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La robe kabyle dans toute sa flamboyance
Clou de la semaine culturelle de Boumerdès à Constantine
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 11 - 2015

Symbole d'une identité, la robe kabyle aux couleurs flamboyantes constitue sans conteste l'une des attractions de la semaine culturelle de Boumerdès, ouverte dans la ville des Ponts dans le cadre de l'événement "Constantine, capitale de la cultutre arabe".
Symbole d'une identité, la robe kabyle aux couleurs flamboyantes constitue sans conteste l'une des attractions de la semaine culturelle de Boumerdès, ouverte dans la ville des Ponts dans le cadre de l'événement "Constantine, capitale de la cultutre arabe".
Penchée sur sa machine à coudre, Dalila Brines, le geste sûr, surjette un empiècement d'une robe kabyle de couleur jaune sous les regards admiratifs des curieux (des curieuses, surtout) présents en nombre à la galerie Ahmed-Bey où se tient depuis samedi l'exposition d'habitas traditionnels de Kabylie. Cette dame originaire de la commune de Timezrit, dans la daïra d'Isser, tout en redonnent vie à une tradition ancestrale, raconte volontiers un art et un savoir-faire auquel elle se voue corps et âme. "On peut dire que je suis spécialiste dans la confection de robes kabyles, et heureuse de l'être car c'est un modèle qui gagne réellement du terrain auprès des femmes de toutes les régions d'Algérie, et j'ai parfois beaucoup de mal à satisfaire toutes les commandes qui me parviennent des quatre coins du pays", affirme Mme Brenis à l'APS. Vivant son métier comme une passion, la modéliste a fini par monter son propre atelier où cinq autres femmes, dont deux stagiaires d'un centre de formation professionnelle, la secondent pour donner vie à ses créations. "Au début de ma carrière de couturière, j'avais commencé par tailler et coudre des robes kabyles dans un style classique, ornées de galons dans la pure tradition, mais l'intérêt que je porte pour cet habit et le souci de l'actualiser m'ont incité à proposer à mes clientes de nouveaux modèles un peu différents du déjà vu mais qui restent fidèles à certaines normes", confie-t-elle, une flamme dans les yeux. Après avoir doté son atelier de machines à coudre et d'équipements en nombre suffisant pour effectuer différentes coupes et ornements, secrets des belles robes kabyles,
Mme Brenis a donné libre cours à sa passion et surtout à son imagination pour transformer une simple étoffe en modèle alliant avec bonheur tradition et modernité. Elle ne cache pas que son inspiration lui vient des nouvelles coupes des robes à la mode qu'elle voit sur des catalogues :
"Je fouine dans les anciens magazines pour dénicher un joli motif berbère, et je propose à mes clientes des couleurs tendance qui ne sacrifient cependant rien aux canons de la robe kabyle" dont, dit-elle, le "scintillement est une marque de fabrique". La couturière-artisane affirme aussi que l'idée d'un nouveau modèle la "possède" souvent à la vue d'une belle encolure, d'un empiècement réussi, d'une couleur ou encore d'une étoffe aux motifs particuliers.
"Très vite, je commence à crayonner ma robe, modifie et rajoute en fonction de caractéristiques propres qu'une cliente voudrait apporter au modèle commandé", appuie Mme Brenis, ajoutant qu'elle s'investit réellement dans la formation des apprenants des centres de formation professionnelle qui passent par son atelier, car, soutient-elle, "la pratique est capitale dans la couture".
Les robes exposées, aux formes et aux couleurs se déclinant à l'infini, sont cédées entre 2.000 et 7.000 dinars, selon les matières et l'ornement de chaque modèle. Les robes pour petites filles, tout en galons colorés, sont proposées à 1.200 dinars. La tendance, affirme-t-on, en robe kabyle est l'empiècement en couleur vive pour contraster avec un tissu uni.
"C'est le modèle qui s'est vendu le mieux durant cet été", affirme la couturière avant d'ajouter que le modèle sobre, mais toujours élégamment cousu, aux détails fins, coûte 2.000 dinars et c'est le plus convoité par les visiteurs constantinois. Sans manches, avec une belle "fouta" nouée autour de la taille, classiques ou très décorées "spécial mariées", les robes kabyles proposées sont diversifiées, leurs motifs berbères et leur découpe au goût du temps sont un ravissement pour les yeux.
