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L'Algérie passe par une conjoncture « particulièrement délicate »
Selon le FMI
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 10 - 2016

Les pays exportateurs de pétrole au Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena), dont l'Algérie, « restent confrontés à une conjoncture particulièrement délicate », selon le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI), publié hier.
Les pays exportateurs de pétrole au Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena), dont l'Algérie, « restent confrontés à une conjoncture particulièrement délicate », selon le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI), publié hier.
Les pays pétroliers comme l'Algérie sont largement dépendants des cours du pétrole brut. Or, ces derniers ne devraient pas évoluer positivement. En effet, le FMI table sur « la persistance du faible cours du pétrole », indique le rapport.
Dans ses prévisions, l'institution internationale mise sur un prix moyen du baril à 51 dollars en 2017. À moyen terme, ce niveau augmenterait légèrement à 56 dollars en 2020, précise le rapport. Pour l'année en cours, le prix moyen du baril ne dépassera pas les 43 dollars, estime le FMI.
Croissance en berne
Par ailleurs, la croissance économique mondiale reste trop faible pour soutenir la demande de pétrole en particulier et la relance économique en général, pour les pays pétroliers de la région Mena. Les pays du CCG et l'Algérie affichaient, en 2015, un taux de croissance de 3,4% en 2015.
En 2016, il devrait se situer à 2%, avant de repartir légèrement à la hausse à 2,4% en 2017. Pour ces deux années, le FMI a revu ses prévisions à la baisse. La Chine, traditionnel moteur, voit sa croissance s'essouffler : elle passe de 6,9% en 2015 à 6,6% pour l'année en cours, avant de ralentir davantage en 2017, avec 6,2%. Par ailleurs, l'Union européenne est également en ralentissement, passant de 2% en 2015 à 1,5% en 2017.
Seuls les pays émergents semblent tirer leur épingle du jeu, avec une hausse de la croissance de 4% à 4,6% entre 2015 et 2017. À l'échelle globale, la croissance est quasi-équilibrée, passant de 3,2% à 3,4% sur la même période.
De plus, la croissance hors-hydrocarbures en Algérie devrait sensiblement ralentir dans les prochaines années, selon le FMI. Après des pics proches des 7% sur la période 2006-2015, elle devrait être légèrement inférieure à 4% en 2016. Par la suite, entre 2017 et 2021, la croissance du PIB réel non pétrolier ne devrait pas excéder les 3%, selon les projections du Fonds monétaire international.
Assainissement budgétaire difficile
Le rapport du FMI relève des progrès réalisés par différents pays dans la maîtrise de leurs budgets respectifs. Tout en soulignant des avancées dans « l'assainissement budgétaire », le Fonds prévient qu'il « reste beaucoup à faire ». Le but, selon le rapport, est de « placer les finances publiques sur des bases plus solides".
Comprendre : les budgets des Etats pétroliers doivent être moins dépendants aux hydrocarbures. Pour financer les déficits, le FMI détaille les options choisies par les différents pays exportateurs de pétrole.
Par exemple, l'Algérie, dont le déficit budgétaire est proche des 15% en 2016, recourrait en grande partie à la « liquidation d'actifs », indique le rapport. Près de la moitié du déficit serait financée par ce moyen, selon la même source. Par ailleurs le gouvernement algérien semble également recourir à « l'accumulation de la dette intérieure », précise le document. L'endettement extérieur reste marginal, voire inexistant.
Appel à des réformes concrètes et rapides
Pour accélérer la diversification de l'économie, certains pays ont annoncé des plans pour booster les « activités économiques hors du secteur pétrolier ». Afin d'y parvenir, le FMI appelle, de nouveau, à des « réformes concrètes » qui doivent être « mises en oeuvre rapidement ».
Celles-ci doivent se traduire par « des politiques en faveur des entreprises ». Plus précisément, le FMI conseille de miser davantage sur le secteur privé pour « créer les emplois qui permettront d'absorber une main-d'oeuvre en rapide croissance. »
Enfin, le rapport adresse une mise en garde contre les risques « pesant sur la stabilité financière ». Au vu du manque de liquidités, exacerbé par la fonte des rentes pétrolières, le FMI pointe vers « un risque de détérioration de la qualité des actifs bancaires ».
