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Les deux camps dans la rue après le report des élections
Haïti
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 01 - 2016

Opposants et partisans du pouvoir sont descendus dans la rue en Haïti dimanche, le jour où aurait dû se tenir le second tour de l'élection présidentielle, reporté par crainte de violences. Plusieurs centaines de partisans de l'opposition ont défilé à Portau- Prince pour exprimer leur colère contre le président Michel Martelly et celui qu'il a choisi pour lui succéder.
Opposants et partisans du pouvoir sont descendus dans la rue en Haïti dimanche, le jour où aurait dû se tenir le second tour de l'élection présidentielle, reporté par crainte de violences. Plusieurs centaines de partisans de l'opposition ont défilé à Portau- Prince pour exprimer leur colère contre le président Michel Martelly et celui qu'il a choisi pour lui succéder.
"On veut une réelle évaluation des résultats du premier tour avant la poursuite du processus électoral", explique Frantz Legros, l'un des responsables politiques de l'opposition. Au premier tour du scrutin présidentiel le 25 octobre, Jovenel Moïse, le candidat du pouvoir, avait recueilli 32,76% des voix, contre 25,29% pour Jude Célestin, des chiffres largement contestés par l'opposition qui dénonce un "coup d'Etat électoral" fomenté par le président Michel Martelly. Leurs cartes électorales en main, les manifestants anti-gouvernement ont raillé le président : "Si on ne peut pas voter, alors Martelly doit partir", ont-ils scandé dans les ruelles des quartiers populaires de la capitale.
Le Conseil électoral provisoire (CEP) a annulé vendredi "pour des raisons évidentes de sécurité" le second tour de la présidentielle qui devait se dérouler dimanche, plongeant Haïti dans l'incertitude : la date constitutionnelle de passation du pouvoir présidentiel, le 7 février, ne pourra être respectée.
"Michel Martelly n'a aucune légitimité pour faire partie des négociations pour la transition", affirme M. Legros. A Pétionville, banlieue aisée de l'aire métropolitaine de Port-au- Prince, une cinquantaine de partisans du pouvoir ont occupé brièvement le pavé. "Nous disons à l'opposition : "Attention, Jovenel Moïse a ses soutiens lui aussi."
On ne veut pas être violents mais on reste mobilisés pour avoir notre président", s'exclame Gregory Vimick. "Si le conseil électoral et la communauté internationale veulent retirer Jovenel Moïse de la course, il faut qu'ils sachent qu'il y aura la guerre civile dans le pays", menace ce partisan de PHTK, le parti au nom duquel Jovenel Moïse s'est présenté à la présidentielle. La communauté internationale s'inquiète de la dégradation du climat sécuritaire en Haïti. La capitale a été le théâtre d'incidents violents vendredi et samedi.
"L'intimidation électorale, la destruction de biens, et la violence sont inacceptables et vont à l'encontre des principes démocratiques", énonce le secrétariat d'Etat américain dans un communiqué publié dimanche, appelant les acteurs impliqués à "prendre toutes les mesures nécessaires pour ouvrir la voie à une élection pacifique".
"On veut une réelle évaluation des résultats du premier tour avant la poursuite du processus électoral", explique Frantz Legros, l'un des responsables politiques de l'opposition. Au premier tour du scrutin présidentiel le 25 octobre, Jovenel Moïse, le candidat du pouvoir, avait recueilli 32,76% des voix, contre 25,29% pour Jude Célestin, des chiffres largement contestés par l'opposition qui dénonce un "coup d'Etat électoral" fomenté par le président Michel Martelly. Leurs cartes électorales en main, les manifestants anti-gouvernement ont raillé le président : "Si on ne peut pas voter, alors Martelly doit partir", ont-ils scandé dans les ruelles des quartiers populaires de la capitale.
Le Conseil électoral provisoire (CEP) a annulé vendredi "pour des raisons évidentes de sécurité" le second tour de la présidentielle qui devait se dérouler dimanche, plongeant Haïti dans l'incertitude : la date constitutionnelle de passation du pouvoir présidentiel, le 7 février, ne pourra être respectée.
"Michel Martelly n'a aucune légitimité pour faire partie des négociations pour la transition", affirme M. Legros. A Pétionville, banlieue aisée de l'aire métropolitaine de Port-au- Prince, une cinquantaine de partisans du pouvoir ont occupé brièvement le pavé. "Nous disons à l'opposition : "Attention, Jovenel Moïse a ses soutiens lui aussi."
On ne veut pas être violents mais on reste mobilisés pour avoir notre président", s'exclame Gregory Vimick. "Si le conseil électoral et la communauté internationale veulent retirer Jovenel Moïse de la course, il faut qu'ils sachent qu'il y aura la guerre civile dans le pays", menace ce partisan de PHTK, le parti au nom duquel Jovenel Moïse s'est présenté à la présidentielle. La communauté internationale s'inquiète de la dégradation du climat sécuritaire en Haïti. La capitale a été le théâtre d'incidents violents vendredi et samedi.
"L'intimidation électorale, la destruction de biens, et la violence sont inacceptables et vont à l'encontre des principes démocratiques", énonce le secrétariat d'Etat américain dans un communiqué publié dimanche, appelant les acteurs impliqués à "prendre toutes les mesures nécessaires pour ouvrir la voie à une élection pacifique".


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