Organisé par l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), dans le cadre des activités de la manifestation "Constantine, capitale de la culture arabe", la semaine culturelle de Boumerdès à Constantine a également mis à l'honneur le folklore de cette wilaya, son patrimoine historique et son artisanat authentique.
Penchée sur sa machine à coudre, Dalila Brines, le geste sûr, surjette un empiècement d'une robe kabyle de couleur jaune sous les regards admiratifs des curieux (des curieuses, surtout) présents en nombre à la galerie Ahmed-Bey où se tient depuis samedi l'exposition d'habitas traditionnels de Kabylie. Cette dame originaire de la commune de Timezrit, dans la daïra d'Isser, tout en redonnent vie à une tradition ancestrale, raconte volontiers un art et un savoir-faire auquel elle se voue corps et âme. "On peut dire que je suis spécialiste dans la confection de robes kabyles, et heureuse de l'être car c'est un modèle qui gagne réellement du terrain auprès des femmes de toutes les régions d'Algérie, et j'ai parfois beaucoup de mal à satisfaire toutes les commandes qui me parviennent des quatre coins du pays", affirme Mme Brenis à l'APS. Vivant son métier comme une passion, la modéliste a fini par monter son propre atelier où cinq autres femmes, dont deux stagiaires d'un centre de formation professionnelle, la secondent pour donner vie à ses créations. "Au début de ma carrière de couturière, j'avais commencé par tailler et coudre des robes kabyles dans un style classique, ornées de galons dans la pure tradition, mais l'intérêt que je porte pour cet habit et le souci de l'actualiser m'ont incité à proposer à mes clientes de nouveaux modèles un peu différents du déjà vu mais qui restent fidèles à certaines normes", confie-t-elle, une flamme dans les yeux. Après avoir doté son atelier de machines à coudre et d'équipements en nombre suffisant pour effectuer différentes coupes et ornements, secrets des belles robes kabyles,
Mme Brenis a donné libre cours à sa passion et surtout à son imagination pour transformer une simple étoffe en modèle alliant avec bonheur tradition et modernité. Elle ne cache pas que son inspiration lui vient des nouvelles coupes des robes à la mode qu'elle voit sur des catalogues :
"Je fouine dans les anciens magazines pour dénicher un joli motif berbère, et je propose à mes clientes des couleurs tendance qui ne sacrifient cependant rien aux canons de la robe kabyle" dont, dit-elle, le "scintillement est une marque de fabrique". La couturière-artisane affirme aussi que l'idée d'un nouveau modèle la "possède" souvent à la vue d'une belle encolure, d'un empiècement réussi, d'une couleur ou encore d'une étoffe aux motifs particuliers.
"Très vite, je commence à crayonner ma robe, modifie et rajoute en fonction de caractéristiques propres qu'une cliente voudrait apporter au modèle commandé", appuie Mme Brenis, ajoutant qu'elle s'investit réellement dans la formation des apprenants des centres de formation professionnelle qui passent par son atelier, car, soutient-elle, "la pratique est capitale dans la couture".
Les robes exposées, aux formes et aux couleurs se déclinant à l'infini, sont cédées entre 2.000 et 7.000 dinars, selon les matières et l'ornement de chaque modèle. Les robes pour petites filles, tout en galons colorés, sont proposées à 1.200 dinars. La tendance, affirme-t-on, en robe kabyle est l'empiècement en couleur vive pour contraster avec un tissu uni.
"C'est le modèle qui s'est vendu le mieux durant cet été", affirme la couturière avant d'ajouter que le modèle sobre, mais toujours élégamment cousu, aux détails fins, coûte 2.000 dinars et c'est le plus convoité par les visiteurs constantinois. Sans manches, avec une belle "fouta" nouée autour de la taille, classiques ou très décorées "spécial mariées", les robes kabyles proposées sont diversifiées, leurs motifs berbères et leur découpe au goût du temps sont un ravissement pour les yeux.
Organisé par l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), dans le cadre des activités de la manifestation "Constantine, capitale de la culture arabe", la semaine culturelle de Boumerdès à Constantine a également mis à l'honneur le folklore de cette wilaya, son patrimoine historique et son artisanat authentique.


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