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Une commune qui dépend de trois daïras
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 04 - 2014

Il s'agit peut-être d'un cas unique dans toute l'Algérie que celui de la commune de Boudjima. Cette dernière dépend, en effet, administrativement, de pas moins de trois daïras. Il s'agit des daïras de Makouda, Tigzirt et Ouaguenoun. Cette situation pour le moins cocasse dure depuis le nouveau découpage administratif effectué en 1984 ayant érigé Boudjima en commune et la localité de Makouda en daïra.
Il s'agit peut-être d'un cas unique dans toute l'Algérie que celui de la commune de Boudjima. Cette dernière dépend, en effet, administrativement, de pas moins de trois daïras. Il s'agit des daïras de Makouda, Tigzirt et Ouaguenoun. Cette situation pour le moins cocasse dure depuis le nouveau découpage administratif effectué en 1984 ayant érigé Boudjima en commune et la localité de Makouda en daïra.
Les citoyens de la commune de Boudjima ont beau protester contre cette situation insolite, en vain. En effet, officiellement, Boudjima est rattachée à la daïra de Makouda où les citoyens se font délivrer leurs cartes nationales d'identité, leurs permis de conduire et leurs passeports. Mais, c'est tout. Concernant les affaires de justice et les impôts et même les cartes grises, c'est à la daïra de Tigzirt que les citoyens de Boudjima doivent s'adresser.
Mais pour les affaires inhérentes au gaz et à l'électricité ainsi que pour tout ce qui est inhérent à la sécurité, les choses se déroulent au chef-lieu de la daïra de Ouaguenoun ! Pourtant, Boudjima n'est distante de Ouaguenoun que de cinq kilomètres. Donc, logiquement, c'est à cette dernière qu'elle devait être rattachée administrativement car pour aller au chef-lieu de la daïra de Makouda, il faut plus de deux heures puisque le citoyen de Boudjima doit d'abord prendre le bus vers la ville de Tizi Ouzou (soit 22 kilomètres ) pour ensuite prendre un autre bus vers Makouda (20 kilomètres !).
De même que la distance entre Boudjima et Tigzirt est de pas moins de seize kilomètres. La logique aurait donc voulu, comme on peut le constater aisément, que Boudjima soit dépendante administrativement de la daïra de Ouageunoun. Malgré le fait que les citoyens, via leurs comités de villages, ont toujours revendiqué d'être rattachés à Ouaguenoun, aucune réponse favorable ne leur a été donnée par les autorités concernées. Ce qui fait perdurer leur calvaire.
Pour se faire établir les documents administratifs nécessaire pour un seul dossier, les citoyens de la commune de Boudjima doivent ainsi s'adonner à une véritable gymnastique et non des moindres, surtout ceux qui ne sont pas doté d'un véhicule personnel. Réunir les documents d'un dossier administratif est synonyme d'un vrai marathon et ça se passe en 2014. .
Les citoyens de la commune de Boudjima ont beau protester contre cette situation insolite, en vain. En effet, officiellement, Boudjima est rattachée à la daïra de Makouda où les citoyens se font délivrer leurs cartes nationales d'identité, leurs permis de conduire et leurs passeports. Mais, c'est tout. Concernant les affaires de justice et les impôts et même les cartes grises, c'est à la daïra de Tigzirt que les citoyens de Boudjima doivent s'adresser.
Mais pour les affaires inhérentes au gaz et à l'électricité ainsi que pour tout ce qui est inhérent à la sécurité, les choses se déroulent au chef-lieu de la daïra de Ouaguenoun ! Pourtant, Boudjima n'est distante de Ouaguenoun que de cinq kilomètres. Donc, logiquement, c'est à cette dernière qu'elle devait être rattachée administrativement car pour aller au chef-lieu de la daïra de Makouda, il faut plus de deux heures puisque le citoyen de Boudjima doit d'abord prendre le bus vers la ville de Tizi Ouzou (soit 22 kilomètres ) pour ensuite prendre un autre bus vers Makouda (20 kilomètres !).
De même que la distance entre Boudjima et Tigzirt est de pas moins de seize kilomètres. La logique aurait donc voulu, comme on peut le constater aisément, que Boudjima soit dépendante administrativement de la daïra de Ouageunoun. Malgré le fait que les citoyens, via leurs comités de villages, ont toujours revendiqué d'être rattachés à Ouaguenoun, aucune réponse favorable ne leur a été donnée par les autorités concernées. Ce qui fait perdurer leur calvaire.
Pour se faire établir les documents administratifs nécessaire pour un seul dossier, les citoyens de la commune de Boudjima doivent ainsi s'adonner à une véritable gymnastique et non des moindres, surtout ceux qui ne sont pas doté d'un véhicule personnel. Réunir les documents d'un dossier administratif est synonyme d'un vrai marathon et ça se passe en 2014. .


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