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Le FCE met en place des "mesures urgentes"
Diversifier l'économie du Pays
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 11 - 2015

Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a appelé, à Alger, à la mise en place de "mesures urgentes" destinées à la réindustrialisation et à la diversification de l'économie nationale.
Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a appelé, à Alger, à la mise en place de "mesures urgentes" destinées à la réindustrialisation et à la diversification de l'économie nationale.
Les chefs d'entreprise, membres de cette organisation patronale, qui ont pris part à la 3e édition de la Journée de l'entreprise algérienne, ont d'abord appelé à consolider l'investissement dans les infrastructures par le recours à la délégation de service prévue par le nouveau code des marchés publics.
Le FCE a également souhaité que le gouvernement assure la coordination des politiques macroéconomiques entre elles, c'est-à-dire entre la politique monétaire et de change de la Banque d'Algérie, la politique budgétaire du ministère des Finances et les politiques industrielle et commerciale.
Dans ce sillage, ils ont évoqué la question de la dépréciation du dinar et ses effets sur la compétitivité des entreprises. En termes de transformations structurelles, la réduction des "rigidités" du marché du travail pour faciliter la mobilité des ressources humaines a été recommandée car, relève le FCE, "dans un marché du travail rigide, le travailleur a plus de chance de préserver son emploi mais le chômeur a aussi plus de risque de rester chômeur".
La libéralisation des investissements en ouvrant au secteur privé national tous les secteurs non stratégiques et en menant une politiques résolue d'attraction des IDE est également préconisée. Dans ce cadre, la règle des 49-51 % régissant l'investissement étranger en partenariat en Algérie devrait être réservée aux secteurs stratégiques "clairement désignés", souligne encore le FCE.
Les entrepreneurs ont, d'autre part, demandé au gouvernement de réaliser une audit de la logistique du commerce extérieur, de réinstaller le commissariat général à la planification et de la prospective et de mener une révision profonde du système national d'information statistique. "La crise financière et économique qui affecte le monde et l'Algérie n'est pas une fatalité. Nous pensons qu'il n'est pas trop tard pour redresser la barre en engageant en urgence de plus profondes réformes", a déclaré le président du FCE, Ali Haddad.
Pour ce faire, un "choc de mentalités permettant à tout un chacun de reconnaître que ce sont les entreprises qui créent la richesse et l'emploi, que la réussite n'est pas condamnable et que le chef d'entreprise qui réussit n'est pas blâmable, s'avère nécessaire", a-t-il déclaré. Dans les deux panels organisés lors de cette rencontre, une étude sur les moyens de diversification de l'économie algérienne, élaborée par le professeur d'université Hassen-Bouklia a été présentée et débattue.
Selon cette étude, les exportations algériennes hors hydrocarbures ne sont pas seulement faibles mais aussi "irrégulières et éphémères". Un produit algérien exporté a seulement 32 % de chances d'être exporté au-delà d'une année, et moins de 17 % de chance d'être exporté au-delà de deux ans, relève l'étude.
Il a aussi cité les cas de pays dont les exportations étaient largement dominées par les hydrocarbures mais qui ont réussi à diversifier leur économie moyennant des réformes économiques et une politique active d'attraction de partenaires internationaux. Chiffres à l'appui, il soulignera que l'Iran et l'Arabie saoudite ont réussi à diversifier leurs exportations hors hydrocarbures en exportant, en moyenne annuelle, 12,7 milliards de dollars de matières plastiques, 3,8 mds usd de voitures et 4,6 mds usd en fer et acier.
Les chefs d'entreprise, membres de cette organisation patronale, qui ont pris part à la 3e édition de la Journée de l'entreprise algérienne, ont d'abord appelé à consolider l'investissement dans les infrastructures par le recours à la délégation de service prévue par le nouveau code des marchés publics.
Le FCE a également souhaité que le gouvernement assure la coordination des politiques macroéconomiques entre elles, c'est-à-dire entre la politique monétaire et de change de la Banque d'Algérie, la politique budgétaire du ministère des Finances et les politiques industrielle et commerciale.
Dans ce sillage, ils ont évoqué la question de la dépréciation du dinar et ses effets sur la compétitivité des entreprises. En termes de transformations structurelles, la réduction des "rigidités" du marché du travail pour faciliter la mobilité des ressources humaines a été recommandée car, relève le FCE, "dans un marché du travail rigide, le travailleur a plus de chance de préserver son emploi mais le chômeur a aussi plus de risque de rester chômeur".
La libéralisation des investissements en ouvrant au secteur privé national tous les secteurs non stratégiques et en menant une politiques résolue d'attraction des IDE est également préconisée. Dans ce cadre, la règle des 49-51 % régissant l'investissement étranger en partenariat en Algérie devrait être réservée aux secteurs stratégiques "clairement désignés", souligne encore le FCE.
Les entrepreneurs ont, d'autre part, demandé au gouvernement de réaliser une audit de la logistique du commerce extérieur, de réinstaller le commissariat général à la planification et de la prospective et de mener une révision profonde du système national d'information statistique. "La crise financière et économique qui affecte le monde et l'Algérie n'est pas une fatalité. Nous pensons qu'il n'est pas trop tard pour redresser la barre en engageant en urgence de plus profondes réformes", a déclaré le président du FCE, Ali Haddad.
Pour ce faire, un "choc de mentalités permettant à tout un chacun de reconnaître que ce sont les entreprises qui créent la richesse et l'emploi, que la réussite n'est pas condamnable et que le chef d'entreprise qui réussit n'est pas blâmable, s'avère nécessaire", a-t-il déclaré. Dans les deux panels organisés lors de cette rencontre, une étude sur les moyens de diversification de l'économie algérienne, élaborée par le professeur d'université Hassen-Bouklia a été présentée et débattue.
Selon cette étude, les exportations algériennes hors hydrocarbures ne sont pas seulement faibles mais aussi "irrégulières et éphémères". Un produit algérien exporté a seulement 32 % de chances d'être exporté au-delà d'une année, et moins de 17 % de chance d'être exporté au-delà de deux ans, relève l'étude.
Il a aussi cité les cas de pays dont les exportations étaient largement dominées par les hydrocarbures mais qui ont réussi à diversifier leur économie moyennant des réformes économiques et une politique active d'attraction de partenaires internationaux. Chiffres à l'appui, il soulignera que l'Iran et l'Arabie saoudite ont réussi à diversifier leurs exportations hors hydrocarbures en exportant, en moyenne annuelle, 12,7 milliards de dollars de matières plastiques, 3,8 mds usd de voitures et 4,6 mds usd en fer et acier.


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