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Hasbellaoui pour le renforcement du planning familial en Algérie
Journée mondiale de la population
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 07 - 2017

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le professeur Mokhtar Hasbellaoui, a plaidé hier àAlger pour le renforcement du planning familial en Algérie, conformément aux Objectifs de développement durable (ODD), relevant qu'à l'issue de cette échéance (2016-2030), la population aura dépassé le seuil des 51 millions.
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le professeur Mokhtar Hasbellaoui, a plaidé hier àAlger pour le renforcement du planning familial en Algérie, conformément aux Objectifs de développement durable (ODD), relevant qu'à l'issue de cette échéance (2016-2030), la population aura dépassé le seuil des 51 millions.
S'exprimant à l'occasion de la Journée mondiale de la population, placée cette année par les Nations-unies sous le thème de "Planification familiale, autonomisation des peuples et développement des Nations", le ministre a souligné que d'ici 2030, année de la réalisation des Objectifs du Développement Durable (ODD), la population algérienne passerait de 41,7 millions d'habitants à plus de 51 millions et que, par conséquent, "il faut se préparer dès à présent pour satisfaire des besoins encore importants".
Notant que cette célébration intervient dans "un contexte marqué par une dynamique démographique très agitée, mettant en exergue la nécessité de renforcer davantage la planification familiale", il a ajouté que le choix de traiter cette question "sensible comme une priorité de l'heure, est significatif non seulement au regard de son importance comme l'un des déterminants majeurs de la nouvelle dynamique démographique que vit notre pays, mais également comme un préalable à la réduction de la mortalité maternelle et périnatale et aussi comme un levier qu'il conviendrait d'actionner en premier pour pouvoir capturer le dividende démographique et d'en tirer profit.
"En matière de développement, l'investissement dans la planification familiale contribue à créer l'équilibre entre la croissance démographique et la croissance économique et conduit dans un contexte de faible fécondité à encourager l'épargne et créer des opportunités pour le développement économique et social durable en investissant dans les domaines de la santé, la nutrition, l'éducation et la formation pour tirer pleinement profit du dividende démographique", a-t-il explicité.
Hasbellaoui a estimé, à ce propos, que relever ces défis, suppose une "approche dynamique multisectorielle" incluant tous les acteurs et intervenants, y compris ceux de la société civile ainsi que "la mise en place de stratégies basée sur l'efficience pour mieux utiliser les ressources disponibles et le développement de programmes ciblés notamment au niveau local".
Conviant, par ailleurs, le Comité national de Population (CNP) à "revisiter" la politique nationale de population et à "réajuster ses objectifs en visant un équilibre entre la croissance démographique et le développement économique et social du pays", il a ajouté qu'un "intérêt particulier doit également porter sur l'amélioration permanente des systèmes d'information et statistiques pour la mise en place de bases de données et d'indicateurs pertinents et fiables".
Soulignant une "avancée importante" dans la société algérienne en matière de planification familiale, il a noté que la proportion des femmes mariées âgées entre 15-49 ans et ne connaissant aucune méthode de contraception moderne est "quasiment nulle" actuellement, contre 74 % en 1968 alors que l'utilisation de la contraception concerne 57 % des couples mariés, contre 8 % seulement en 1970 et que plus de 80% des femmes concernées ont eu recours, au moins une fois dans leur vie génésique, à la contraception.
En revanche, a-t-il poursuivi, l'opposition déclarée à la planification familiale concernait, quant à elle, 3,2 % des non-utilisatrices en 2012-2013, sachant que les motifs les plus fréquents de non-utilisation de la contraception demeurent le désir d'enfant et la crainte des effets secondaires sur la santé.
Au plan organisationnel, le représentant du Gouvernement a ajouté que l'activité de planification familiale se trouve "actuellement intégrée" au niveau de l'ensemble des structures de santé de proximité (polycliniques et salles de soins) composant le réseau national et au niveau des 2/3 des maternités, tandis que les actes de santé reproductive et les produits contraceptifs sont dispensés "gratuitement" dans le secteur public.
Le ministre a tenu à renouveler, à cette occasion, les engagements pris par l'Algérie au niveau international et régional concernant l'accès universel à la santé de reproduction et planification familiale dans le cadre outre des ODD, des Déclarations d'Addis-Abeba et de la Ligue des Etats arabes sur la population et le développement après 2014 ainsi que la mise en oeuvre de la feuille de route de l'Union africaine (UA) sur le Dividende démographique.
