L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), qui a joué un rôle décisif dans le règlement de la guerre civile de 2011, s'est achevée vendredi 30 juin après 13 ans d'existence. L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), qui a joué un rôle décisif dans le règlement de la guerre civile de 2011, s'est achevée vendredi 30 juin après 13 ans d'existence. Antonio Guterres, secrétaire général de l'Onu, "félicite le peuple et le gouvernement de Côte d'Ivoire pour leur détermination et leurs efforts visant à tourner la page de la crise et du conflit", a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric. "Il salue la contribution considérable deb l'ensemble des partenaires nationaux, régionaux et internationaux au processus de paix ivoirien. " Les agents de l'Onuci ont "contribué au retour et au maintien de la paix" dans le pays, a pour sa part affirmé le ministre ivoirien de l'Intérieur Hamed Bakayoko, soulignant que la "mission a été un vrai succès". Malgré le redressement rapide de la première puissance économique d'Afrique de l'Ouest, le retrait des casques bleus suscite les craintes des mouvements de défense des droits de l'Homme, qui regrettent que la lutte contre l'impunité et la réforme d'une armée sujette aux soulèvements n'aient pas été menées à leur terme. L'Onuci a succédé en 2004 à la force de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de l'armée française, deux ans après le coup d'Etat manqué à l'origine d'un premier conflit armé. À son apogée en 2012, la mission comptait 9 762 hommes et a permis la tenue, fin 2010, d'un scrutin présidentiel remporté par Alassane Ouattara, toujours au pouvoir. Selon un rapport, publié en avril 2016, du secrétaire général de l'ONU de l'époque Ban Ki-moon, aucune autre mission ne succédera à l'Onuci "étant donné la trajectoire positive de la Côte d'Ivoire". Antonio Guterres, secrétaire général de l'Onu, "félicite le peuple et le gouvernement de Côte d'Ivoire pour leur détermination et leurs efforts visant à tourner la page de la crise et du conflit", a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric. "Il salue la contribution considérable deb l'ensemble des partenaires nationaux, régionaux et internationaux au processus de paix ivoirien. " Les agents de l'Onuci ont "contribué au retour et au maintien de la paix" dans le pays, a pour sa part affirmé le ministre ivoirien de l'Intérieur Hamed Bakayoko, soulignant que la "mission a été un vrai succès". Malgré le redressement rapide de la première puissance économique d'Afrique de l'Ouest, le retrait des casques bleus suscite les craintes des mouvements de défense des droits de l'Homme, qui regrettent que la lutte contre l'impunité et la réforme d'une armée sujette aux soulèvements n'aient pas été menées à leur terme. L'Onuci a succédé en 2004 à la force de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de l'armée française, deux ans après le coup d'Etat manqué à l'origine d'un premier conflit armé. À son apogée en 2012, la mission comptait 9 762 hommes et a permis la tenue, fin 2010, d'un scrutin présidentiel remporté par Alassane Ouattara, toujours au pouvoir. Selon un rapport, publié en avril 2016, du secrétaire général de l'ONU de l'époque Ban Ki-moon, aucune autre mission ne succédera à l'Onuci "étant donné la trajectoire positive de la Côte d'Ivoire".