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Les candidats divergent
Réouverture des frontières avec le Maroc
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 04 - 2014

La question des relations algéro-marocaines, et notamment le volet relatif à la réouverture ou non des frontières entre les deux pays, a été abordée dans la campagne électorale.
La question des relations algéro-marocaines, et notamment le volet relatif à la réouverture ou non des frontières entre les deux pays, a été abordée dans la campagne électorale.
C‘est une exception tant les candidats à l‘élection présidentielle du 17 avril ont presque totalement fait l‘impasse sur le thème des relations internationales et ce qu‘ils comptent faire en matière de politique extérieure. Des candidats à cette échéance électorale ont, en effet, évoqué lors des meetings la question sensible des relations avec le Maroc, dont les frontières avec l‘Algérie sont fermées depuis une vingtaine d‘années maintenant. Les divergences sont assez nettes car les uns sont favorables à la réouverture des frontières et d‘autres ne le sont pas.
La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a une fois de plus fait l‘exception. Sa position sur ce dossier est aux antipodes de celles exprimées par d‘autres candidats. A partir de Tlemcen, où elle a animé un meeting avant-hier, la candidate du PT s‘est clairement prononcée en faveur de la réouverture des frontières avec le Maroc.
« Nous avons besoin d‘un Maghreb des peuples avec ses dimensions arabe et musulmane et de la suppression des frontières qui se dressent contre la fraternité entre ses peuples » a-t-elle indiqué devant ses partisans et sympathisants lors d‘un meeting à la maison de la culture de Tlemcen. Considérant que la « stabilité de l‘Algérie ne peut s‘accomplir qu‘avec celles de ses voisins », Louisa Hanoune a ajouté que « l‘union entre les pays du Maghreb arabe est de nature à contrecarrer les visées étrangères, qui ciblent l‘intégrité de notre pays ».
Ce n‘est pas la première fois que la secrétaire générale du Parti des travailleurs se prononce pour la réouverture des frontières avec le Maroc puisqu‘elle a déjà, par le passé, dit la même chose. Des déclarations qui lui ont toujours valu d‘acerbes critiques de la part de ceux qui sont en défaveur de la réouverture des frontières entre les deux pays maghrébins.
Et ils sont nombreux. Le même jour, soit samedi dernier, Fawzi Rebaine, président du parti AHD 54 et candidat lui aussi à cette élection présidentielle, est allé lui dans le sens opposé. Fawzi Rebaine s‘est déclaré, à partir de Mascara, en faveur du maintien de la fermeture des frontières algéro-marocaines.
Mieux, outre le fait qu‘il s‘est engagé à défendre les intérêts des Algériens établis au Maroc en leur rendant leur « dignité », il a aussi promis de renforcer le dispositif de surveillance des frontières afin de juguler le trafic de drogue en provenance du Maroc. Ali Benflis, candidat indépendant à ces élections présidentielles, semble partager le point de vue de Fawzi Rebaine sur la question des frontières.
« Il faut régler au préalable tous les problèmes en suspens avant d‘aller vers la réouverture des frontières avec le Maroc » dira-t-il il y a quelques jours lors d‘un meeting électoral. Ali Benflis, qui a exercé par le passé de hautes fonctions puisque il était chef de gouvernement, fait ainsi sienne la position officielle du gouvernement algérien.
Ce dernier, sous la direction du président de la République Abdelaziz Bouteflika, qui est candidat à sa propre succession, refuse de répondre favorablement aux multiples sollicitations du Maroc à propos de la réouverture des frontières. Tous les responsables algériens répètent à l‘envi que la réouverture des frontières, fermées pour rappel depuis 1994, est subordonnée au règlement de plusieurs questions litigieuses entre les deux pays voisins.
C‘est une exception tant les candidats à l‘élection présidentielle du 17 avril ont presque totalement fait l‘impasse sur le thème des relations internationales et ce qu‘ils comptent faire en matière de politique extérieure. Des candidats à cette échéance électorale ont, en effet, évoqué lors des meetings la question sensible des relations avec le Maroc, dont les frontières avec l‘Algérie sont fermées depuis une vingtaine d‘années maintenant. Les divergences sont assez nettes car les uns sont favorables à la réouverture des frontières et d‘autres ne le sont pas.
La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a une fois de plus fait l‘exception. Sa position sur ce dossier est aux antipodes de celles exprimées par d‘autres candidats. A partir de Tlemcen, où elle a animé un meeting avant-hier, la candidate du PT s‘est clairement prononcée en faveur de la réouverture des frontières avec le Maroc.
« Nous avons besoin d‘un Maghreb des peuples avec ses dimensions arabe et musulmane et de la suppression des frontières qui se dressent contre la fraternité entre ses peuples » a-t-elle indiqué devant ses partisans et sympathisants lors d‘un meeting à la maison de la culture de Tlemcen. Considérant que la « stabilité de l‘Algérie ne peut s‘accomplir qu‘avec celles de ses voisins », Louisa Hanoune a ajouté que « l‘union entre les pays du Maghreb arabe est de nature à contrecarrer les visées étrangères, qui ciblent l‘intégrité de notre pays ».
Ce n‘est pas la première fois que la secrétaire générale du Parti des travailleurs se prononce pour la réouverture des frontières avec le Maroc puisqu‘elle a déjà, par le passé, dit la même chose. Des déclarations qui lui ont toujours valu d‘acerbes critiques de la part de ceux qui sont en défaveur de la réouverture des frontières entre les deux pays maghrébins.
Et ils sont nombreux. Le même jour, soit samedi dernier, Fawzi Rebaine, président du parti AHD 54 et candidat lui aussi à cette élection présidentielle, est allé lui dans le sens opposé. Fawzi Rebaine s‘est déclaré, à partir de Mascara, en faveur du maintien de la fermeture des frontières algéro-marocaines.
Mieux, outre le fait qu‘il s‘est engagé à défendre les intérêts des Algériens établis au Maroc en leur rendant leur « dignité », il a aussi promis de renforcer le dispositif de surveillance des frontières afin de juguler le trafic de drogue en provenance du Maroc. Ali Benflis, candidat indépendant à ces élections présidentielles, semble partager le point de vue de Fawzi Rebaine sur la question des frontières.
« Il faut régler au préalable tous les problèmes en suspens avant d‘aller vers la réouverture des frontières avec le Maroc » dira-t-il il y a quelques jours lors d‘un meeting électoral. Ali Benflis, qui a exercé par le passé de hautes fonctions puisque il était chef de gouvernement, fait ainsi sienne la position officielle du gouvernement algérien.
Ce dernier, sous la direction du président de la République Abdelaziz Bouteflika, qui est candidat à sa propre succession, refuse de répondre favorablement aux multiples sollicitations du Maroc à propos de la réouverture des frontières. Tous les responsables algériens répètent à l‘envi que la réouverture des frontières, fermées pour rappel depuis 1994, est subordonnée au règlement de plusieurs questions litigieuses entre les deux pays voisins.


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