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Des prix qui donnent le tournis
A moins d'une semaine du Ramadhan
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 06 - 2014

Le mois sacré de Ramadhan est loin de rimer, chez nous, avec sérénité, paix et tolérance. C'est plutôt un mois qui s'accorde avec flambée des prix, stress, escarmouches et marchés bondés de personnes à la recherche de la meilleure formule pour passer le mois sans se ruiner.
Le mois sacré de Ramadhan est loin de rimer, chez nous, avec sérénité, paix et tolérance. C'est plutôt un mois qui s'accorde avec flambée des prix, stress, escarmouches et marchés bondés de personnes à la recherche de la meilleure formule pour passer le mois sans se ruiner.
A moins d‘une semaine du mois de la "rahma" une escapade dans différents marchés de la capitale a été pour nous un véritable parcours du combattant. Cherchant désespérément des denrées pas trop ruineuses pour sa meïda de Ramadhan, le citoyen au revenu moyen ne s‘en sortira certainement pas à bon compte, puisqu‘en moyenne, il lui faudra pas moins de 2.000 DA/jour. Mission impossible lorsque l‘on sait que le SNMG ne dépasse pas, en Algérie, les 18.000 DA.
Les mois de Ramadhan se suivent et se ressemblent pour les Algériens : les viandes rouges et blanches prennent déjà des couleurs, les produits frais sont otages du diktat des grossistes et des détaillants qui ne se privent pas d‘augmenter leurs marges bénéficiaires, comme cela est de tradition en cette veille du mois sacré.
Les commerçants n‘ont en effet pas attendu le premier jour de ramadhan pour faire flamber la mercuriale. Les citoyens, ayant pour habitude de s‘approvisionner quelques jours avant pour éviter la flambée des prix, ont été désagréablement surpris de constater que les prix ont d‘ores et déjà connu une augmentation exorbitante. C‘est le cas de plusieurs légumes qui ont vu leurs prix doubler.
C‘est notamment le cas de la salade qui est à 100 DA, de la tomate à 90 DA, de la pomme de terre à 50 DA, la carotte, la betterave et la courgette sont cédées entre 60 et 80 DA. L‘aubergine, qui constitue un légume de saison, est proposée à 100 DA. Les fruits, quant à eux, sont pratiquement hors de portée. Une escale chez le boucher s‘apparente à un vrai jugement correctionnel.
« C‘est vraiment intolérable, avec ma femme qui travaille également nous n‘arrivons pas à joindre les deux bouts, je ne sais vraiment pas comment faire pour le mois de Ramadhan. En venant chez le boucher j‘ai l‘impression d‘acheter de l‘or ou de payer des... impôts», se désole un père de famille abordé à l‘intérieur d‘une boucherie à El Biar.
Ce citoyen est incontestablement en droit de protester, en effet la viande bovine qui était il y a quelques jours seulement affichée à 1.200 DA le kilo est passée à 1.500 DA, alors que la viande de mouton, qui était proposée à 900 DA l‘est à présent à 1.100 DA. Quant au poulet il a pris résolument son envol avec 350 DA alors qu‘il y a quelques jours encore il était à 260 DA. La dinde, qui était pour les petites bourses un palliatif, est dorénavant inaccessible avec 450 DA le kilo.
Chacun reconnaît qu‘il existe un problème de régulation du marché,mais il n‘empêche que personne n‘arrive à freiner cette spéculation effrénée et l‘augmentation sauvage des prix. Le ministre du Commerce, Amara Benyounes, a bien annoncé qu‘au moins 3.500 agents ont été mobilisés pour le contrôle de la qualité et de la répression des fraudes pour le mois de Ramadhan.
Il a appelé le citoyen a jouer un rôle de régulateur en « s‘abstenant de changer ses habitudes de consommation » en promettant que « la loi sera appliquée dans toute sa rigueur pour veiller à la santé du citoyen et lutter contre le commerce informel ».
Mais ce n‘est certainement pas ce genre de promesses qu‘attend le citoten puisque concernant la spéculation et l‘augmentation "sauvage" des prix, Benyounes affirme que "Les prix sont libres, et le ministère du Commerce n‘est pas responsable de leur hausse".
Le ministre appelle, plutôt, les consommateurs à jouer le rôle de "régulateurs" des prix, et les commerçants à "se conformer aux valeurs du mois sacré, en s‘écartant de la fraude et de la cupidité et autres instincts suscités par la recherche du gain facile".
Un discours récurrent et sans aucune portée pour des commerçants qui n‘ont d‘autre priorité que l‘appât du gain facile et des familles qui ne peuvent consommer de la viande, au prix de mille sacrifices, qu‘en ce mois béni.
