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Recep Tayyip Erdogan investi 12e président
Turquie
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 08 - 2014

Recep Tayyip Erdogan a prêté serment jeudi en tant que 12e président de la République de Turquie, lors d'une cérémonie au parlement d'Ankara qui marque le début d'un mandat durant lequel il devrait s'employer à renforcer les pouvoirs du chef de l'Etat.
Recep Tayyip Erdogan a prêté serment jeudi en tant que 12e président de la République de Turquie, lors d'une cérémonie au parlement d'Ankara qui marque le début d'un mandat durant lequel il devrait s'employer à renforcer les pouvoirs du chef de l'Etat.
"En qualité de président de la République, je jure sur mon honneur et ma réputation, devant la grande nation turque et devant l'histoire, de préserver l'existence et l'indépendance de l'Etat", a dit le Premier ministre sortant, islamo-conservateur.
Entouré d'une escorte militaire, il s'est ensuite rendu à Anitbakir, le mausolée de Mustafa Kemal Ataturk à Ankara, fondateur de la république laïque turque en 1923, avant une cérémonie au palais présidentiel. Quelques minutes après avoir prêté serment, il a nommé officiellement le ministre sortant des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, au poste de Premier ministre, a annoncé le journal officiel.
Ahmet Davutoglu dirigera le gouvernement sortant jusqu'à ce que le nouveau président lui demande officiellement -sans doute vendredi- de former un nouveau cabinet. Des élus du CHP, le principal parti d'opposition turc, le Parti républicain du peuple ont quitté la salle juste avant la prestation de serment et le chef de file du CHP, Kemal Kilicdaroglu, a boycotté la totalité de la cérémonie. Il reproche au nouveau président d'avoir violé la constitution en restant Premier ministre après sa victoire au premier tour de la présidentielle, le 10 août.
"Nous craignons aujourd'hui plus que jamais un régime d'un seul homme, autocratique, en Turquie", a déclaré à Reuters Aykan Erdemir, député du CHP. Pour les opposants du nouveau président, sa volonté d'établir un véritable système présidentiel va aboutir à concentrer des pouvoirs excessifs dans les mains d'un unique dirigeant, éloignant le pays des idées fondatrices de la république. Malgré la fragilité des relations avec l'Europe, Erdogan a profité de son premier discours en tant que chef d'Etat pour exprimer sa volonté de relancer la candidature de la Turquie à l'Union européenne.
"Le chemin de la Turquie vers l'Union européenne, qui est un objectif stratégique, sera poursuivi de manière plus résolue", a-t-il assuré, ajoutant que les réformes démocratiques et le processus de paix kurde resteraient également des priorités Des représentants d'environ 90 pays d'Asie, d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Europe devaient participer aux cérémonies au palais présidentiel prévues en fin de journée, ont annoncé les services de la présidence.
Aucun chef d'Etat ou de gouvernement occidental n'était toutefois attendu. Le président ukrainien, Petro Porochenko, avait prévu de faire le déplacement mais il a annulé son départ de Kiev en arguant de l'entrée en Ukraine de soldats russes venus soutenir les séparatistes pro-russes de l'est du pays.
"En qualité de président de la République, je jure sur mon honneur et ma réputation, devant la grande nation turque et devant l'histoire, de préserver l'existence et l'indépendance de l'Etat", a dit le Premier ministre sortant, islamo-conservateur.
Entouré d'une escorte militaire, il s'est ensuite rendu à Anitbakir, le mausolée de Mustafa Kemal Ataturk à Ankara, fondateur de la république laïque turque en 1923, avant une cérémonie au palais présidentiel. Quelques minutes après avoir prêté serment, il a nommé officiellement le ministre sortant des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, au poste de Premier ministre, a annoncé le journal officiel.
Ahmet Davutoglu dirigera le gouvernement sortant jusqu'à ce que le nouveau président lui demande officiellement -sans doute vendredi- de former un nouveau cabinet. Des élus du CHP, le principal parti d'opposition turc, le Parti républicain du peuple ont quitté la salle juste avant la prestation de serment et le chef de file du CHP, Kemal Kilicdaroglu, a boycotté la totalité de la cérémonie. Il reproche au nouveau président d'avoir violé la constitution en restant Premier ministre après sa victoire au premier tour de la présidentielle, le 10 août.
"Nous craignons aujourd'hui plus que jamais un régime d'un seul homme, autocratique, en Turquie", a déclaré à Reuters Aykan Erdemir, député du CHP. Pour les opposants du nouveau président, sa volonté d'établir un véritable système présidentiel va aboutir à concentrer des pouvoirs excessifs dans les mains d'un unique dirigeant, éloignant le pays des idées fondatrices de la république. Malgré la fragilité des relations avec l'Europe, Erdogan a profité de son premier discours en tant que chef d'Etat pour exprimer sa volonté de relancer la candidature de la Turquie à l'Union européenne.
"Le chemin de la Turquie vers l'Union européenne, qui est un objectif stratégique, sera poursuivi de manière plus résolue", a-t-il assuré, ajoutant que les réformes démocratiques et le processus de paix kurde resteraient également des priorités Des représentants d'environ 90 pays d'Asie, d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Europe devaient participer aux cérémonies au palais présidentiel prévues en fin de journée, ont annoncé les services de la présidence.
Aucun chef d'Etat ou de gouvernement occidental n'était toutefois attendu. Le président ukrainien, Petro Porochenko, avait prévu de faire le déplacement mais il a annulé son départ de Kiev en arguant de l'entrée en Ukraine de soldats russes venus soutenir les séparatistes pro-russes de l'est du pays.


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