèrent que Hsp90 pourrait un jour être utilisée comme traitement contre le cancer. Avant cela, il reste de nombreux pas à franchir. Car si la protéine est indispensable à la croissance tumorale, elle l'est également pour les cellules saines de l'organisme qui ont elles aussi besoin de protéines fiables et stables. Il faudra donc trouver le moyen de ne cibler que la Hsp90 des cellules cancéreuses. Ce qui n'est pas chose aisée.


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