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Des dispositions incluses dans la révision de la Constitution
Charte pour la paix et la réconciliation
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 09 - 2015

Le projet de révision de la Constitution inclurait les dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, fondement sur lequel le pays "pourra parvenir à prévenir les risques éventuels de confrontation", a estimé mardi à Alger le conseiller à la présidence de la République, Kamal Rezzag Bara.
Le projet de révision de la Constitution inclurait les dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, fondement sur lequel le pays "pourra parvenir à prévenir les risques éventuels de confrontation", a estimé mardi à Alger le conseiller à la présidence de la République, Kamal Rezzag Bara.
"Je crois que dans le projet de (révision) de la Constitution, il y a deux éléments : constitutionaliser les principes de l'alternance et constitutionaliser la paix et la réconciliation comme étant l'un des fondement à partir duquel le pays pourra prévenir et dépasser les risques éventuels de confrontation", a-t-il déclaré sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Interrogé sur le chiffre de 300.000 à 500.000 des victimes de la tragédie nationale, avancé par certains médias et organisations internationales, M. Rezzag Bara a dit qu'il réfutait "catégoriquement ces chiffres fantaisistes".
"Les (vrais) chiffres sont à la disposition de la Commission nationale de mise en oeuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, présidée par le Premier ministre (...), je pense qu'il faut attendre le rapport global de cette commission", a-til relevé. S'agissant des déclarations de l'ancien chef de l'Armée islamique du salut (dissoute), Madani Mezrag, sur la création d'un parti politique, M. Rezzag Bara a rappelé les dispositions explicites contenues dans la Charte pour la paix et la réconciliation.
Cette charte stipule "très explicitement que le peuple algérien affirme son droit de se protéger de toute répétition de telle dérive et décide souverainement d'interdire aux responsables de cette instrumentalisation de la religion toute possibilité d'une activité politique, et sous quelque couverture politique que ce soit", a-t-il expliqué.
"Ce n'est pas une décision du président de la République mais une décision du peuple algérien", a-t-il tranché. Evoquant la période des années 90, M. Rezzag Bara a réaffirmé qu'il refusait de qualifier cette période "de guerre civile", relevant qu'il y avait eu une situation de "très profonde antagonisation" entre les Algériens qu'il fallait dépasser par la voie politique.
"La seule voie politique possible c'était un équilibre entre les uns et les autres qui permet à l'Algérie de rester unie, de ne pas permettre l'internationalisation du conflit comme l'ont voulu certains et de ne pas raisonner avec la problématique vainqueur/vaincu", a-t-il dit. "Voila le fondement qui a fait que le président de la République est intervenu pour dire que +mon objectif était de ramener la paix et la voie à suivre est la paix et la réconciliation nationale, et les outils se sont mis par la charte+", a-t-il ajouté.
Le conseiller à la présidence de la République a affirmé que la démarche de la paix et réconciliation nationale de l'Algérie "est maintenant revendiquée par beaucoup de pays comme étant une expérience réussie et positive". S'agissant des dispositions à prendre pour éviter l'enrôlement des jeunes dans le terrorisme, il a affirmé qu'il fallait continuer à lutter contre toutes les formes de radicalisation, d'intégrisme et d'extrémisme et en étant conforme aux attentes de la société.
"Je crois que dans le projet de (révision) de la Constitution, il y a deux éléments : constitutionaliser les principes de l'alternance et constitutionaliser la paix et la réconciliation comme étant l'un des fondement à partir duquel le pays pourra prévenir et dépasser les risques éventuels de confrontation", a-t-il déclaré sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Interrogé sur le chiffre de 300.000 à 500.000 des victimes de la tragédie nationale, avancé par certains médias et organisations internationales, M. Rezzag Bara a dit qu'il réfutait "catégoriquement ces chiffres fantaisistes".
"Les (vrais) chiffres sont à la disposition de la Commission nationale de mise en oeuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, présidée par le Premier ministre (...), je pense qu'il faut attendre le rapport global de cette commission", a-til relevé. S'agissant des déclarations de l'ancien chef de l'Armée islamique du salut (dissoute), Madani Mezrag, sur la création d'un parti politique, M. Rezzag Bara a rappelé les dispositions explicites contenues dans la Charte pour la paix et la réconciliation.
Cette charte stipule "très explicitement que le peuple algérien affirme son droit de se protéger de toute répétition de telle dérive et décide souverainement d'interdire aux responsables de cette instrumentalisation de la religion toute possibilité d'une activité politique, et sous quelque couverture politique que ce soit", a-t-il expliqué.
"Ce n'est pas une décision du président de la République mais une décision du peuple algérien", a-t-il tranché. Evoquant la période des années 90, M. Rezzag Bara a réaffirmé qu'il refusait de qualifier cette période "de guerre civile", relevant qu'il y avait eu une situation de "très profonde antagonisation" entre les Algériens qu'il fallait dépasser par la voie politique.
"La seule voie politique possible c'était un équilibre entre les uns et les autres qui permet à l'Algérie de rester unie, de ne pas permettre l'internationalisation du conflit comme l'ont voulu certains et de ne pas raisonner avec la problématique vainqueur/vaincu", a-t-il dit. "Voila le fondement qui a fait que le président de la République est intervenu pour dire que +mon objectif était de ramener la paix et la voie à suivre est la paix et la réconciliation nationale, et les outils se sont mis par la charte+", a-t-il ajouté.
Le conseiller à la présidence de la République a affirmé que la démarche de la paix et réconciliation nationale de l'Algérie "est maintenant revendiquée par beaucoup de pays comme étant une expérience réussie et positive". S'agissant des dispositions à prendre pour éviter l'enrôlement des jeunes dans le terrorisme, il a affirmé qu'il fallait continuer à lutter contre toutes les formes de radicalisation, d'intégrisme et d'extrémisme et en étant conforme aux attentes de la société.


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