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Les contractuels délogés par la police
Après plusieurs jours de Sit-In
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 04 - 2016

Les syndicats, qui soutiennent le mouvement des enseignants contractuels, à savoir le Cla et le Cnapest, comptent organiser leur conseils nationaux et reprendre la grève.
Les syndicats, qui soutiennent le mouvement des enseignants contractuels, à savoir le Cla et le Cnapest, comptent organiser leur conseils nationaux et reprendre la grève.
Les forces de sécurité ont mis fin, hier matin, au sit-in des enseignants contractuels qui a duré deux semaines aux portes d'Alger. Les contractuels avaient entamé un mouvement de protestation la fin mars pour réclamer leur intégration sans passer le concours de recrutement.
Une marche a été initiée à partir de Béjaïa et a été bloquée à Boudouaou. Après deux semaines de sit-in, les protestataires ont été dispersés et escortés hier matin jusqu'à la station des autobus de Kherouba d'où ils ont été contraints de prendre les bus vers leurs wilayas respectives. Selon plusieurs témoignages, les forces de sécurité avaient surpris les protestataires dans leur sommeil aux environs de 3h du matin et les ont obligé à prendre les bus qui les ont conduits à la gare routière de Kharouba.
Selon la même source, cette opération a été marquée par quelques escarmouches faisant quelques blessés légers. Pour Idir Achour, membre du syndicat Cla : "Ils n'ont pas respecté la procédure réglementaire. Ils n'ont pas attendu le résultat de la médiation pour nous déloger. L'Etat vient de démontrer qu'il ne respecte pas ses propres lois".
"Ils nous ont fait monter dans des bus par la force pour emmener une partie des manifestants à Béjaïa et une autre à Aïn- Defla. On déplore lors de cette évacuation pas moins de cinq blessés dont une personne dans un état grave.
Les blessés sont encore à l'hôpital ce lundi matin", ajoute Idir Achour qui assure que les manifestants comptent poursuivre leurs actions jusqu'à obtenir gain de cause. "Le mouvement continue jusqu'à l'aboutissement des revendications", assure-t-il. Selon le représentant syndical, les enseignants contractuels pourraient prochainement lancer une nouvelle marche au départ de Béjaïa en direction d'Alger, identique à la "marche de la dignité" stoppée à Boudouaou.
Les syndicats, qui soutiennent le mouvement des enseignants contractuels, à savoir le Cla et le Cnapest, "comptent organiser leur conseils nationaux et reprendre la grève", selon la même source. Pour rappel, la ministre de l'Education, soutenue par le Premier ministre, a appelé les enseignants protestataires à faire preuve de "sagesse", à réintégrer leurs postes de travail et participer au concours de recrutement qui aura lieu le 30 avril.
Elle a affirmé également l'impossibilité de leur intégration sans passer par le concours de recrutement. Le délai d'inscription au concours de recrutement a expiré en fin de semaine. Selon Abdelwahab Guellil, le chef de cabinet de la ministre de l'éducation, "près de 90 % des enseignants contractuels ont déposé leurs dossiers pour postuler au concours de recrutement de l'Education nationale".
Jusqu'à ce jeudi, 963.602 candidats se sont candidats inscrits - via le site web de l'Onec - au niveau national. Le concours sera organisé le 30 avril 2016 pour le recrutement de plus 28.000 enseignants pour les trois paliers. Le ministre de l'Intérieur avait promis des "mesures" contre la persistance du mouvement à Boudouaou.
Noureddine Bedoui, avait clairement agité la menace d'une évacuation par le recours à la force publique de Sahat al-idmaj, située à la cité 950-Logements de Boudouaou si les enseignants contractuels persistaient dans leur mouvement. Chose faite ce matin. Recrutement : ce que dit la loi Le statut général de la Fonction publique consacre plusieurs articles au régime de contractualisation.
L'article 20 du statut stipulequ'il "peut être procédé, à titre exceptionnel, au recrutement d'agents contractuels sur des emplois destinés à des fonctionnaires". Le recrutement s'opère dans deux cas : soit "en attendant l'organisation d'un concours de recrutement ou la mise en place d'un nouveau corps de fonctionnaires", soit "en vue de pourvoir à la vacance momentanée d'un emploi".
L'article 22 du statut général de la Fonction publique stipule quant à lui que les agents contractuels peuvent, "selon les cas et en fonction des besoins des institutions et administrations publiques", être recrutés "par voie de contrat à durée déterminée ou indéterminée, à temps plein ou à temps partiel".
Néanmoins, l'article précise clairement que les emplois que les contractuels occupent ne leur confèrent ni la qualité de fonctionnaire, ni le droit à une intégration dans un grade de la Fonction publique.
