Le président de la République accueille son homologue libanais à l'aéroport international Houari-Boumediene    Le président de la République s'entretient avec son homologue libanais au salon d'honneur de l'aéroport international Houari-Boumediene    Le Premier ministre reçoit l'ambassadeur d'Egypte à Alger    Le Premier ministre reçoit l'ambassadeur du Pakistan à Alger    Agressions sionistes contre Ghaza: le bilan s'élève à 60.034 martyrs et 145.870 blessés    Paris accueillera en novembre la 49e conférence de l'Eucoco en soutien aux droits du peuple sahraoui    Haut conseiller du président américain: ma visite en Algérie marque le début d'une collaboration pour un avenir plus prospère pour les deux pays et toute la région    Jeux scolaires Africains (Algérie 2025)/Natation: cinq médailles pour l'Algérie    Persistance de la vague de chaleur sur plusieurs wilayas du Sud du pays jusqu'à mercredi    Accidents de la route: 35 morts et 2225 blessés en une semaine    CHAN-2024 (décalé à 2025)/amical: les Verts poursuivent leur préparation avant la Mauritanie    Jeux Africains scolaires/Tennis de table: l'Algérienne Sadi Hana en demi-finales    Incendie à l'hôpital de Tamanrasset: trois décès et quatre blessés    «L'Algérie adhère pleinement aux efforts internationaux pour garantir la durabilité»    Première édition des Jeux africains scolaires Un héritage qui inspirera les futures générations de sportifs africains    Scandale explosif en direct    « Des visions d'horreur qu'on n'a pas l'habitude de rencontrer, même dans les conflits les plus durs »    Les six raisons du faible impact de la revalorisation de l'allocation devises en Algérie de 750 euros sur le cours du dinar sur le marché parallèle    Intérêt américain pour investir dans trois secteurs clés en Algérie    De nouveaux tracas    Le président de la République honore les champions du BAC et du BEM 2025    L'artisan de la scène culturelle    Tlemcen : les ministres de l'Industrie et de la Solidarité nationale inaugurent deux unités industrielles    L'APN prend part en Suisse à la 6e Conférence mondiale des présidents de parlement    L'organisation interne de l'Institut national supérieur du cinéma fixée par un arrêté interministériel    Lutte contre la contrefaçon et le piratage: signature d'une convention entre la DGSN et l'ONDA    Le ministre de la Justice reçoit le président du HCI    Les inscriptions sont lancées    Hidaoui souligne l'importance d'encourager les jeunes dans le domaine des médias numériques    Analyse des positions géopolitiques    CAN féminine 2025 Le Nigeria remporte son dixième titre    Des soldats sionistes prennent le contrôle du bateau transportant de l'aide humanitaire aux Ghazaouis    Keltoum, la doyenne de l'interprétation féminine    Célébration en musique du 185e anniversaire de la naissance de Tchaïkovski    Mohamed Meziane installe le nouveau secrétaire général du ministère    Sur la voie de la fidélité    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le parcours du combattant !
Consulat Algérien à Bobigny, Paris
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 11 - 2014

Le consulat algérien à Bobigny offre un spectacle honteux à plus d'un titre. Ce qui frappe en premier lieu c'est la très longue file qui déborde de très loin dans la rue. A l'approche du guichet externe, vous êtes saisis par les échanges de « gentillesses » entre les résidents et les employés du consulat qui ont tendance le plus souvent même à avoir le verbe haut.
Le consulat algérien à Bobigny offre un spectacle honteux à plus d'un titre. Ce qui frappe en premier lieu c'est la très longue file qui déborde de très loin dans la rue. A l'approche du guichet externe, vous êtes saisis par les échanges de « gentillesses » entre les résidents et les employés du consulat qui ont tendance le plus souvent même à avoir le verbe haut.
Depuis l'avènement du passeport biométrique les Algériens en France doivent se procurer le « fameux » S 12 pour constituer leur dossier. Et c'est là où le bât blesse car là commence le véritable calvaire pour les nationaux. La première démarche est de retirer un ticket que vous donneront les services du consulat mais pour se procurer ce sésame, les Algériens qui résident dans le 93 se pointent devant les bureaux aux alentours de trois heures, voire deux heures du matin en attendant l'ouverture des bureaux qui se fait à 8 h 30 du matin.
Pour cela ils viennent munis d'une chaise et d'un thermos de thé ou de café pour pouvoir braver le froid, d'autres restent dans leur voiture pour fermer de temps en temps les yeux tant ils sont gagnés par la fatigue pour prendre le « jeton ». Et c'est ainsi qu'ils défilent pour se mettre dans la liste des bénéficiaires du ticket. Entre temps la file grossit les gens s'agglutinent en maudissant ces conditions inhumaines et attendent patiemment leur tour en faisant contre mauvaise fortune bon coeur.
Très souvent le sort se ligue contre eux car la plupart du temps vers les coups de 5 ou 6 h du matin il n'y a plus de tickets à distribuer le plus souvent pour des gens qui ont fait le pied de grue depuis de longues heures. Et c'est là le ras le bol : « Je suis arrivée vers les 4 h du matin, j'ai fait la queue pour rien et il n'est pas dit que demain en refaisant le parcours du combattant je puisse obtenir ce ticket désespère ce sexagénaire ».
Une femme se joint à la conversation pour déverser toute sa colère : « C'est la troisième fois que je viens aux aurores pour repartir bredouille, ils ont un quota et puis ils nous renvoient avec des mots blessants ». A l'intérieur des locaux, les gens sont entassés dans de minuscules salles d'attente qui ne peuvent contenir tout le monde.
