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A la recherche d'une coopération "ambitieuse"
Relation entre la France et l'Afrique
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 02 - 2015

Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a souligné vendredi à Paris la nécessité de poser des "fondations nouvelles" pour une coopération "ambitieuse" entre la France et l'Afrique.
Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a souligné vendredi à Paris la nécessité de poser des "fondations nouvelles" pour une coopération "ambitieuse" entre la France et l'Afrique.
"Il est essentiel de poser des fondations nouvelles à la coopération franco- africaine qui se doit d'être ambitieuse pour déboucher sur une prospérité partagée", a indiqué M. Messahel dans une allocution à l'occasion du forum France- Afrique sur "la croissance partagée".
Il a estimé qu'un partenariat "conçu sur ces bases, en tirant parti des atouts et du potentiel respectifs, s'avère essentiel pour une communauté d'intérêts à long terme". Rappelant que ce partenariat s'inscrit dans le prolongement du sommet de l'Elysée qui a articulé une vision globale des enjeux de sécurité et de développement", M. Messahel a fait remarquer que la présence du président François Hollande à ce forum "témoigne de la disponibilité de la France à travailler conjointement avec l'Afrique pour des relations exemplaires".
Soulignant que "des relations économiques internationales gagnant gagnant constitueront la meilleure garantie pour une ère durable de sécurité et de bien être pour tous les peuples", le ministre délégué a fait part de "la détermination réciproque (de la France et de l'Afrique) d'aller de l'avant et de définir ensemble de nouvelles politiques de coopération permettant de donner corps et consistance à ce grand dessein". "L'enjeu fondamental est de s'épauler mutuellement pour relever les défis résultant d'une mondialisation non maîtrisée", a-t-il dit, relevant que "la complémentarité entre les économies française et africaine offre des opportunités de solution".
L'Afrique qui connaît depuis plus d'une décennie une reprise économique, est appelée à "relever les défis d'une transformation structurelle de ses économies pour réduire la vulnérabilité à la volatilité des cours des matières premières d'exportation et d'un accroissement de l'offre d'emplois pour répondre à une demande estimée à près de 10 millions par an", a-t-il expliqué. La présence du président François Hollande à ce forum témoigne de la disponibilité de la France à travailler conjointement avec l'Afrique pour des relations exemplaires, a indiqué M. Messahel.
De son côté, la France qui dispose d'une économie diversifiée, doit, quant à elle, "relever les défis d'un ralentissement de sa croissance et de décrue du chômage dans un contexte mondial en mutation accélérée". "La France et l'Afrique ont, dès lors, tout à gagner d'initiatives audacieuses pour mettre la valorisation de leur potentiel économique au service d'une croissance partagée. En contribuant à l'accélération de la croissance de l'Afrique, la France y trouvera des sources additionnelles pour sa propre croissance", a encore souligné Messahel.
Citant les infrastructures, l'agriculture, l'industrie, le développement humain et les services comme des domaines "prometteurs" pour un partenariat "dynamique" assurant une densification des relations économiques franco-africaines, le ministre délégué a considéré que "l'investissement devra être naturellement l'axe directeur d'un tel partenariat, dans une économie mondiale dominée par un redéploiement international des activités". Dans cette optique, M. Messahel a mis en avant l'"excellent" rapport français sur un "partenariat pour l'avenir" qui présente 15 propositions "judicieuses" à même de "répondre aux priorités et aux besoins de l'Afrique et accompagner ses efforts".
Il a souligné, à cet égard, l'un des aspects importants de ce rapport pour un partenariat rénové, estimant que l'investissement "peut se réaliser selon diverses modalités, qu'il s'agisse de concessions ou de création de filiales, de partenariat public-privé ou d'achat d'obligations, de coproduction ou d'accord de coopération industrielle".
"Des améliorations ont été, à cet effet, apportées ces dernières années au régime français des investissements à l'extérieur et aux régimes africains des investissements internationaux", a précisé le ministre délégué, ajoutant que "des efforts sont, cependant, à intensifier, de part et d'autre, pour favoriser une dynamique volontariste et durable des investissements".
"Cela nécessite aussi de faire davantage de l'aide publique française un des leviers de promotion des investissements privés, d'accroître les facilités d'accès au crédit aux entreprises pour leur assurer des assises financières suffisantes à l'investissement, particulièrement pour les petites et moyennes entreprises et, enfin, de faciliter des prises de participation d'institutions financières publiques et privées dans des entreprises à l'extérieur", a-t-il poursuivi.