Les pays pétroliers comme l'Algérie sont largement dépendants des cours du pétrole brut. Or, ces derniers ne devraient pas évoluer positivement. En effet, le FMI table sur « la persistance du faible cours du pétrole », indique le rapport.
Dans ses prévisions, l'institution internationale mise sur un prix moyen du baril à 51 dollars en 2017. À moyen terme, ce niveau augmenterait légèrement à 56 dollars en 2020, précise le rapport. Pour l'année en cours, le prix moyen du baril ne dépassera pas les 43 dollars, estime le FMI.
Croissance en berne
Par ailleurs, la croissance économique mondiale reste trop faible pour soutenir la demande de pétrole en particulier et la relance économique en général, pour les pays pétroliers de la région Mena. Les pays du CCG et l'Algérie affichaient, en 2015, un taux de croissance de 3,4% en 2015.
En 2016, il devrait se situer à 2%, avant de repartir légèrement à la hausse à 2,4% en 2017. Pour ces deux années, le FMI a revu ses prévisions à la baisse. La Chine, traditionnel moteur, voit sa croissance s'essouffler : elle passe de 6,9% en 2015 à 6,6% pour l'année en cours, avant de ralentir davantage en 2017, avec 6,2%. Par ailleurs, l'Union européenne est également en ralentissement, passant de 2% en 2015 à 1,5% en 2017.
Seuls les pays émergents semblent tirer leur épingle du jeu, avec une hausse de la croissance de 4% à 4,6% entre 2015 et 2017. À l'échelle globale, la croissance est quasi-équilibrée, passant de 3,2% à 3,4% sur la même période.
De plus, la croissance hors-hydrocarbures en Algérie devrait sensiblement ralentir dans les prochaines années, selon le FMI. Après des pics proches des 7% sur la période 2006-2015, elle devrait être légèrement inférieure à 4% en 2016. Par la suite, entre 2017 et 2021, la croissance du PIB réel non pétrolier ne devrait pas excéder les 3%, selon les projections du Fonds monétaire international.
Assainissement budgétaire difficile
Le rapport du FMI relève des progrès réalisés par différents pays dans la maîtrise de leurs budgets respectifs. Tout en soulignant des avancées dans « l'assainissement budgétaire », le Fonds prévient qu'il « reste beaucoup à faire ». Le but, selon le rapport, est de « placer les finances publiques sur des bases plus solides".
Comprendre : les budgets des Etats pétroliers doivent être moins dépendants aux hydrocarbures. Pour financer les déficits, le FMI détaille les options choisies par les différents pays exportateurs de pétrole.
Par exemple, l'Algérie, dont le déficit budgétaire est proche des 15% en 2016, recourrait en grande partie à la « liquidation d'actifs », indique le rapport. Près de la moitié du déficit serait financée par ce moyen, selon la même source. Par ailleurs le gouvernement algérien semble également recourir à « l'accumulation de la dette intérieure », précise le document. L'endettement extérieur reste marginal, voire inexistant.
Appel à des réformes concrètes et rapides
Pour accélérer la diversification de l'économie, certains pays ont annoncé des plans pour booster les « activités économiques hors du secteur pétrolier ». Afin d'y parvenir, le FMI appelle, de nouveau, à des « réformes concrètes » qui doivent être « mises en oeuvre rapidement ».
Celles-ci doivent se traduire par « des politiques en faveur des entreprises ». Plus précisément, le FMI conseille de miser davantage sur le secteur privé pour « créer les emplois qui permettront d'absorber une main-d'oeuvre en rapide croissance. »
Enfin, le rapport adresse une mise en garde contre les risques « pesant sur la stabilité financière ». Au vu du manque de liquidités, exacerbé par la fonte des rentes pétrolières, le FMI pointe vers « un risque de détérioration de la qualité des actifs bancaires ».


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