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De nouvelles drogues commercialisées en Algérie
Provenant de laboratoires clandestins en Afrique
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 06 - 2016

En plus de l'ampleur du phénomène de consommation de drogue, devenu certes plus qu'alarmant, c'est surtout l'apparition de nouvelles drogues bon marché et hautement toxiques qui inquiète désormais le plus.
En plus de l'ampleur du phénomène de consommation de drogue, devenu certes plus qu'alarmant, c'est surtout l'apparition de nouvelles drogues bon marché et hautement toxiques qui inquiète désormais le plus.
C'est là le constat dressé, hier, par le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), le professeur Mustapha Khiati.
Le professeur Khiati, qui s'exprimait hier sur les ondes de la Radio nationale, et citant des sources sécuritaires, a fait savoir que des laboratoires clandestins essaimés un peu partout en Afrique et au Sahel fabriquent et commercialisent des produits combinés de produits chimiques et de canabis, et qui se trouvent hautement toxiques.
En Algérie, et par extrapolation des chiffres parus dans le rapport mondial de l'Onu de 2015, le nombre de personnes atteintes par le phénomène tourne autour de 800.000 à 900.000 personnes, touchant ainsi 15 % de collégiens, 27 % de lycéens et 31 % d'universitaires. L'invité de la chaîne 3 revient sur le danger de l'apparition, dans le pays de plusieurs nouvelles substances psychoactives "qui sont en train d'inonder le marché algérien", parmi lesquels il cite notamment celles provenant de la frontière Ouest.
En dépit des efforts "colossaux" déployés pour tenter d'endiguer ce fléau, notamment en développant une médicalisation à outrance, (environ 5.000 cas traités chaque année), l'intervenant relève que les résultats obtenus n'ont pas été à la mesure de ce qu'il en était attendu.
Le professeur Khiati considère plus judicieux d'accompagner la prise en charge médicalisée des personnes accros aux psychotropes par un soutien psychologique, "ce qui, regrette-t-il, n'existe pas aujourd'hui".
A la remarque qu'il a déjà été créé 185 cellules d'écoute et de sensibilisation sur les dangers de la consommation de drogue, spécialisés, 15 hôpitaux pour traiter les toxicomanes et mobilisés à leur profit 53 centres intermédiaires de soins, l'intervenant rappelle que les personnes consommant de la drogue ne s'adressent que rarement à des établissements publics.
Selon lui, il serait plus judicieux de créer des centres "anonymes" gérés par des associations bénéficiant du soutien actif des pouvoirs publics, vers lesquels, estime-t-il, "ces derniers seraient plus enclins à se diriger". Observant, d'autre part, que 40 % des personnes internées le sont en raison de la consommation de drogue, l'intervenant s'interroge de savoir si la prison "école du crime", est à même d'agir efficacement pour traiter cette question.
C'est là le constat dressé, hier, par le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), le professeur Mustapha Khiati.
Le professeur Khiati, qui s'exprimait hier sur les ondes de la Radio nationale, et citant des sources sécuritaires, a fait savoir que des laboratoires clandestins essaimés un peu partout en Afrique et au Sahel fabriquent et commercialisent des produits combinés de produits chimiques et de canabis, et qui se trouvent hautement toxiques.
En Algérie, et par extrapolation des chiffres parus dans le rapport mondial de l'Onu de 2015, le nombre de personnes atteintes par le phénomène tourne autour de 800.000 à 900.000 personnes, touchant ainsi 15 % de collégiens, 27 % de lycéens et 31 % d'universitaires. L'invité de la chaîne 3 revient sur le danger de l'apparition, dans le pays de plusieurs nouvelles substances psychoactives "qui sont en train d'inonder le marché algérien", parmi lesquels il cite notamment celles provenant de la frontière Ouest.
En dépit des efforts "colossaux" déployés pour tenter d'endiguer ce fléau, notamment en développant une médicalisation à outrance, (environ 5.000 cas traités chaque année), l'intervenant relève que les résultats obtenus n'ont pas été à la mesure de ce qu'il en était attendu.
Le professeur Khiati considère plus judicieux d'accompagner la prise en charge médicalisée des personnes accros aux psychotropes par un soutien psychologique, "ce qui, regrette-t-il, n'existe pas aujourd'hui".
A la remarque qu'il a déjà été créé 185 cellules d'écoute et de sensibilisation sur les dangers de la consommation de drogue, spécialisés, 15 hôpitaux pour traiter les toxicomanes et mobilisés à leur profit 53 centres intermédiaires de soins, l'intervenant rappelle que les personnes consommant de la drogue ne s'adressent que rarement à des établissements publics.
Selon lui, il serait plus judicieux de créer des centres "anonymes" gérés par des associations bénéficiant du soutien actif des pouvoirs publics, vers lesquels, estime-t-il, "ces derniers seraient plus enclins à se diriger". Observant, d'autre part, que 40 % des personnes internées le sont en raison de la consommation de drogue, l'intervenant s'interroge de savoir si la prison "école du crime", est à même d'agir efficacement pour traiter cette question.


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