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L'UGTA dit "non" à la Banque mondiale
A propos des transferts sociaux
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 09 - 2015

La chute des prix du pétrole et ses répercussions sur les recettes en devises du pays a amené des organisations financières internationales à émettre nombre de recommandations à l'adresse du gouvernement algérien.
La chute des prix du pétrole et ses répercussions sur les recettes en devises du pays a amené des organisations financières internationales à émettre nombre de recommandations à l'adresse du gouvernement algérien.
Les organisations de Bretton Woods, à savoir le FMI et la Banque mondiale, ont ainsi recommandé au gouvernement algérien de réduire la facture des subventions et des transferts sociaux. Ces recommandations n'ont pas été du goût, non seulement du gouvernement algérien, mais aussi de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA).
La centrale syndicale a en effet exprimé une ferme opposition aux conseils de la Banque mondiale. "Nous demandons aux experts des institutions financières internationales de nous dispenser de certains conseils qui, pour nous, n'apportent aucune plusvalue" indique l'UGTA dans un communiqué rendu public avant-hier jeudi en précisant que l'organisation syndicale refuse "toute ingérence dans la gestion des transferts sociaux en Algérie" estimant par ailleurs que "le point de vue" de la Banque mondiale est mal à propos.
L'UGTA considère que "la question des transferts sociaux, telle que soulevée par la Banque mondiale, les dits commentaires et conseils, ne reflètent nullement aujourd'hui la réalité sociale et sociologique de l'Algérie". Et au communiqué de la centrale syndicale de préciser que "les transferts sociaux font partie d'une culture de l'Etat algérien à l'endroit des catégories démunies, et ces transferts sociaux leur permettent de faire face à la vie quotidienne".
La Banque mondiale, à travers ses experts, ne cesse d'appeler le gouvernement algérien, notamment depuis la dégringolade des prix du pétrole, à réduire l'enveloppe financière consacrée aux trasferts spéciaux ainsi que les subventions à certain produits.
Il y a juste quelques mois cette institution financière internationale estimait que "les subventions, d'inspiration vertueuse dans un contexte de recherche d'équité sociale, se sont avérées, au fil des années, non seulement insoutenables pour les finances publiques, mais dans bien des cas détournées de leur objectif réel, au point de créer des effets pervers pour l'ensemble de la communauté".
Prenant l'exemple des subventions au prix du carburant la Banque mondiale estime que "les subventions à l'énergie auraient coûté au Trésor public environ 20 milliards de dollars en 2014, ce qui représente le tiers du budget annuel de l'Etat".
Le FMI a abondé dans le même sens en recommandant au gouvernement algérien de privilégier "des transferts ciblés" en vue de protéger les couches défavorisées et de supprimer en parallèle les subventions aux produits énergétiques et à certains biens alimentaires qui profitent actuellement aussi bien aux riches qu'aux pauvres. "Encore une fois, nous souhaitons que les institutions financières internationales ne s'immiscent plus dans les politiques sociales de notre pays", indique l'UGTA.
Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a lui aussi répondu aux mêmes recommandations émises par le FMI. Lors de la présentation, jeudi du projet de loi de finances complémentaire 2015 devant les députés de l'APN, Benkhalfa, qui a reçu une délégation du FI qui séjourne à Alger, a indiqué que le "gouvernement ne va pas toucher aux subventions sur l'eau, le gaz et les aliments de consommation. Nous avons dit au FMI qu'un changement brutal est synonyme d'un grand danger. Le changement doit se faire de manière progressive".
Les organisations de Bretton Woods, à savoir le FMI et la Banque mondiale, ont ainsi recommandé au gouvernement algérien de réduire la facture des subventions et des transferts sociaux. Ces recommandations n'ont pas été du goût, non seulement du gouvernement algérien, mais aussi de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA).
La centrale syndicale a en effet exprimé une ferme opposition aux conseils de la Banque mondiale. "Nous demandons aux experts des institutions financières internationales de nous dispenser de certains conseils qui, pour nous, n'apportent aucune plusvalue" indique l'UGTA dans un communiqué rendu public avant-hier jeudi en précisant que l'organisation syndicale refuse "toute ingérence dans la gestion des transferts sociaux en Algérie" estimant par ailleurs que "le point de vue" de la Banque mondiale est mal à propos.
L'UGTA considère que "la question des transferts sociaux, telle que soulevée par la Banque mondiale, les dits commentaires et conseils, ne reflètent nullement aujourd'hui la réalité sociale et sociologique de l'Algérie". Et au communiqué de la centrale syndicale de préciser que "les transferts sociaux font partie d'une culture de l'Etat algérien à l'endroit des catégories démunies, et ces transferts sociaux leur permettent de faire face à la vie quotidienne".
La Banque mondiale, à travers ses experts, ne cesse d'appeler le gouvernement algérien, notamment depuis la dégringolade des prix du pétrole, à réduire l'enveloppe financière consacrée aux trasferts spéciaux ainsi que les subventions à certain produits.
Il y a juste quelques mois cette institution financière internationale estimait que "les subventions, d'inspiration vertueuse dans un contexte de recherche d'équité sociale, se sont avérées, au fil des années, non seulement insoutenables pour les finances publiques, mais dans bien des cas détournées de leur objectif réel, au point de créer des effets pervers pour l'ensemble de la communauté".
Prenant l'exemple des subventions au prix du carburant la Banque mondiale estime que "les subventions à l'énergie auraient coûté au Trésor public environ 20 milliards de dollars en 2014, ce qui représente le tiers du budget annuel de l'Etat".
Le FMI a abondé dans le même sens en recommandant au gouvernement algérien de privilégier "des transferts ciblés" en vue de protéger les couches défavorisées et de supprimer en parallèle les subventions aux produits énergétiques et à certains biens alimentaires qui profitent actuellement aussi bien aux riches qu'aux pauvres. "Encore une fois, nous souhaitons que les institutions financières internationales ne s'immiscent plus dans les politiques sociales de notre pays", indique l'UGTA.
Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a lui aussi répondu aux mêmes recommandations émises par le FMI. Lors de la présentation, jeudi du projet de loi de finances complémentaire 2015 devant les députés de l'APN, Benkhalfa, qui a reçu une délégation du FI qui séjourne à Alger, a indiqué que le "gouvernement ne va pas toucher aux subventions sur l'eau, le gaz et les aliments de consommation. Nous avons dit au FMI qu'un changement brutal est synonyme d'un grand danger. Le changement doit se faire de manière progressive".


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