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Sur les traces du mouvement théâtral amateur
Tigditt, quand le théâtre s'emballe, d'Aziz Mouats, aux éditions APIC
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 02 - 2015

Si le théâtre constitue à la fin du XIXe siècle une greffe dans le paysage culturel du Maghreb, il se révèle très rapidement comme une entreprise mémorielle dans sa pratique artistique et, plus tard, fondera sa légitimité sociale et imposera son parcours historique comme un art majeur.
Si le théâtre constitue à la fin du XIXe siècle une greffe dans le paysage culturel du Maghreb, il se révèle très rapidement comme une entreprise mémorielle dans sa pratique artistique et, plus tard, fondera sa légitimité sociale et imposera son parcours historique comme un art majeur.
Il contribuera à illustrer des représentations de périodes historiques et à proposer plusieurs modes d'expression artistique du fait historique : drames historiques, épopées, théâtre documentaire, etc. Cette sphère artistique a donné lieu également, en Algérie, à un exercice de restitution de la mémoire historique qu'a mené Aziz Mouats pour en décrire son émergence et son évolution à travers un ouvrage intitulé Tigditt, quand le théâtre s'emballe, parue aux éditions Apic.
Dans une sortie inédite, Aziz Mouats aborde 47 ans d'histoire de ce festival, sa naissance, ses concepteurs, ses hauts et ses bas. "Une glorieuse manifestation associée à l'histoire du pays, le premier festival de l'Algérie indépendante", a-t-il souligné à l'APS. L'auteur met également en exergue, sans exception, tous les personnages ayant fait du festival une réalité et revient sur toutes les tentatives de récupération et de délocalisation du festival.
Selon lui, le festival de Mostaganem n'est pas une réplique du festival d'Avignon, comme se plaisent beaucoup à le dire. "Il est bel et bien Algérien, d'essence, d'histoire, de tripes et de background. Son parcours et son combat pour la survie font de lui un festival unique en son genre." Le festival, raconte Azziz Mouats, avait pour siège le célèbre café Marhaba, une autre preuve de sa popularité.
Le café a connu les grands noms du théâtre : Abdelkader Alloula, Mustapha Kateb, Denis Martinez et bien d'autres. L'auteur met en exergue, en outre, tous les personnages qui ont contribué à la création du festival, donnant des éclairages sur le rôle de chacun d'eux : Abdelkader Benaïssa, Hocine Hamadou et Abdelkader Benderdouche, entre autres. Aziz Mouats rend également hommage à la population qui a soutenu le festival à ses débuts difficiles. "Personne ne voulait, ne pouvait se soustraire à ce large mouvement de générosité", écrit-il.
L'auteur raconte également la rencontre de Si Djillali, un travailleur des ponts et chaussées passionné pour le quatrième art avec Ould Abderahmane Kaki, icône du théâtre algérien. Deux hommes qui sont devenus inséparables et qui ont fait route ensemble unis par l'amour du théâtre. L'auteur n'omet pas également d'indiquer que le festival a donné la chance de se produire à toutes les troupes, même au plus mauvaises. "Pour les organisateurs, l'essentiel devait être le commencement et non la fin. Et ils n'ont jamais été déçus.
De nombreuses troupes sont revenues dans les éditions suivantes avec des spectacles meilleurs", écrit-il. Kamel Bendimered, ex-journaliste et critique de théâtre et dramaturge a, dans la préface du livre, qualifié l'auteur Aziz Mouats de "brouilleur de pistes déployant ses ailes sur plusieurs territoires". Agronome de formation et journaliste de profession, il est, selon lui, "militant de la mémoire, exhibant sans jamais se lasser des noms oubliés".
"Par ces qualités, Aziz Mouats était, en quelque sorte, programmé pour entreprendre un projet ingrat, mais ô combien gratifiant, devant lequel des esprits courageux mais pas téméraires ont baissé les bras", écrit M. Bendimered, ajoutant "en lisant l'oeuvre de Mouats, on se rend compte que Mostaganem est un melting pot culturel: théâtre, chaâbi, bédoui, andalous, arts plastiques à où tout converge vers Tigditt, grand quartier populaire, un village de pêcheurs qui a enfanté un grand festival". Né à Skikda en 1950, Aziz Mouats est agronome (ITAde Mostaganem, docteur de l'Université de Rennes) et journaliste. Féru d'histoire de l'Algérie, il est également un grand amateur de théâtre et de poésie arabe classique.