Messahel a, en outre, appelé à "renforcer les instruments existants de financement ou d'en créer d'autres tant en France qu'en Afrique", estimant que "l'expérience avérée de la France dans ces domaines, pourrait contribuer à une plus grande mobilisation des ressources africaines à travers notamment des mécanismes de capital investissement, de promotion des valeurs mobilières et de garantie des crédits".
"Il est essentiel de poser des fondations nouvelles à la coopération franco- africaine qui se doit d'être ambitieuse pour déboucher sur une prospérité partagée", a indiqué M. Messahel dans une allocution à l'occasion du forum France- Afrique sur "la croissance partagée".
Il a estimé qu'un partenariat "conçu sur ces bases, en tirant parti des atouts et du potentiel respectifs, s'avère essentiel pour une communauté d'intérêts à long terme". Rappelant que ce partenariat s'inscrit dans le prolongement du sommet de l'Elysée qui a articulé une vision globale des enjeux de sécurité et de développement", M. Messahel a fait remarquer que la présence du président François Hollande à ce forum "témoigne de la disponibilité de la France à travailler conjointement avec l'Afrique pour des relations exemplaires".
Soulignant que "des relations économiques internationales gagnant gagnant constitueront la meilleure garantie pour une ère durable de sécurité et de bien être pour tous les peuples", le ministre délégué a fait part de "la détermination réciproque (de la France et de l'Afrique) d'aller de l'avant et de définir ensemble de nouvelles politiques de coopération permettant de donner corps et consistance à ce grand dessein". "L'enjeu fondamental est de s'épauler mutuellement pour relever les défis résultant d'une mondialisation non maîtrisée", a-t-il dit, relevant que "la complémentarité entre les économies française et africaine offre des opportunités de solution".
L'Afrique qui connaît depuis plus d'une décennie une reprise économique, est appelée à "relever les défis d'une transformation structurelle de ses économies pour réduire la vulnérabilité à la volatilité des cours des matières premières d'exportation et d'un accroissement de l'offre d'emplois pour répondre à une demande estimée à près de 10 millions par an", a-t-il expliqué. La présence du président François Hollande à ce forum témoigne de la disponibilité de la France à travailler conjointement avec l'Afrique pour des relations exemplaires, a indiqué M. Messahel.
De son côté, la France qui dispose d'une économie diversifiée, doit, quant à elle, "relever les défis d'un ralentissement de sa croissance et de décrue du chômage dans un contexte mondial en mutation accélérée". "La France et l'Afrique ont, dès lors, tout à gagner d'initiatives audacieuses pour mettre la valorisation de leur potentiel économique au service d'une croissance partagée. En contribuant à l'accélération de la croissance de l'Afrique, la France y trouvera des sources additionnelles pour sa propre croissance", a encore souligné Messahel.
Citant les infrastructures, l'agriculture, l'industrie, le développement humain et les services comme des domaines "prometteurs" pour un partenariat "dynamique" assurant une densification des relations économiques franco-africaines, le ministre délégué a considéré que "l'investissement devra être naturellement l'axe directeur d'un tel partenariat, dans une économie mondiale dominée par un redéploiement international des activités". Dans cette optique, M. Messahel a mis en avant l'"excellent" rapport français sur un "partenariat pour l'avenir" qui présente 15 propositions "judicieuses" à même de "répondre aux priorités et aux besoins de l'Afrique et accompagner ses efforts".
Il a souligné, à cet égard, l'un des aspects importants de ce rapport pour un partenariat rénové, estimant que l'investissement "peut se réaliser selon diverses modalités, qu'il s'agisse de concessions ou de création de filiales, de partenariat public-privé ou d'achat d'obligations, de coproduction ou d'accord de coopération industrielle".
"Des améliorations ont été, à cet effet, apportées ces dernières années au régime français des investissements à l'extérieur et aux régimes africains des investissements internationaux", a précisé le ministre délégué, ajoutant que "des efforts sont, cependant, à intensifier, de part et d'autre, pour favoriser une dynamique volontariste et durable des investissements".
"Cela nécessite aussi de faire davantage de l'aide publique française un des leviers de promotion des investissements privés, d'accroître les facilités d'accès au crédit aux entreprises pour leur assurer des assises financières suffisantes à l'investissement, particulièrement pour les petites et moyennes entreprises et, enfin, de faciliter des prises de participation d'institutions financières publiques et privées dans des entreprises à l'extérieur", a-t-il poursuivi.
Messahel a, en outre, appelé à "renforcer les instruments existants de financement ou d'en créer d'autres tant en France qu'en Afrique", estimant que "l'expérience avérée de la France dans ces domaines, pourrait contribuer à une plus grande mobilisation des ressources africaines à travers notamment des mécanismes de capital investissement, de promotion des valeurs mobilières et de garantie des crédits".


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