La scène politique nationale est en ébullition. Sur fond d'initiatives politiques des uns et des autres les polémiques font parfois rage. Si le FFS a subi les foudres d'une partie de l'opposition à cause de son initiative d'une conférence nationale de consensus, qui n'a pas aussi suscité l'adhésion des partis relais du pouvoir, c'est maintenant au tour du MSP d'être exposé aux tirs croisés et aux critiques. La scène politique nationale est en ébullition. Sur fond d'initiatives politiques des uns et des autres les polémiques font parfois rage. Si le FFS a subi les foudres d'une partie de l'opposition à cause de son initiative d'une conférence nationale de consensus, qui n'a pas aussi suscité l'adhésion des partis relais du pouvoir, c'est maintenant au tour du MSP d'être exposé aux tirs croisés et aux critiques. En annonçant son intention d'initier des « consultations » avec l'ensemble de la classe politique, y compris donc avec le pouvoir. Le parti, que dirige Abderrazak Mokri, s'est non seulement attiré quelques griefs dans son propre camp, à savoir la CNLTD, mais aussi et surtout les foudres du FLN. Entre les deux partis c'est en effet la guerre de mots. Bien avant le début des « consultations » du MSP, dont les contours restent pour le moment assez flous puisque aucun détail n'a été fourni par le mouvement, le FLN a pris d'ores et déjà ses distances. Le vieux parti ne s'est pas contenté d'un simple rejet de cette initiative, mais il a déclenché les hostilités avec le MSP. « Le FLN ne fait pas le facteur» a répondu le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, en précisant que si le MSP « veut contacter le pouvoir il n'a qu'à prendre langue avec les institutions du pays ». Comprendre, le FLN ne servira pas de courroie de transmission entre le MSP et le pouvoir. Des propos qui indiquent clairement aussi que le FLN n'est pas enthousiasmé par cette nouvelle initiative du MSP D'où ce rejet à peine voilé d'une démarche à travers laquelle le MSP voulait, comme cela a été explicitement indiqué par son premier dirigeant , « cocréancé » le FFS et casser son monopole de toute initiative en direction du pouvoir. Le chargé de la communication au FLN, Saïd Bouhadja, monte à son tour au créneau pour fustiger l'initiative du MSP avec des propos assez durs. Bouhadja, faisant sans doute allusion au mouvement des Frères musulmans, accuse en effet le MSP d'être au service de parties étrangères. Ne restant pas les bras croisés le MSP rétorque à son tour à ces accusations. « Ce parti et ses dirigeants n'arrivent pas à sortir du cocon du parti unique » nous a indiqué hier un cadre dirigeant du MSP. Et d'ajouter que « le FLN, au lieu de donner de l'espoir aux Algériens en répondant positivement à leurs aspirations ne cesse de se retrancher derrière le sacrosaint principe de la légitimité, alors que nous savons que les élections ne sont ni transparentes, ni démocratiques ». Il est évident que cette passe d'armes entre les deux partis est en soi un prélude à l'échec de la démarche du MSP. En réagissant de la sorte le FLN ferme la porte au nez du mouvement islamiste. Une position qui risque fort d'être adoptée par les alliés du vieux parti qui, pour l'heure, observent amusés cette polémique. Il est aussi évident que le MSP ne va pas susciter la sympathie de la CNLTD ou du pôle du changement. Ces deux groupes font partie de l'Instance de coordination et de suivi de l'opposition (ICSO) qui parraine déjà une initiative politique, à laquelle adhère, faut-il le rappeler, le MSP. Ce parti n'ignorait pas que son pari était risqué. D'où les interrogations sur les vrais motifs ayant guidé sa conduite En annonçant son intention d'initier des « consultations » avec l'ensemble de la classe politique, y compris donc avec le pouvoir. Le parti, que dirige Abderrazak Mokri, s'est non seulement attiré quelques griefs dans son propre camp, à savoir la CNLTD, mais aussi et surtout les foudres du FLN. Entre les deux partis c'est en effet la guerre de mots. Bien avant le début des « consultations » du MSP, dont les contours restent pour le moment assez flous puisque aucun détail n'a été fourni par le mouvement, le FLN a pris d'ores et déjà ses distances. Le vieux parti ne s'est pas contenté d'un simple rejet de cette initiative, mais il a déclenché les hostilités avec le MSP. « Le FLN ne fait pas le facteur» a répondu le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, en précisant que si le MSP « veut contacter le pouvoir il n'a qu'à prendre langue avec les institutions du pays ». Comprendre, le FLN ne servira pas de courroie de transmission entre le MSP et le pouvoir. Des propos qui indiquent clairement aussi que le FLN n'est pas enthousiasmé par cette nouvelle initiative du MSP D'où ce rejet à peine voilé d'une démarche à travers laquelle le MSP voulait, comme cela a été explicitement indiqué par son premier dirigeant , « cocréancé » le FFS et casser son monopole de toute initiative en direction du pouvoir. Le chargé de la communication au FLN, Saïd Bouhadja, monte à son tour au créneau pour fustiger l'initiative du MSP avec des propos assez durs. Bouhadja, faisant sans doute allusion au mouvement des Frères musulmans, accuse en effet le MSP d'être au service de parties étrangères. Ne restant pas les bras croisés le MSP rétorque à son tour à ces accusations. « Ce parti et ses dirigeants n'arrivent pas à sortir du cocon du parti unique » nous a indiqué hier un cadre dirigeant du MSP. Et d'ajouter que « le FLN, au lieu de donner de l'espoir aux Algériens en répondant positivement à leurs aspirations ne cesse de se retrancher derrière le sacrosaint principe de la légitimité, alors que nous savons que les élections ne sont ni transparentes, ni démocratiques ». Il est évident que cette passe d'armes entre les deux partis est en soi un prélude à l'échec de la démarche du MSP. En réagissant de la sorte le FLN ferme la porte au nez du mouvement islamiste. Une position qui risque fort d'être adoptée par les alliés du vieux parti qui, pour l'heure, observent amusés cette polémique. Il est aussi évident que le MSP ne va pas susciter la sympathie de la CNLTD ou du pôle du changement. Ces deux groupes font partie de l'Instance de coordination et de suivi de l'opposition (ICSO) qui parraine déjà une initiative politique, à laquelle adhère, faut-il le rappeler, le MSP. Ce parti n'ignorait pas que son pari était risqué. D'où les interrogations sur les vrais motifs ayant guidé sa conduite