Il contribuera à illustrer des représentations de périodes historiques et à proposer plusieurs modes d'expression artistique du fait historique : drames historiques, épopées, théâtre documentaire, etc. Cette sphère artistique a donné lieu également, en Algérie, à un exercice de restitution de la mémoire historique qu'a mené Aziz Mouats pour en décrire son émergence et son évolution à travers un ouvrage intitulé Tigditt, quand le théâtre s'emballe, parue aux éditions Apic.
Dans une sortie inédite, Aziz Mouats aborde 47 ans d'histoire de ce festival, sa naissance, ses concepteurs, ses hauts et ses bas. "Une glorieuse manifestation associée à l'histoire du pays, le premier festival de l'Algérie indépendante", a-t-il souligné à l'APS. L'auteur met également en exergue, sans exception, tous les personnages ayant fait du festival une réalité et revient sur toutes les tentatives de récupération et de délocalisation du festival.
Selon lui, le festival de Mostaganem n'est pas une réplique du festival d'Avignon, comme se plaisent beaucoup à le dire. "Il est bel et bien Algérien, d'essence, d'histoire, de tripes et de background. Son parcours et son combat pour la survie font de lui un festival unique en son genre." Le festival, raconte Azziz Mouats, avait pour siège le célèbre café Marhaba, une autre preuve de sa popularité.
Le café a connu les grands noms du théâtre : Abdelkader Alloula, Mustapha Kateb, Denis Martinez et bien d'autres. L'auteur met en exergue, en outre, tous les personnages qui ont contribué à la création du festival, donnant des éclairages sur le rôle de chacun d'eux : Abdelkader Benaïssa, Hocine Hamadou et Abdelkader Benderdouche, entre autres. Aziz Mouats rend également hommage à la population qui a soutenu le festival à ses débuts difficiles. "Personne ne voulait, ne pouvait se soustraire à ce large mouvement de générosité", écrit-il.
L'auteur raconte également la rencontre de Si Djillali, un travailleur des ponts et chaussées passionné pour le quatrième art avec Ould Abderahmane Kaki, icône du théâtre algérien. Deux hommes qui sont devenus inséparables et qui ont fait route ensemble unis par l'amour du théâtre. L'auteur n'omet pas également d'indiquer que le festival a donné la chance de se produire à toutes les troupes, même au plus mauvaises. "Pour les organisateurs, l'essentiel devait être le commencement et non la fin. Et ils n'ont jamais été déçus.
De nombreuses troupes sont revenues dans les éditions suivantes avec des spectacles meilleurs", écrit-il. Kamel Bendimered, ex-journaliste et critique de théâtre et dramaturge a, dans la préface du livre, qualifié l'auteur Aziz Mouats de "brouilleur de pistes déployant ses ailes sur plusieurs territoires". Agronome de formation et journaliste de profession, il est, selon lui, "militant de la mémoire, exhibant sans jamais se lasser des noms oubliés".
"Par ces qualités, Aziz Mouats était, en quelque sorte, programmé pour entreprendre un projet ingrat, mais ô combien gratifiant, devant lequel des esprits courageux mais pas téméraires ont baissé les bras", écrit M. Bendimered, ajoutant "en lisant l'oeuvre de Mouats, on se rend compte que Mostaganem est un melting pot culturel: théâtre, chaâbi, bédoui, andalous, arts plastiques à où tout converge vers Tigditt, grand quartier populaire, un village de pêcheurs qui a enfanté un grand festival". Né à Skikda en 1950, Aziz Mouats est agronome (ITAde Mostaganem, docteur de l'Université de Rennes) et journaliste. Féru d'histoire de l'Algérie, il est également un grand amateur de théâtre et de poésie arabe classique.


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