Le village traditionnel Aourir, situé dans la commune d'Ifigha (daïra d'Azazga) et la maison natale du colonel Sadek (1920-2011), située au village Aït Berdjel, dans la commune des Ouadhias, ont été proposés au classement comme patrimoine national culturel et historique, a-t-on appris, lundi, auprès de la direction de la culture de Tizi-Ouzou. Le village traditionnel Aourir, situé dans la commune d'Ifigha (daïra d'Azazga) et la maison natale du colonel Sadek (1920-2011), située au village Aït Berdjel, dans la commune des Ouadhias, ont été proposés au classement comme patrimoine national culturel et historique, a-t-on appris, lundi, auprès de la direction de la culture de Tizi-Ouzou. Cette démarche de classement du village traditionnel Aourir, témoin de l'architecture vernaculaire et du savoir-faire local, et de la demeure du colonel Sadek, comme monument à caractère historique relatif à la lutte de libération nationale, s'inscrit dans une démarche de protection et de sauvegarde du patrimoine culturel de la wilaya, initiée par la direction de la culture, a-t-on précisé de même source. Le village Aourir, dont le périmètre de classement s'étend sur une superficie de 7.6 ha, "fut la première capitale des Aït El-Kadi, fondateur du royaume de Koukou. En 1632, Hend Oul Kadi, fils d'Amar Oul Kadi successeur du trône de son père, préféra reprendre Aourir comme capitale de son gouvernorat", informe le dossier de classement de ce village en secteur sauvegardé déposé par la direction de la culture. S'agissant de la maison du colonel de la Révolution, Sadek (de son vrai nom Slimane Dehilès), d'une architecture traditionnelle kabyle, celle-ci est d'une superficie de 88 m2 et constituée d'un sous-sol et d'un rez-de-chaussée avec une cour. Inhabitée depuis 1983, elle s'est dégradée. En septembre 2013 le neveu du colonel, en l'occurrence Dehiles Mouloud y a effectué quelques travaux de restauration (réparation de la toiture, renouvellement de la conduite d'eau potable et réparation de l'assainissement entre autres). Son état de conservation est moyen, selon le dossier de classement communiqué par la direction de la culture. Les dossiers de classement de ces deux sites ont été proposés le 24 décembre 2014, devant la commission de wilaya des biens culturels, qui les a approuvés. "A cet effet, ils sont inscrits sur la liste de l'inventaire supplémentaire des biens culturels de la wilaya", a-t-on observé. Cette démarche de classement du village traditionnel Aourir, témoin de l'architecture vernaculaire et du savoir-faire local, et de la demeure du colonel Sadek, comme monument à caractère historique relatif à la lutte de libération nationale, s'inscrit dans une démarche de protection et de sauvegarde du patrimoine culturel de la wilaya, initiée par la direction de la culture, a-t-on précisé de même source. Le village Aourir, dont le périmètre de classement s'étend sur une superficie de 7.6 ha, "fut la première capitale des Aït El-Kadi, fondateur du royaume de Koukou. En 1632, Hend Oul Kadi, fils d'Amar Oul Kadi successeur du trône de son père, préféra reprendre Aourir comme capitale de son gouvernorat", informe le dossier de classement de ce village en secteur sauvegardé déposé par la direction de la culture. S'agissant de la maison du colonel de la Révolution, Sadek (de son vrai nom Slimane Dehilès), d'une architecture traditionnelle kabyle, celle-ci est d'une superficie de 88 m2 et constituée d'un sous-sol et d'un rez-de-chaussée avec une cour. Inhabitée depuis 1983, elle s'est dégradée. En septembre 2013 le neveu du colonel, en l'occurrence Dehiles Mouloud y a effectué quelques travaux de restauration (réparation de la toiture, renouvellement de la conduite d'eau potable et réparation de l'assainissement entre autres). Son état de conservation est moyen, selon le dossier de classement communiqué par la direction de la culture. Les dossiers de classement de ces deux sites ont été proposés le 24 décembre 2014, devant la commission de wilaya des biens culturels, qui les a approuvés. "A cet effet, ils sont inscrits sur la liste de l'inventaire supplémentaire des biens culturels de la wilaya", a-t-on observé.