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Qui défend les intérêts des journalistes ?
Absence d'organisations syndicales
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 10 - 2014

Aujourd'hui l'Algérie célèbre la Journée nationale de la presse. En cette occasion, comme c'est sans doute le cas à chaque fois qu'il y a une date commémorative d'un événement lié à la presse, se pose avec grande acuité la question de la représentativité des professionnels des médias. Qui défend les intérêts des journalistes algériens ?
Aujourd'hui l'Algérie célèbre la Journée nationale de la presse. En cette occasion, comme c'est sans doute le cas à chaque fois qu'il y a une date commémorative d'un événement lié à la presse, se pose avec grande acuité la question de la représentativité des professionnels des médias. Qui défend les intérêts des journalistes algériens ?
Car ces derniers, et c'est une évidence admise par tous les acteurs du monde des médias, n'ont pas une organisation pour prendre en charge leurs préoccupations socio-professionnelles. De toutes les catégories socio-professionnelles ils sont, en effet, les seuls à ne pas avoir réussi à se doter d'un ou de plusieurs syndicats à même de défendre leurs intérêts. Et dire que dans le cadre de leur travail les professionnels de la presse prennent très souvent la défense d'autres corporations dès lors qu'ils initient des actions pour défendre leurs intérêts.
Cette incapacité des journalistes algériens laissent pantois plus d'un observateur. Pourtant, dans les faits, deux organisations syndicales existent et sont reconnues par les pouvoirs publics puisque disposant d'un agrément en bonne et due forme. En plus du Syndicat national des journalistes (SNJ) et de la Fédération nationale des journalistes algériens (FNJA) affiliée à l'UGTA, l'on note aussi l'existence de quelques associations, notamment au niveau local, qui prennent en charge les préoccupations des correspondants de presse.
Qu'est-ce qui fait que ni le SNJ ni le FNJA ne sont à même d'être à la hauteur des préoccupations des journalistes ? La majorité écrasante des journalistes considèrent que ces deux organisations syndicales « sont une coquille vide et sont quasi absentes sur le terrain des luttes syndicales ». Cette situation s'explique par plusieurs raisons. Ainsi la FNJA, qui a tenu son congrès constitutif au mois de mai de l'année 2009, ne dispose pas à l'heure actuelle de direction. Le secrétaire général et les membres du secrétariat national ont démissionné au bout de presque deux années, soit en 2011.
Depuis cette date la commission exécutive nationale du syndicat, qui est la plus haute instance entre deux congrès, n'a pas pu tenir de session pour élire une nouvelle direction. Le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, sollicité à plusieurs reprises par la CEN, a fait la sourde oreille ; d'où la paralysie de ce syndicat qui s'est avéré d'aucune utilité pour les journalistes algériens. Le SNJ n'est pas en reste puisqu'il n'arrive pas à tenir un congrès.
En effet depuis le congrès constitutif, organisé en 1999, soit quinze années maintenant, aucun conclave ne s'est tenu. Depuis la démission de son secrétaire général en 2006 ses instances, dont notamment le conseil national, sont paralysées. Le Syndicat est géré, depuis 2006, par un secrétaire général par intérim.
Cette situation dans laquelle végètent ces deux syndicats qui ne sont pas parvenus, cela dit, à créer de sections syndicales dans les entreprises de presse, a fait que les journalistes s'en sont détournés. « Organisez-vous » n'ont eu de cesse de répéter les différents ministres de la Communication à l'endroit de journalistes. Mais ces derniers donnent la nette impression d'être incapables de se prendre en charge. Jusqu'à quand ?
Car ces derniers, et c'est une évidence admise par tous les acteurs du monde des médias, n'ont pas une organisation pour prendre en charge leurs préoccupations socio-professionnelles. De toutes les catégories socio-professionnelles ils sont, en effet, les seuls à ne pas avoir réussi à se doter d'un ou de plusieurs syndicats à même de défendre leurs intérêts. Et dire que dans le cadre de leur travail les professionnels de la presse prennent très souvent la défense d'autres corporations dès lors qu'ils initient des actions pour défendre leurs intérêts.
Cette incapacité des journalistes algériens laissent pantois plus d'un observateur. Pourtant, dans les faits, deux organisations syndicales existent et sont reconnues par les pouvoirs publics puisque disposant d'un agrément en bonne et due forme. En plus du Syndicat national des journalistes (SNJ) et de la Fédération nationale des journalistes algériens (FNJA) affiliée à l'UGTA, l'on note aussi l'existence de quelques associations, notamment au niveau local, qui prennent en charge les préoccupations des correspondants de presse.
Qu'est-ce qui fait que ni le SNJ ni le FNJA ne sont à même d'être à la hauteur des préoccupations des journalistes ? La majorité écrasante des journalistes considèrent que ces deux organisations syndicales « sont une coquille vide et sont quasi absentes sur le terrain des luttes syndicales ». Cette situation s'explique par plusieurs raisons. Ainsi la FNJA, qui a tenu son congrès constitutif au mois de mai de l'année 2009, ne dispose pas à l'heure actuelle de direction. Le secrétaire général et les membres du secrétariat national ont démissionné au bout de presque deux années, soit en 2011.
Depuis cette date la commission exécutive nationale du syndicat, qui est la plus haute instance entre deux congrès, n'a pas pu tenir de session pour élire une nouvelle direction. Le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, sollicité à plusieurs reprises par la CEN, a fait la sourde oreille ; d'où la paralysie de ce syndicat qui s'est avéré d'aucune utilité pour les journalistes algériens. Le SNJ n'est pas en reste puisqu'il n'arrive pas à tenir un congrès.
En effet depuis le congrès constitutif, organisé en 1999, soit quinze années maintenant, aucun conclave ne s'est tenu. Depuis la démission de son secrétaire général en 2006 ses instances, dont notamment le conseil national, sont paralysées. Le Syndicat est géré, depuis 2006, par un secrétaire général par intérim.
Cette situation dans laquelle végètent ces deux syndicats qui ne sont pas parvenus, cela dit, à créer de sections syndicales dans les entreprises de presse, a fait que les journalistes s'en sont détournés. « Organisez-vous » n'ont eu de cesse de répéter les différents ministres de la Communication à l'endroit de journalistes. Mais ces derniers donnent la nette impression d'être incapables de se prendre en charge. Jusqu'à quand ?


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