Le ministre de la Santé a conclu en rendant "un vibrant hommage" aux pionnières et pionniers de la planification familiale "pour avoir élevé cette question au plus haut niveau de la décision politique", réussissant ainsi à en faire un "droit inaliénable pour les couples".
S'exprimant à l'occasion de la Journée mondiale de la population, placée cette année par les Nations-unies sous le thème de "Planification familiale, autonomisation des peuples et développement des Nations", le ministre a souligné que d'ici 2030, année de la réalisation des Objectifs du Développement Durable (ODD), la population algérienne passerait de 41,7 millions d'habitants à plus de 51 millions et que, par conséquent, "il faut se préparer dès à présent pour satisfaire des besoins encore importants".
Notant que cette célébration intervient dans "un contexte marqué par une dynamique démographique très agitée, mettant en exergue la nécessité de renforcer davantage la planification familiale", il a ajouté que le choix de traiter cette question "sensible comme une priorité de l'heure, est significatif non seulement au regard de son importance comme l'un des déterminants majeurs de la nouvelle dynamique démographique que vit notre pays, mais également comme un préalable à la réduction de la mortalité maternelle et périnatale et aussi comme un levier qu'il conviendrait d'actionner en premier pour pouvoir capturer le dividende démographique et d'en tirer profit.
"En matière de développement, l'investissement dans la planification familiale contribue à créer l'équilibre entre la croissance démographique et la croissance économique et conduit dans un contexte de faible fécondité à encourager l'épargne et créer des opportunités pour le développement économique et social durable en investissant dans les domaines de la santé, la nutrition, l'éducation et la formation pour tirer pleinement profit du dividende démographique", a-t-il explicité.
Hasbellaoui a estimé, à ce propos, que relever ces défis, suppose une "approche dynamique multisectorielle" incluant tous les acteurs et intervenants, y compris ceux de la société civile ainsi que "la mise en place de stratégies basée sur l'efficience pour mieux utiliser les ressources disponibles et le développement de programmes ciblés notamment au niveau local".
Conviant, par ailleurs, le Comité national de Population (CNP) à "revisiter" la politique nationale de population et à "réajuster ses objectifs en visant un équilibre entre la croissance démographique et le développement économique et social du pays", il a ajouté qu'un "intérêt particulier doit également porter sur l'amélioration permanente des systèmes d'information et statistiques pour la mise en place de bases de données et d'indicateurs pertinents et fiables".
Soulignant une "avancée importante" dans la société algérienne en matière de planification familiale, il a noté que la proportion des femmes mariées âgées entre 15-49 ans et ne connaissant aucune méthode de contraception moderne est "quasiment nulle" actuellement, contre 74 % en 1968 alors que l'utilisation de la contraception concerne 57 % des couples mariés, contre 8 % seulement en 1970 et que plus de 80% des femmes concernées ont eu recours, au moins une fois dans leur vie génésique, à la contraception.
En revanche, a-t-il poursuivi, l'opposition déclarée à la planification familiale concernait, quant à elle, 3,2 % des non-utilisatrices en 2012-2013, sachant que les motifs les plus fréquents de non-utilisation de la contraception demeurent le désir d'enfant et la crainte des effets secondaires sur la santé.
Au plan organisationnel, le représentant du Gouvernement a ajouté que l'activité de planification familiale se trouve "actuellement intégrée" au niveau de l'ensemble des structures de santé de proximité (polycliniques et salles de soins) composant le réseau national et au niveau des 2/3 des maternités, tandis que les actes de santé reproductive et les produits contraceptifs sont dispensés "gratuitement" dans le secteur public.
Le ministre a tenu à renouveler, à cette occasion, les engagements pris par l'Algérie au niveau international et régional concernant l'accès universel à la santé de reproduction et planification familiale dans le cadre outre des ODD, des Déclarations d'Addis-Abeba et de la Ligue des Etats arabes sur la population et le développement après 2014 ainsi que la mise en oeuvre de la feuille de route de l'Union africaine (UA) sur le Dividende démographique.
Le ministre de la Santé a conclu en rendant "un vibrant hommage" aux pionnières et pionniers de la planification familiale "pour avoir élevé cette question au plus haut niveau de la décision politique", réussissant ainsi à en faire un "droit inaliénable pour les couples".


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