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Découverte d'un gène impliqué dans la forme typique
Migraine
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 03 - 2014

Des scientifiques américains ont annoncé avoir découvert un premier gène qui serait impliqué dans la migraine typique. La trouvaille pourrait conduire à mieux détecter les personnes souffrant de migraine et à mettre au point de nouveaux traitements.
Des scientifiques américains ont annoncé avoir découvert un premier gène qui serait impliqué dans la migraine typique. La trouvaille pourrait conduire à mieux détecter les personnes souffrant de migraine et à mettre au point de nouveaux traitements.
Si de nombreuses études avaient démontré que la migraine était une maladie héréditaire, identifier les mécanismes génétiques impliqués restait jusqu'ici bien plus complexe. Pourtant, il semblerait que des scientifiques aient réussi aujourd'hui à identifier l'un des coupables : un gène situé sur le chromosome 17 et codant pour une protéine appelée "caséine kinase I delta" (CKId). Muté, ce gène serait lié à la forme la plus commune de migraine qui touche 10 à 20% de la population, selon l'étude publiée dans la revue Science Translational Medicine.
Pour en arriver là, des chercheurs américains ont réalisé des analyses génétiques chez deux familles dont plusieurs membres souffraient de migraines et sont ainsi parvenus à trouver un caractère génétique commun aux deux. En effet, ils ont constaté que les personnes souffrant de migraine présentaient toutes une mutation du gène codant pour CKId ou avaient un parent porteur de cette mutation. Suite à cette observation, les scientifiques dirigés par Louis Ptácek de l'université de Californie ont voulu vérifier le rôle joué par ce gène.
Le rôle du gène confirmé chez la souris
Ils ont ainsi mené une expérience chez des souris manipulées pour présenter une mutation sur ce même gène. "Evidemment, nous ne pouvons pas mesurer une migraine chez la souris mais il existe d'autres signes liés à une migraine que nous pouvons mesurer", a précisé le chercheur cité par le Telegraph. En effet, lorsqu'ils souffrent de maux de tête, les rongeurs sont bien plus sensibles à la douleur, au toucher à la lumière et au son. Autant de signes qui ont été observés chez les souris présentant la mutation.
Mais ce n'est pas tout : chez ces dernières, les chercheurs ont également constaté une réaction particulière du cerveau liée à l'apparition de flash de lumière ou d'autres problèmes visuels qui précèdent généralement une migraine. Ceci a permis, selon eux de confirmer le rôle du gène codant pour CKId dans ce type de maux de tête.
Comme ils l'expliquent dans l'étude, la mutation perturberait la production de cette protéine impliquée dans de nombreux processus, notamment dans le cerveau. Pour finir, les chercheurs ont donné aux rongeurs un traitement contre la migraine et ont vu que celui-ci était tout à fait efficace, semblant soulager les symptômes chez les rongeurs. "C'est le premier gène pour lequel on montre que des mutations causent une forme très typique de migraine. C'est un premier aperçu à l'intérieur d'une boite noire que nous ne comprenons pas encore", a expliqué Louis Ptácek.Un espoir de nouveaux traitements
Et l'enjeu est de taille car si la migraine est très répandue parmi la population, elle reste mystérieuse et les traitements actuels ne parviennent pas toujours à soulager les malades. "Tandis que nous arrivons à mieux comprendre la migraine, nous pouvons commencer à penser à de meilleurs thérapies. Le besoin est grand", a souligné le principal auteur de l'étude. Mieux comprendre les mécanismes impliqués pourraient en effet conduire à dénicher de nouvelles cibles de traitements pour mieux traiter la migraine.
Néanmoins, le gène codant pour CKId ne serait bien évidemment pas le seul impliqué et tous les malades ne seraient pas porteurs d'une telle mutation. "Seul un très petit nombre de migraineux ont ce gène mutant", a ajouté Louis Ptácek soulignant que la découverte marque tout de même une avancée importante. Un point de vue partagé par Peter Goadsby, professeur en neurologie et membre du Migraine Trust britannique qui a décrit ces travaux comme "un nouveau développement excitant dans la compréhension de la migraine".
Un lien avec les troubles du sommeil ?
"Comparé à d'autres problèmes médicaux communs, relativement peu de recherches ont été menées sur les causes de la migraine et les traitements potentiels. Nous avons désespérément besoin d'une meilleure compréhension de ce trouble et de nouveaux traitements pour que nous soyons davantage capables d'aider les nombreuses personnes dont la vie est anéantie par cette maladie", a commenté de son côté le professeur Andrew Charles, également de l'université de Californie.