Pour rappel le Groupe africain au sein de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) a pourtant plaidé pour aider les pays en développement à "promouvoir des solutions efficientes aux problèmes posés par le commerce des produits de base qui est entravé par l‘instabilité des prix et cela afin d‘atteindre ces objectifs".
A moins d‘une semaine du mois de la "rahma" une escapade dans différents marchés de la capitale a été pour nous un véritable parcours du combattant. Cherchant désespérément des denrées pas trop ruineuses pour sa meïda de Ramadhan, le citoyen au revenu moyen ne s‘en sortira certainement pas à bon compte, puisqu‘en moyenne, il lui faudra pas moins de 2.000 DA/jour. Mission impossible lorsque l‘on sait que le SNMG ne dépasse pas, en Algérie, les 18.000 DA.
Les mois de Ramadhan se suivent et se ressemblent pour les Algériens : les viandes rouges et blanches prennent déjà des couleurs, les produits frais sont otages du diktat des grossistes et des détaillants qui ne se privent pas d‘augmenter leurs marges bénéficiaires, comme cela est de tradition en cette veille du mois sacré.
Les commerçants n‘ont en effet pas attendu le premier jour de ramadhan pour faire flamber la mercuriale. Les citoyens, ayant pour habitude de s‘approvisionner quelques jours avant pour éviter la flambée des prix, ont été désagréablement surpris de constater que les prix ont d‘ores et déjà connu une augmentation exorbitante. C‘est le cas de plusieurs légumes qui ont vu leurs prix doubler.
C‘est notamment le cas de la salade qui est à 100 DA, de la tomate à 90 DA, de la pomme de terre à 50 DA, la carotte, la betterave et la courgette sont cédées entre 60 et 80 DA. L‘aubergine, qui constitue un légume de saison, est proposée à 100 DA. Les fruits, quant à eux, sont pratiquement hors de portée. Une escale chez le boucher s‘apparente à un vrai jugement correctionnel.
« C‘est vraiment intolérable, avec ma femme qui travaille également nous n‘arrivons pas à joindre les deux bouts, je ne sais vraiment pas comment faire pour le mois de Ramadhan. En venant chez le boucher j‘ai l‘impression d‘acheter de l‘or ou de payer des... impôts», se désole un père de famille abordé à l‘intérieur d‘une boucherie à El Biar.
Ce citoyen est incontestablement en droit de protester, en effet la viande bovine qui était il y a quelques jours seulement affichée à 1.200 DA le kilo est passée à 1.500 DA, alors que la viande de mouton, qui était proposée à 900 DA l‘est à présent à 1.100 DA. Quant au poulet il a pris résolument son envol avec 350 DA alors qu‘il y a quelques jours encore il était à 260 DA. La dinde, qui était pour les petites bourses un palliatif, est dorénavant inaccessible avec 450 DA le kilo.
Chacun reconnaît qu‘il existe un problème de régulation du marché,mais il n‘empêche que personne n‘arrive à freiner cette spéculation effrénée et l‘augmentation sauvage des prix. Le ministre du Commerce, Amara Benyounes, a bien annoncé qu‘au moins 3.500 agents ont été mobilisés pour le contrôle de la qualité et de la répression des fraudes pour le mois de Ramadhan.
Il a appelé le citoyen a jouer un rôle de régulateur en « s‘abstenant de changer ses habitudes de consommation » en promettant que « la loi sera appliquée dans toute sa rigueur pour veiller à la santé du citoyen et lutter contre le commerce informel ».
Mais ce n‘est certainement pas ce genre de promesses qu‘attend le citoten puisque concernant la spéculation et l‘augmentation "sauvage" des prix, Benyounes affirme que "Les prix sont libres, et le ministère du Commerce n‘est pas responsable de leur hausse".
Le ministre appelle, plutôt, les consommateurs à jouer le rôle de "régulateurs" des prix, et les commerçants à "se conformer aux valeurs du mois sacré, en s‘écartant de la fraude et de la cupidité et autres instincts suscités par la recherche du gain facile".
Un discours récurrent et sans aucune portée pour des commerçants qui n‘ont d‘autre priorité que l‘appât du gain facile et des familles qui ne peuvent consommer de la viande, au prix de mille sacrifices, qu‘en ce mois béni.
Pour rappel le Groupe africain au sein de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) a pourtant plaidé pour aider les pays en développement à "promouvoir des solutions efficientes aux problèmes posés par le commerce des produits de base qui est entravé par l‘instabilité des prix et cela afin d‘atteindre ces objectifs".


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