Certains stationnent dans les couloirs d'autres sont assis sur les marches des escaliers et les toilettes sont nauséabondes, du vrai bétail! Pour l'obtention du S 12, les employés du consulat vous en font baver et exigent que vous produisez un billet d'avion pour bien prouver la motivation du passeport biométrique.
Une femme qui venait d'accoucher et qui devait mettre son bébé sur son passeport s'est vu exiger qu'elle ramène son bébé de dix jours pour qu'on lui donne un ticket, une fois revenue, on n'a même pas jeté un regard sur l'enfant. « Ignominie » disent certains, de « l'inquisition » disent les autres, les esprits s'échauffent, les « amabilités » fusent et les agents de sécurité interviennent pour rétablir l'ordre avec des méthodes peu orthodoxes.
Certains en ont fait les frais en arrivant à l'aéroport Houari- Boumedienne, et ont été mis en détention pour trois ou quatre jours en cellule comme représailles à la pseudo-rébellion. Il ne faut pas perdre de vue que lorsqu'on est à l'intérieur du consulat on est en Algérie et donc soumis à certains diktats.
Ce qui est révoltant c'est que ces pratiques se reproduisent dans tous les autres consulats à Paris comme celui de Nanterre où ce n'est guère plus reluisant, idem à Pontoise et à un degré moindre celui de la rue d'Argentine 16e arrondissement oblige ! Est-ce la suppression du ministère de la Communauté établie à l'étranger qui a conduit à cette situation ?
L'ambassadeur d'Algérie à Paris connu pour sa rigueur devrait remettre de l'ordre dans la maison. Recadrer les employés des consulats qui manquent de tact et font dans l'insolence, de véritables malappris. Une situation générée par une bureaucratie idiote qui, si elle dérape, mettra le feu aux poudres
Depuis l'avènement du passeport biométrique les Algériens en France doivent se procurer le « fameux » S 12 pour constituer leur dossier. Et c'est là où le bât blesse car là commence le véritable calvaire pour les nationaux. La première démarche est de retirer un ticket que vous donneront les services du consulat mais pour se procurer ce sésame, les Algériens qui résident dans le 93 se pointent devant les bureaux aux alentours de trois heures, voire deux heures du matin en attendant l'ouverture des bureaux qui se fait à 8 h 30 du matin.
Pour cela ils viennent munis d'une chaise et d'un thermos de thé ou de café pour pouvoir braver le froid, d'autres restent dans leur voiture pour fermer de temps en temps les yeux tant ils sont gagnés par la fatigue pour prendre le « jeton ». Et c'est ainsi qu'ils défilent pour se mettre dans la liste des bénéficiaires du ticket. Entre temps la file grossit les gens s'agglutinent en maudissant ces conditions inhumaines et attendent patiemment leur tour en faisant contre mauvaise fortune bon coeur.
Très souvent le sort se ligue contre eux car la plupart du temps vers les coups de 5 ou 6 h du matin il n'y a plus de tickets à distribuer le plus souvent pour des gens qui ont fait le pied de grue depuis de longues heures. Et c'est là le ras le bol : « Je suis arrivée vers les 4 h du matin, j'ai fait la queue pour rien et il n'est pas dit que demain en refaisant le parcours du combattant je puisse obtenir ce ticket désespère ce sexagénaire ».
Une femme se joint à la conversation pour déverser toute sa colère : « C'est la troisième fois que je viens aux aurores pour repartir bredouille, ils ont un quota et puis ils nous renvoient avec des mots blessants ». A l'intérieur des locaux, les gens sont entassés dans de minuscules salles d'attente qui ne peuvent contenir tout le monde.
Certains stationnent dans les couloirs d'autres sont assis sur les marches des escaliers et les toilettes sont nauséabondes, du vrai bétail! Pour l'obtention du S 12, les employés du consulat vous en font baver et exigent que vous produisez un billet d'avion pour bien prouver la motivation du passeport biométrique.
Une femme qui venait d'accoucher et qui devait mettre son bébé sur son passeport s'est vu exiger qu'elle ramène son bébé de dix jours pour qu'on lui donne un ticket, une fois revenue, on n'a même pas jeté un regard sur l'enfant. « Ignominie » disent certains, de « l'inquisition » disent les autres, les esprits s'échauffent, les « amabilités » fusent et les agents de sécurité interviennent pour rétablir l'ordre avec des méthodes peu orthodoxes.
Certains en ont fait les frais en arrivant à l'aéroport Houari- Boumedienne, et ont été mis en détention pour trois ou quatre jours en cellule comme représailles à la pseudo-rébellion. Il ne faut pas perdre de vue que lorsqu'on est à l'intérieur du consulat on est en Algérie et donc soumis à certains diktats.
Ce qui est révoltant c'est que ces pratiques se reproduisent dans tous les autres consulats à Paris comme celui de Nanterre où ce n'est guère plus reluisant, idem à Pontoise et à un degré moindre celui de la rue d'Argentine 16e arrondissement oblige ! Est-ce la suppression du ministère de la Communauté établie à l'étranger qui a conduit à cette situation ?
L'ambassadeur d'Algérie à Paris connu pour sa rigueur devrait remettre de l'ordre dans la maison. Recadrer les employés des consulats qui manquent de tact et font dans l'insolence, de véritables malappris. Une situation générée par une bureaucratie idiote qui, si elle dérape, mettra le feu aux poudres


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.