Des djihadistes d'Al-Qaïda au Yémen ont lapidé à mort une femme accusée "d'adultère et de prostitution" dans la ville de Moukalla qu'ils contrôlent, ont indiqué lundi plusieurs témoins. Des djihadistes d'Al-Qaïda ont profité du chaos consécutif à la guerre au Yémen pour s'emparer en avril de Moukalla où ils ont imposé leur loi. Des djihadistes d'Al-Qaïda au Yémen ont lapidé à mort une femme accusée "d'adultère et de prostitution" dans la ville de Moukalla qu'ils contrôlent, ont indiqué lundi plusieurs témoins. Des djihadistes d'Al-Qaïda ont profité du chaos consécutif à la guerre au Yémen pour s'emparer en avril de Moukalla où ils ont imposé leur loi. La lapidation - fait rarissime au Yémen - a eu lieu dimanche, selon eux. Des hommes armés "ont placé la femme dans un trou au milieu d'une cour d'un bâtiment militaire et l'ont lapidée à mort en présence de dizaines d'habitants" de Moukalla, a rapporté un témoin. Selon une copie du jugement qui a circulé sur des réseaux sociaux, la femme a été condamnée par les djihadistes pour "prostitution et proxénétisme, ainsi que pour avoir consommé du haschich". Un journaliste yéménite, présent au moment de la lapidation, a déclaré que des hommes armés avaient interdit toute prise de photographies. "C'est la première fois que nous voyons une telle chose" à Moukalla, a dit un autre témoin. Les combattants d'Al-Qaïda au Yémen sont désormais concurrencés par ceux du groupe Etat islamique qui, après revendiqué des attentats meurtriers anti-chiites, ont commencé à viser des cibles gouvernementales dans le sud. Un couvre-feu nocturne a été décrété à partir de lundi à Aden, deuxième ville du Yémen dans le sud, après des combats impliquant des groupes armés, présumés jihadistes, qui ont fait au moins 17 morts. Lundi à l'aube, un imam soufi, cheikh Ali Othman, considéré comme un modéré, a été tué par balles à Aden, un assassinat attribué à l'EI par des responsables de la sécurité de la ville. La lapidation - fait rarissime au Yémen - a eu lieu dimanche, selon eux. Des hommes armés "ont placé la femme dans un trou au milieu d'une cour d'un bâtiment militaire et l'ont lapidée à mort en présence de dizaines d'habitants" de Moukalla, a rapporté un témoin. Selon une copie du jugement qui a circulé sur des réseaux sociaux, la femme a été condamnée par les djihadistes pour "prostitution et proxénétisme, ainsi que pour avoir consommé du haschich". Un journaliste yéménite, présent au moment de la lapidation, a déclaré que des hommes armés avaient interdit toute prise de photographies. "C'est la première fois que nous voyons une telle chose" à Moukalla, a dit un autre témoin. Les combattants d'Al-Qaïda au Yémen sont désormais concurrencés par ceux du groupe Etat islamique qui, après revendiqué des attentats meurtriers anti-chiites, ont commencé à viser des cibles gouvernementales dans le sud. Un couvre-feu nocturne a été décrété à partir de lundi à Aden, deuxième ville du Yémen dans le sud, après des combats impliquant des groupes armés, présumés jihadistes, qui ont fait au moins 17 morts. Lundi à l'aube, un imam soufi, cheikh Ali Othman, considéré comme un modéré, a été tué par balles à Aden, un assassinat attribué à l'EI par des responsables de la sécurité de la ville.