Cependant, un précédent existe pour les enseignants contractuels. En mars 2011, des centaines d'enseignants contractuels ont manifesté plusieurs jours devant la Présidence à El- Mouradia pour demander au président Bouteflika de prendre la décision de les intègrer en tant que titulaires dans le corps enseignant. Le gouvernement avait alors fini par accéder à leur demande.
Les forces de sécurité ont mis fin, hier matin, au sit-in des enseignants contractuels qui a duré deux semaines aux portes d'Alger. Les contractuels avaient entamé un mouvement de protestation la fin mars pour réclamer leur intégration sans passer le concours de recrutement.
Une marche a été initiée à partir de Béjaïa et a été bloquée à Boudouaou. Après deux semaines de sit-in, les protestataires ont été dispersés et escortés hier matin jusqu'à la station des autobus de Kherouba d'où ils ont été contraints de prendre les bus vers leurs wilayas respectives. Selon plusieurs témoignages, les forces de sécurité avaient surpris les protestataires dans leur sommeil aux environs de 3h du matin et les ont obligé à prendre les bus qui les ont conduits à la gare routière de Kharouba.
Selon la même source, cette opération a été marquée par quelques escarmouches faisant quelques blessés légers. Pour Idir Achour, membre du syndicat Cla : "Ils n'ont pas respecté la procédure réglementaire. Ils n'ont pas attendu le résultat de la médiation pour nous déloger. L'Etat vient de démontrer qu'il ne respecte pas ses propres lois".
"Ils nous ont fait monter dans des bus par la force pour emmener une partie des manifestants à Béjaïa et une autre à Aïn- Defla. On déplore lors de cette évacuation pas moins de cinq blessés dont une personne dans un état grave.
Les blessés sont encore à l'hôpital ce lundi matin", ajoute Idir Achour qui assure que les manifestants comptent poursuivre leurs actions jusqu'à obtenir gain de cause. "Le mouvement continue jusqu'à l'aboutissement des revendications", assure-t-il. Selon le représentant syndical, les enseignants contractuels pourraient prochainement lancer une nouvelle marche au départ de Béjaïa en direction d'Alger, identique à la "marche de la dignité" stoppée à Boudouaou.
Les syndicats, qui soutiennent le mouvement des enseignants contractuels, à savoir le Cla et le Cnapest, "comptent organiser leur conseils nationaux et reprendre la grève", selon la même source. Pour rappel, la ministre de l'Education, soutenue par le Premier ministre, a appelé les enseignants protestataires à faire preuve de "sagesse", à réintégrer leurs postes de travail et participer au concours de recrutement qui aura lieu le 30 avril.
Elle a affirmé également l'impossibilité de leur intégration sans passer par le concours de recrutement. Le délai d'inscription au concours de recrutement a expiré en fin de semaine. Selon Abdelwahab Guellil, le chef de cabinet de la ministre de l'éducation, "près de 90 % des enseignants contractuels ont déposé leurs dossiers pour postuler au concours de recrutement de l'Education nationale".
Jusqu'à ce jeudi, 963.602 candidats se sont candidats inscrits - via le site web de l'Onec - au niveau national. Le concours sera organisé le 30 avril 2016 pour le recrutement de plus 28.000 enseignants pour les trois paliers. Le ministre de l'Intérieur avait promis des "mesures" contre la persistance du mouvement à Boudouaou.
Noureddine Bedoui, avait clairement agité la menace d'une évacuation par le recours à la force publique de Sahat al-idmaj, située à la cité 950-Logements de Boudouaou si les enseignants contractuels persistaient dans leur mouvement. Chose faite ce matin. Recrutement : ce que dit la loi Le statut général de la Fonction publique consacre plusieurs articles au régime de contractualisation.
L'article 20 du statut stipulequ'il "peut être procédé, à titre exceptionnel, au recrutement d'agents contractuels sur des emplois destinés à des fonctionnaires". Le recrutement s'opère dans deux cas : soit "en attendant l'organisation d'un concours de recrutement ou la mise en place d'un nouveau corps de fonctionnaires", soit "en vue de pourvoir à la vacance momentanée d'un emploi".
L'article 22 du statut général de la Fonction publique stipule quant à lui que les agents contractuels peuvent, "selon les cas et en fonction des besoins des institutions et administrations publiques", être recrutés "par voie de contrat à durée déterminée ou indéterminée, à temps plein ou à temps partiel".
Néanmoins, l'article précise clairement que les emplois que les contractuels occupent ne leur confèrent ni la qualité de fonctionnaire, ni le droit à une intégration dans un grade de la Fonction publique.
Cependant, un précédent existe pour les enseignants contractuels. En mars 2011, des centaines d'enseignants contractuels ont manifesté plusieurs jours devant la Présidence à El- Mouradia pour demander au président Bouteflika de prendre la décision de les intègrer en tant que titulaires dans le corps enseignant. Le gouvernement avait alors fini par accéder à leur demande.


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