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La presse électronique s'impose
Paysage médiatique Algérien
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 05 - 2016

La presse électronique en Algérie a connu, ces dernières années, une nette évolution à la faveur du développement des TIC, pour s'imposer désormais comme une source d'information incontournable du paysage médiatique national.
La presse électronique en Algérie a connu, ces dernières années, une nette évolution à la faveur du développement des TIC, pour s'imposer désormais comme une source d'information incontournable du paysage médiatique national.
En effet, même si l'apparition de ces nouveaux médias remonte aux début des années 2000, cette activité a enregistré une nouvelle dynamique à la faveur du déploiement du haut débit mobile en 2013 dans le pays et à la promulgation du code de l'information de 2012, qui a donné lieu à une assise juridique à l'activité de la presse écrite en ligne.
"Il est entendu par presse électronique, au sens de la présente loi organique, tout service de communication écrite en ligne destiné au public ou une catégorie de public, édité à titre professionnel par une personne physique ou morale de droit algérien qui a la maîtrise de la ligne éditoriale de son contenu", lit-on dans cette loi qui a consacré 6 articles sur le sujet.
Mais pour distinguer la presse électronique des autres sites web comme les blogs et sites indépendants qui diffusent des articles de presse alors qu'ils n'ont aucun lien avec le monde journalistique, la loi a défini et balisé le créneau.
Le texte de loi précise, ainsi, que l'activité de presse écrite en ligne consiste en la production d'un contenu original, d'intérêt général, renouvelé régulièrement, composé d'informations ayant un lien avec l'actualité et ayant fait l'objet d'un traitement à caractère journalistique.
Cependant, il reste très difficile de distinguer entre un blog, un agrégateur d'informations ou flux RSS et un site de réflexions et de débats lié à une formation à caractère politique, syndical ou associatif, comme l'explique à l'APS, Abderrafiq Khenifsa, journaliste et spécialiste multimédia.
Il est relevé également que la quasi totalité des journaux algériens transpose son contenu sur internet, et la loi stipule dans ce sens que les publications diffusées en version papier ne rentrent pas dans cette catégorie lorsque la version mise en ligne et la version originale sont identiques. Malgré ce foisonnement de sites à contenu informatif, plusieurs sites web d'information sans édition papier (ou pure players) ont réussi à se positionner sur la toile à l'image d'Impact24.info, DIA (Dernières infos d'Algérie), TSA (Tout sur l'Algérie), Maghreb émergent, Algérie 360, pour ne citer que ceux là.
Dans leur majorité, ces journaux électroniques proposent de l'information centrée sur l'actualité politique, économique, sociale et sécuritaire de l'Algérie ainsi que celle régionale et internationale avec des mises à jour régulières, en fonction de l'évolution des évènements.
L'activité soumise à une simple déclaration
Dans ce sens, Tarek Hafid, journaliste et directeur de publication du site Impact24.info, lancé en octobre 2014, a indiqué à l'APS que son journal électronique édité en Algérie a été créé dans le cadre du code de l'information de 2012. Il a expliqué que "l'activité presse électronique, qui est reconnue par la loi organique, est libre et n'est pas soumise à un agrément, mais juste à une simple déclaration du directeur de publication du site internet à déposer au ministère de la Communication".
"Concrètement, tous les sites dédiés à la presse électronique sont reconnus légalement. Mais l'activité n'est pas encore tout à fait réglementée en l'absence d'un décret exécutif", a-t-il regretté, affirmant, à cette occasion, travailler dans "une totale liberté dans la diffusion de l'information".
De son côté, DIA, qui est un journal électronique algérien d'informations générales installé à Alger et crée en octobre 2015, se félicite de figurer, en l'espace de quelques mois, parmi les meilleurs journaux électroniques francophones. "L'objectif de DIA est de parler de l'Algérie, de son développement, de son actualité et de ses projets", liton sur son site, qui traite des domaines politique, économique, mais surtout des télécoms, de la culture et des médias.
TSA Algérie, propriété de la société TSA Media installé à Paris, est l'autre journal électronique qui se distingue sur la toile. Lancé en 2007 "avec peu de moyens financiers", il est considéré par les spécialistes comme l'un des premiers sites dédiés essentiellement à l'information.
"En 2015, il comptait 4 millions de visiteurs uniques par mois et 12 millions de pages vues et ses lecteurs se trouvent autant en Algérie que parmi la communauté algérienne à l'étranger", a-t-on estimé de même source. Cependant, la presse électronique manque énormément de financement pour survivre, estiment les responsables des sites électroniques, qui expliquent que la majorité des pure players se financent essentiellement par la publicité, un modèle économique jugé instable.