Par ailleurs, les auteurs ont ajouté que le gène mis en cause était également impliqué dans le contrôle du sommeil. Son étude pourrait donc apporter un nouvel éclairage sur les liens existant entre les troubles du sommeil et l'approche d'une migraine.
Si de nombreuses études avaient démontré que la migraine était une maladie héréditaire, identifier les mécanismes génétiques impliqués restait jusqu'ici bien plus complexe. Pourtant, il semblerait que des scientifiques aient réussi aujourd'hui à identifier l'un des coupables : un gène situé sur le chromosome 17 et codant pour une protéine appelée "caséine kinase I delta" (CKId). Muté, ce gène serait lié à la forme la plus commune de migraine qui touche 10 à 20% de la population, selon l'étude publiée dans la revue Science Translational Medicine.
Pour en arriver là, des chercheurs américains ont réalisé des analyses génétiques chez deux familles dont plusieurs membres souffraient de migraines et sont ainsi parvenus à trouver un caractère génétique commun aux deux. En effet, ils ont constaté que les personnes souffrant de migraine présentaient toutes une mutation du gène codant pour CKId ou avaient un parent porteur de cette mutation. Suite à cette observation, les scientifiques dirigés par Louis Ptácek de l'université de Californie ont voulu vérifier le rôle joué par ce gène.
Le rôle du gène confirmé chez la souris
Ils ont ainsi mené une expérience chez des souris manipulées pour présenter une mutation sur ce même gène. "Evidemment, nous ne pouvons pas mesurer une migraine chez la souris mais il existe d'autres signes liés à une migraine que nous pouvons mesurer", a précisé le chercheur cité par le Telegraph. En effet, lorsqu'ils souffrent de maux de tête, les rongeurs sont bien plus sensibles à la douleur, au toucher à la lumière et au son. Autant de signes qui ont été observés chez les souris présentant la mutation.
Mais ce n'est pas tout : chez ces dernières, les chercheurs ont également constaté une réaction particulière du cerveau liée à l'apparition de flash de lumière ou d'autres problèmes visuels qui précèdent généralement une migraine. Ceci a permis, selon eux de confirmer le rôle du gène codant pour CKId dans ce type de maux de tête.
Comme ils l'expliquent dans l'étude, la mutation perturberait la production de cette protéine impliquée dans de nombreux processus, notamment dans le cerveau. Pour finir, les chercheurs ont donné aux rongeurs un traitement contre la migraine et ont vu que celui-ci était tout à fait efficace, semblant soulager les symptômes chez les rongeurs. "C'est le premier gène pour lequel on montre que des mutations causent une forme très typique de migraine. C'est un premier aperçu à l'intérieur d'une boite noire que nous ne comprenons pas encore", a expliqué Louis Ptácek.Un espoir de nouveaux traitements
Et l'enjeu est de taille car si la migraine est très répandue parmi la population, elle reste mystérieuse et les traitements actuels ne parviennent pas toujours à soulager les malades. "Tandis que nous arrivons à mieux comprendre la migraine, nous pouvons commencer à penser à de meilleurs thérapies. Le besoin est grand", a souligné le principal auteur de l'étude. Mieux comprendre les mécanismes impliqués pourraient en effet conduire à dénicher de nouvelles cibles de traitements pour mieux traiter la migraine.
Néanmoins, le gène codant pour CKId ne serait bien évidemment pas le seul impliqué et tous les malades ne seraient pas porteurs d'une telle mutation. "Seul un très petit nombre de migraineux ont ce gène mutant", a ajouté Louis Ptácek soulignant que la découverte marque tout de même une avancée importante. Un point de vue partagé par Peter Goadsby, professeur en neurologie et membre du Migraine Trust britannique qui a décrit ces travaux comme "un nouveau développement excitant dans la compréhension de la migraine".
Un lien avec les troubles du sommeil ?
"Comparé à d'autres problèmes médicaux communs, relativement peu de recherches ont été menées sur les causes de la migraine et les traitements potentiels. Nous avons désespérément besoin d'une meilleure compréhension de ce trouble et de nouveaux traitements pour que nous soyons davantage capables d'aider les nombreuses personnes dont la vie est anéantie par cette maladie", a commenté de son côté le professeur Andrew Charles, également de l'université de Californie.
Par ailleurs, les auteurs ont ajouté que le gène mis en cause était également impliqué dans le contrôle du sommeil. Son étude pourrait donc apporter un nouvel éclairage sur les liens existant entre les troubles du sommeil et l'approche d'une migraine.


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