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Des conditions déplorables
Service maternité du chu de Beni-Messous
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 12 - 2014

Deux femmes par lit, d'autres qui dorment avec leurs nouveaux-nés : le service gynécologie et maternité du CHU Issaad-Hassani de Beni Messous fonctionne au triple de ses capacités d'accueil. Le service ressemble à un bloc d'une cité universitaire pour filles, avec plusieurs lits dans des chambres exiguës.
Deux femmes par lit, d'autres qui dorment avec leurs nouveaux-nés : le service gynécologie et maternité du CHU Issaad-Hassani de Beni Messous fonctionne au triple de ses capacités d'accueil. Le service ressemble à un bloc d'une cité universitaire pour filles, avec plusieurs lits dans des chambres exiguës.
Par manque de places, des patientes s'étaient mises à deux sur le même lit alors que d'autres, malgré le risque, le partagent avec leurs nouveaux-nés, a-t-on constaté. Les femmes alitées déplorent à juste titre une prise en charge "médiocre" au niveau de ce bloc où le personnel ne serait pas à cheval sur l'hygiène notamment.
Quant à la direction de l'hôpital, elle explique cette situation par la grande pression qui s'exerce sur ce service. "Le service gynécologie et maternité du CHU Beni Messous dispose de 104 lits mais il fonctionne au triple de ses capacités réelles. Comme il n'existe pas de sectorisation dans ce domaine, on prend en charge toute personne qui sollicite l'hôpital.
On ne peut pas se permettre de renvoyer une patiente vers un autre établissement au risque de la voir accoucher dans la rue", explique à l'APS le directeur général de l'hôpital, Hachemi Chaouche. 12.000 naissances ont été enregistrées dans cet hôpital en 2013 contre 12.050 durant les 11 premiers mois de 2014, avec une moyenne de 25 naissances par jour, a détaillé M. Chaouche lors d'une visite d'inspection de la commission santé de l'Assemblée populaire de la wilaya (APW) d'Alger, conduite par sa présidente, Houria Oulebsir. Les femmes qui accouchent dans ce CHU viennent de la wilaya d'Alger mais également des autres wilayas.
M. Chaouche fait remarquer que des patientes, qui résident pourtant à proximité d'autres CHU dotés de maternité, comme celui de Mustapha-Pacha qu'il avait dirigé, préfèrent se rendre à la maternité de l'hôpital Issaad Hassani. Pourquoi ? "Quand on les interroge sur les raisons qui les ont amené à venir à Beni Messous, elles répondent que c'est là qu'elles se sentent à l'aise.
C'est généralement des femmes qui avaient déjà accouché d'un premier enfant dans cet hôpital", qui tiennent ce raisonnement, explique-til. Pour la présidente de la commission santé de l'APW, tous les services de maternité à Alger enregistrent une pression que les autorités ne peuvent atténuer qu'en ouvrant de nouvelles structures.
"La pression sur les maternités de la capitale, dans les secteurs privé et public, est connue depuis des années. La wilaya dispose de trois nouveaux projets de maternité. Tant que ces projets ne sont pas réalisés, on ne pourra rien régler et la situation demeurera en l'état", a souligné Mme Oulebsir à l'APS.
Trois projets de maternité de 150 lits chacune ont été inscrits en 2008 au profit de la wilaya d'Alger et aucun d'eux n'a été réceptionné à ce jour, a-t-elle déploré. Le chantier le plus avancé est celui de Douera, inspecté en juin dernier par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, qui avait exigé sa réception avant la fin 2014. Mme Oulebsir a dit ne ''pas être en mesure de donner de détails sur ces projets, qui enregistrent un grand retard dans leur réalisation".
Par manque de places, des patientes s'étaient mises à deux sur le même lit alors que d'autres, malgré le risque, le partagent avec leurs nouveaux-nés, a-t-on constaté. Les femmes alitées déplorent à juste titre une prise en charge "médiocre" au niveau de ce bloc où le personnel ne serait pas à cheval sur l'hygiène notamment.
Quant à la direction de l'hôpital, elle explique cette situation par la grande pression qui s'exerce sur ce service. "Le service gynécologie et maternité du CHU Beni Messous dispose de 104 lits mais il fonctionne au triple de ses capacités réelles. Comme il n'existe pas de sectorisation dans ce domaine, on prend en charge toute personne qui sollicite l'hôpital.
On ne peut pas se permettre de renvoyer une patiente vers un autre établissement au risque de la voir accoucher dans la rue", explique à l'APS le directeur général de l'hôpital, Hachemi Chaouche. 12.000 naissances ont été enregistrées dans cet hôpital en 2013 contre 12.050 durant les 11 premiers mois de 2014, avec une moyenne de 25 naissances par jour, a détaillé M. Chaouche lors d'une visite d'inspection de la commission santé de l'Assemblée populaire de la wilaya (APW) d'Alger, conduite par sa présidente, Houria Oulebsir. Les femmes qui accouchent dans ce CHU viennent de la wilaya d'Alger mais également des autres wilayas.
M. Chaouche fait remarquer que des patientes, qui résident pourtant à proximité d'autres CHU dotés de maternité, comme celui de Mustapha-Pacha qu'il avait dirigé, préfèrent se rendre à la maternité de l'hôpital Issaad Hassani. Pourquoi ? "Quand on les interroge sur les raisons qui les ont amené à venir à Beni Messous, elles répondent que c'est là qu'elles se sentent à l'aise.
C'est généralement des femmes qui avaient déjà accouché d'un premier enfant dans cet hôpital", qui tiennent ce raisonnement, explique-til. Pour la présidente de la commission santé de l'APW, tous les services de maternité à Alger enregistrent une pression que les autorités ne peuvent atténuer qu'en ouvrant de nouvelles structures.
"La pression sur les maternités de la capitale, dans les secteurs privé et public, est connue depuis des années. La wilaya dispose de trois nouveaux projets de maternité. Tant que ces projets ne sont pas réalisés, on ne pourra rien régler et la situation demeurera en l'état", a souligné Mme Oulebsir à l'APS.
Trois projets de maternité de 150 lits chacune ont été inscrits en 2008 au profit de la wilaya d'Alger et aucun d'eux n'a été réceptionné à ce jour, a-t-elle déploré. Le chantier le plus avancé est celui de Douera, inspecté en juin dernier par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, qui avait exigé sa réception avant la fin 2014. Mme Oulebsir a dit ne ''pas être en mesure de donner de détails sur ces projets, qui enregistrent un grand retard dans leur réalisation".


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