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Où est passé l'Etat ?
Marchés illicites de bestiaux
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 09 - 2016

L'extension des marchés informels va bon train au niveau de la capitale et dans presque tous les quartiers populaires. Ces marchés qui donnent du fil à retordre aux pouvoirs publics, trouvent leur part belle par l'émergence des marchés à bestiaux.
L'extension des marchés informels va bon train au niveau de la capitale et dans presque tous les quartiers populaires. Ces marchés qui donnent du fil à retordre aux pouvoirs publics, trouvent leur part belle par l'émergence des marchés à bestiaux.
L'exemple qui illustre bien cette tendance, c'est la vente d'une race robuste de moutons et de boucs que des marchands ambulants écoulent tous azimuts. A proximité des bergeries sans enclos à ciel ouvert se dressent des bottes de foin l'aliment de bétail qui se vend à 1.500 DA la botte.
Des véhicules déversent des petits troupeaux juste au niveau de la rue Arbadji à la basse Casbah. Une rue commerçante comme tant d'autres qui offre le spectacle d'un souk enfiévré de vente de cheptel ovin. Les prix poursuivent leur ascension selon les races qui sont proposées au grand public. Un agneau est proposé, à titre d'exemple, à 4,8 millions de centimes alors que le mouton de la race locale amenée de différentes régions de l'Algérie peut coûter plus cher.
Les ménages déboursent des sommes faramineuses pour acquérir le mouton de l'Aïd. On est loin d'un marché organisé dans les vastes plaines du pays où chaque éleveur propose son quota avec des prix strictement encadrés.
Dans la capitale, c'est l'envers du décor. Les rues où se vendent ces troupeaux sont emplies d'immondices résultant de foins consommés et des excréments des bêtes. Les odeurs nauséabondes ne laissent pas les passants indifférents où le nettoyage de ces artères ne se fait pas correctement.
Les spéculateurs trouvent leur compte dans l'anarchie qui est devenu un rituel chaque année. Il ressort ainsi un battage de prix où dans des communes comme El-Madania un mouton avec de grandes cornes est proposé à 100.000 DA. D'autres à Belcourt rivalisent avec des tarifs qui sont pour eux abordables, soit entre 56.000 et 70.000 DA.
Le même décor est planté avec souvent des coins aménagés sous forme de lieux de vente. La race locale prisée pour sa qualité gustative et sa laine est devenue assez rare en ces jours d'avant l'Aïd. Le comble fait que ces troupeaux circulent en compagnie des enfants qui les font promener le long des artères.
Pis encore, ce phénomène n'a épargné aucun quartier et même ceux dits résidentiels où l'on voit des cohortes de personnes, adultes et adolescents, déambuler avec un mouton paré de henné sur sa tête en guise de reconnaissance d'une race solide acquise à prix fort. Le danger guette à tout moment ces enfants qui s'amusent à des jeux terrifiants de combats de moutons sans sourciller à la sécurité des passants. Des accidents ont été signalés par le passé laissant parfois des familles endeuillées le jour de la fête.
On se demande où sont passés les agents de contrôle sanitaire de la wilaya ? Ces marchés qui ne devraient même pas voir le jour au coeur des centres urbains ont maintenant leur réputation comme une véritable Bourse reléguant au loin la protection de l'environnement et laissant la ville livrée à ce commerce peu reluisant à la vitrine de la capitale.
L'exemple qui illustre bien cette tendance, c'est la vente d'une race robuste de moutons et de boucs que des marchands ambulants écoulent tous azimuts. A proximité des bergeries sans enclos à ciel ouvert se dressent des bottes de foin l'aliment de bétail qui se vend à 1.500 DA la botte.
Des véhicules déversent des petits troupeaux juste au niveau de la rue Arbadji à la basse Casbah. Une rue commerçante comme tant d'autres qui offre le spectacle d'un souk enfiévré de vente de cheptel ovin. Les prix poursuivent leur ascension selon les races qui sont proposées au grand public. Un agneau est proposé, à titre d'exemple, à 4,8 millions de centimes alors que le mouton de la race locale amenée de différentes régions de l'Algérie peut coûter plus cher.
Les ménages déboursent des sommes faramineuses pour acquérir le mouton de l'Aïd. On est loin d'un marché organisé dans les vastes plaines du pays où chaque éleveur propose son quota avec des prix strictement encadrés.
Dans la capitale, c'est l'envers du décor. Les rues où se vendent ces troupeaux sont emplies d'immondices résultant de foins consommés et des excréments des bêtes. Les odeurs nauséabondes ne laissent pas les passants indifférents où le nettoyage de ces artères ne se fait pas correctement.
Les spéculateurs trouvent leur compte dans l'anarchie qui est devenu un rituel chaque année. Il ressort ainsi un battage de prix où dans des communes comme El-Madania un mouton avec de grandes cornes est proposé à 100.000 DA. D'autres à Belcourt rivalisent avec des tarifs qui sont pour eux abordables, soit entre 56.000 et 70.000 DA.
Le même décor est planté avec souvent des coins aménagés sous forme de lieux de vente. La race locale prisée pour sa qualité gustative et sa laine est devenue assez rare en ces jours d'avant l'Aïd. Le comble fait que ces troupeaux circulent en compagnie des enfants qui les font promener le long des artères.
Pis encore, ce phénomène n'a épargné aucun quartier et même ceux dits résidentiels où l'on voit des cohortes de personnes, adultes et adolescents, déambuler avec un mouton paré de henné sur sa tête en guise de reconnaissance d'une race solide acquise à prix fort. Le danger guette à tout moment ces enfants qui s'amusent à des jeux terrifiants de combats de moutons sans sourciller à la sécurité des passants. Des accidents ont été signalés par le passé laissant parfois des familles endeuillées le jour de la fête.
On se demande où sont passés les agents de contrôle sanitaire de la wilaya ? Ces marchés qui ne devraient même pas voir le jour au coeur des centres urbains ont maintenant leur réputation comme une véritable Bourse reléguant au loin la protection de l'environnement et laissant la ville livrée à ce commerce peu reluisant à la vitrine de la capitale.


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