Certains médias, faute de recettes publicitaires, n'ont pas pu se développer convenablement et ont simplement disparus comme le site DNA (Dernières Nouvelles d'Algérie). Pour les responsables de la presse électronique, des fonds existent pour remédier à cet état de fait. Il s'agit, suggèrent-ils, de réserver un quota publicitaire accordé par l'Anep aux journaux électroniques comme cela se fait avec les quotidiens nationaux.
En effet, même si l'apparition de ces nouveaux médias remonte aux début des années 2000, cette activité a enregistré une nouvelle dynamique à la faveur du déploiement du haut débit mobile en 2013 dans le pays et à la promulgation du code de l'information de 2012, qui a donné lieu à une assise juridique à l'activité de la presse écrite en ligne.
"Il est entendu par presse électronique, au sens de la présente loi organique, tout service de communication écrite en ligne destiné au public ou une catégorie de public, édité à titre professionnel par une personne physique ou morale de droit algérien qui a la maîtrise de la ligne éditoriale de son contenu", lit-on dans cette loi qui a consacré 6 articles sur le sujet.
Mais pour distinguer la presse électronique des autres sites web comme les blogs et sites indépendants qui diffusent des articles de presse alors qu'ils n'ont aucun lien avec le monde journalistique, la loi a défini et balisé le créneau.
Le texte de loi précise, ainsi, que l'activité de presse écrite en ligne consiste en la production d'un contenu original, d'intérêt général, renouvelé régulièrement, composé d'informations ayant un lien avec l'actualité et ayant fait l'objet d'un traitement à caractère journalistique.
Cependant, il reste très difficile de distinguer entre un blog, un agrégateur d'informations ou flux RSS et un site de réflexions et de débats lié à une formation à caractère politique, syndical ou associatif, comme l'explique à l'APS, Abderrafiq Khenifsa, journaliste et spécialiste multimédia.
Il est relevé également que la quasi totalité des journaux algériens transpose son contenu sur internet, et la loi stipule dans ce sens que les publications diffusées en version papier ne rentrent pas dans cette catégorie lorsque la version mise en ligne et la version originale sont identiques. Malgré ce foisonnement de sites à contenu informatif, plusieurs sites web d'information sans édition papier (ou pure players) ont réussi à se positionner sur la toile à l'image d'Impact24.info, DIA (Dernières infos d'Algérie), TSA (Tout sur l'Algérie), Maghreb émergent, Algérie 360, pour ne citer que ceux là.
Dans leur majorité, ces journaux électroniques proposent de l'information centrée sur l'actualité politique, économique, sociale et sécuritaire de l'Algérie ainsi que celle régionale et internationale avec des mises à jour régulières, en fonction de l'évolution des évènements.
L'activité soumise à une simple déclaration
Dans ce sens, Tarek Hafid, journaliste et directeur de publication du site Impact24.info, lancé en octobre 2014, a indiqué à l'APS que son journal électronique édité en Algérie a été créé dans le cadre du code de l'information de 2012. Il a expliqué que "l'activité presse électronique, qui est reconnue par la loi organique, est libre et n'est pas soumise à un agrément, mais juste à une simple déclaration du directeur de publication du site internet à déposer au ministère de la Communication".
"Concrètement, tous les sites dédiés à la presse électronique sont reconnus légalement. Mais l'activité n'est pas encore tout à fait réglementée en l'absence d'un décret exécutif", a-t-il regretté, affirmant, à cette occasion, travailler dans "une totale liberté dans la diffusion de l'information".
De son côté, DIA, qui est un journal électronique algérien d'informations générales installé à Alger et crée en octobre 2015, se félicite de figurer, en l'espace de quelques mois, parmi les meilleurs journaux électroniques francophones. "L'objectif de DIA est de parler de l'Algérie, de son développement, de son actualité et de ses projets", liton sur son site, qui traite des domaines politique, économique, mais surtout des télécoms, de la culture et des médias.
TSA Algérie, propriété de la société TSA Media installé à Paris, est l'autre journal électronique qui se distingue sur la toile. Lancé en 2007 "avec peu de moyens financiers", il est considéré par les spécialistes comme l'un des premiers sites dédiés essentiellement à l'information.
"En 2015, il comptait 4 millions de visiteurs uniques par mois et 12 millions de pages vues et ses lecteurs se trouvent autant en Algérie que parmi la communauté algérienne à l'étranger", a-t-on estimé de même source. Cependant, la presse électronique manque énormément de financement pour survivre, estiment les responsables des sites électroniques, qui expliquent que la majorité des pure players se financent essentiellement par la publicité, un modèle économique jugé instable.
Certains médias, faute de recettes publicitaires, n'ont pas pu se développer convenablement et ont simplement disparus comme le site DNA (Dernières Nouvelles d'Algérie). Pour les responsables de la presse électronique, des fonds existent pour remédier à cet état de fait. Il s'agit, suggèrent-ils, de réserver un quota publicitaire accordé par l'Anep aux journaux électroniques comme cela se fait avec les quotidiens nationaux.


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