Les salariés algériens payent 20 % d'impôts sous forme d'IRG. Un taux appréciable pour la fiscalité ordinaire. Il est plus important que les autres taxes, notamment l'IBS. Les salariés algériens payent 20 % d'impôts sous forme d'IRG. Un taux appréciable pour la fiscalité ordinaire. Il est plus important que les autres taxes, notamment l'IBS. En termes d'impôts, les salariés algériens, tous secteurs confondus, payent un taux de 20 % d'IRG qui représente un gisement fiscal important. C'est le DG des impôts, Abderahamane Raouya, qui l'a indiqué dans une déclaration publique. Ce dernier a minimisé l'importance de cet impôt en l'estimant toutefois appréciable. C'est en effet la polémique qui enfle sur le poids écrasant de cet impôt payé par les salariés et les retraités. Selon beaucoup d'observateurs, les Algériens ne sont pas égaux face à l'impôt. En termes de collecte, ce sont les salariés qui devancent de loin les commerçants et les chefs d'entreprise, même si ces derniers payent d'autres taxes. On notera, à ce sujet, que le taux de l'IRG augmente selon les salaires et représente parfois plus de 40 % du revenu sous forme de taxe à payer. Ce qui n'est pas sans incidence sur le portefeuille des salariés. Même ceux qui ont de hauts revenus s'en plaignent. Sans oublier les taxes de la TVA que doivent dorénavant payer l'ensemble des citoyens sur les produits alimentaires et autres. Comment se fait-il que l'impôt sur le revenu global soit plus important que l'impôt sur le bénéfice des sociétés ? Là le DG n'a pas apporté de réponses considérant sur un autre plan que "la fiscalité ordinaire s'améliore où déjà en 2016 il y a eu une croissance de 11 %". Selon une source du Trésor, l'IRG rapporte en moyenne entre 3 et 4 milliards de dollars annuellement, plaçant de ce fait l'IRG comme deuxième source de revenus de l'Etat après les recettes fiscales ordinaires. Ce responsable n'a pas indiqué, non plus, les détails des montants de l'IRG dont s'acquittent obligatoirement les travailleurs par paliers et selon le niveau de rémunération alors que pour la conformité fiscale, l'Etat n'a pas enregistré de victoire. En effet, l'argent engrangé dans la sphère informelle n'est pas entré dans les caisses de l'Etat dans le cadre de la mesure concernant la mise en conformité fiscale. Seuls 500 personnes ont répondu favorablement en plaçant leur argent dans les banques. C'est dire que "l'équité fiscale" évoquée par le gouvernement, n'est pas consacrée pleinement dans la pratique. Pour preuve, la DGI indique que l'IRG touche aussi les rémunérations allouées dans le cadre de la vacation, les rémunérations provenant de toute activité occasionnelle à caractère intellectuel et les personnes exerçant à domicile pour le compte d'un tiers ainsi que les pensions et rentes viagères. Même les primes de rendement, de caisse, de bilan et autres gratifications accordées aux salariés n'échappent pas à l'impôt sur le revenu global. En termes d'impôts, les salariés algériens, tous secteurs confondus, payent un taux de 20 % d'IRG qui représente un gisement fiscal important. C'est le DG des impôts, Abderahamane Raouya, qui l'a indiqué dans une déclaration publique. Ce dernier a minimisé l'importance de cet impôt en l'estimant toutefois appréciable. C'est en effet la polémique qui enfle sur le poids écrasant de cet impôt payé par les salariés et les retraités. Selon beaucoup d'observateurs, les Algériens ne sont pas égaux face à l'impôt. En termes de collecte, ce sont les salariés qui devancent de loin les commerçants et les chefs d'entreprise, même si ces derniers payent d'autres taxes. On notera, à ce sujet, que le taux de l'IRG augmente selon les salaires et représente parfois plus de 40 % du revenu sous forme de taxe à payer. Ce qui n'est pas sans incidence sur le portefeuille des salariés. Même ceux qui ont de hauts revenus s'en plaignent. Sans oublier les taxes de la TVA que doivent dorénavant payer l'ensemble des citoyens sur les produits alimentaires et autres. Comment se fait-il que l'impôt sur le revenu global soit plus important que l'impôt sur le bénéfice des sociétés ? Là le DG n'a pas apporté de réponses considérant sur un autre plan que "la fiscalité ordinaire s'améliore où déjà en 2016 il y a eu une croissance de 11 %". Selon une source du Trésor, l'IRG rapporte en moyenne entre 3 et 4 milliards de dollars annuellement, plaçant de ce fait l'IRG comme deuxième source de revenus de l'Etat après les recettes fiscales ordinaires. Ce responsable n'a pas indiqué, non plus, les détails des montants de l'IRG dont s'acquittent obligatoirement les travailleurs par paliers et selon le niveau de rémunération alors que pour la conformité fiscale, l'Etat n'a pas enregistré de victoire. En effet, l'argent engrangé dans la sphère informelle n'est pas entré dans les caisses de l'Etat dans le cadre de la mesure concernant la mise en conformité fiscale. Seuls 500 personnes ont répondu favorablement en plaçant leur argent dans les banques. C'est dire que "l'équité fiscale" évoquée par le gouvernement, n'est pas consacrée pleinement dans la pratique. Pour preuve, la DGI indique que l'IRG touche aussi les rémunérations allouées dans le cadre de la vacation, les rémunérations provenant de toute activité occasionnelle à caractère intellectuel et les personnes exerçant à domicile pour le compte d'un tiers ainsi que les pensions et rentes viagères. Même les primes de rendement, de caisse, de bilan et autres gratifications accordées aux salariés n'échappent pas à l'impôt sur le revenu global.