SMSI à Genève: Zerrouki rencontre son homologue saoudien    Energie: l'Algérie participe aux travaux du 9e Séminaire international de l'OPEP    Hamlaoui: la femme sahraouie est la mémoire d'une résistance et l'identité d'un peuple qui n'oublie pas sa juste cause    Adhésion de l'Algérie au Traité d'amitié et de coopération en Asie du Sud-Est: volonté de renforcer la coordination politique et le partenariat économique avec l'ASEAN    Le DGSN inaugure des structures opérationnelles de police à Sétif    Le documentaire historique, un outil important pour préserver la mémoire et dénoncer les crimes du colonialisme français en Algérie    Projet de loi sur la prévention et la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme : poursuite de l'adaptation de la législation nationale aux engagements internationaux de l'Algérie    Karaté Do : les championnats arabes du 20 au 22 août prochain en Jordanie    Mostaganem : mise en avant du rôle des médias numériques dans la défense de la cause sahraouie et la dénonciation de la propagande marocaine    La sélection algérienne de para-volley bat le Maroc et décroche la médaille de bronze au Championnat d'Afrique des Nations 2025    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès du Népal    Le système juridique de la Commission de contrôle du financement de la campagne électorale, thème d'une conférence à Alger    Espagne: démantèlement d'un réseau international de trafic de drogue impliquant le Maroc    Canicule attendue à partir de jeudi sur quatre wilayas du Sud    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 57.680 martyrs    Le MC Alger sacré champion à Oran    Championnat national scolaire des sports collectifs: "une véritable plateforme de découverte de jeunes talents"    El Nosra : mission accomplie ?    Produit de la faiblesse du taux de croissance de la sphère réelle et de la dérégulation de l'économie algérienne    La pêche illégale menace l'équilibre écologique maritime    Traque sans relâche contre les trafiquants de tabac !    Une hausse de près de 10% des cas de noyades mortelles    Seules sur les terrains, et peu de buts    Un poème babylonien ressurgit... grâce à l'Intelligence artificielle    Je suis ton avocat !    Ooredoo lance un concours cinématographique sous le thème « La Révolution Algérienne »    "Expo Osaka-2025": Arrivée de Nadir Larbaoui à Osaka pour superviser la journée nationale    "Expo Osaka-2025": le Premier ministre se rend au Japon pour superviser la journée nationale    La feuille d'autoroute de deux SS (Semmar et Sifaoui) du système sioniste    Des investissements massifs pour renforcer les réseaux d'électricité et de gaz    «Zéro tolérance pour la corruption»    Le Maroc impliqué dans le génocide    Le président de la République reçoit le directeur exécutif de la société italienne ENI    Confiance totale en nos capacités et en nos ressources    A peine installée, la commission d'enquête à pied d'œuvre    «L'Algérie, forte de ses institutions et de son peuple, ne se laissera pas intimider !»    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les universités en grève pour 3 jours
A l'appel du CNES
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 12 - 2017

Après une période de relative stabilité, l'université est à nouveau secouée par des différentsmouvements deprotestation. Cette fois-ci, c'est le Conseil national desenseignants dusupérieur (Cnes), quirevient à la charge en appelant les siens à travers tout le territoire pour un débrayage de trois jours soit les 17, 18 et 19 décembre.
Après une période de relative stabilité, l'université est à nouveau secouée par des différentsmouvements deprotestation. Cette fois-ci, c'est le Conseil national desenseignants dusupérieur (Cnes), quirevient à la charge en appelant les siens à travers tout le territoire pour un débrayage de trois jours soit les 17, 18 et 19 décembre.
Al'origine de cette décision, explique le Cnes dans un communiqué, l'attitude du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il est reproché au département de Tahar Hadjar d'ignorer les revendications du Cnes et de ne pas s'inscrire dans une démarche de dialogue avec le partenaire social qu'est le Cnes. Le Cnes a, en effet, pris cette décision, à l'issue d'un conseil national tenu, en présence de tous les représentants locaux de ce syndicat autonome, d'opter pour une grève qui durera trois journées durant.
Son conseil national, qui reste en session ouverte, se réunira à l'issue de ce mouvement pour décider des suites à lui donner. Il n'est pas exclu que ses membres opteront pour une grève illimitée. Le Cnes qui qualifie la situation de "catastrophique", revendique la satisfaction inconditionnelle de la plateforme de revendications pour la sauvegarde de l'université dont les principaux points sont :
La revalorisation du salaire de l'enseignant, lasuprématie du scientifique sur l'administratif, davantage dedémocratie dans la gestion des structures universitaires, la prise en charge de la question des logements de fonction, ledéveloppement et la mise enoeuvre d'un projet digne d'une université algérienne moderneet l'arrêt de la politique d'improvisation. La situation àlaquelle est arrivée l'université algérienne, de l'avis du Cnes, ne lui permet pas de former les cadres dont le pays a besoin, encore moins de fournir l'élite de demain. Les enseignants, à travers les différentes négociations, réitèrent les mêmes revendications. Le constat est en effet alarmant.
L'université algérienne se débat, en proie à un malaise profond. Au-delà du fait que l'université ne peut être appréhendée en dehors ducadre sociopolitique général et de la qualité d'enseignement dans les paliers inférieurs, del'avis de nombreux observateurs, les choses empirent. Et ce ne sont certainement pas lesclassements mondiaux danslesquels les universités algériennesfigurent parmi les dernières en Afrique qui viendrontcontredire ce constat.
Al'origine de cette décision, explique le Cnes dans un communiqué, l'attitude du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il est reproché au département de Tahar Hadjar d'ignorer les revendications du Cnes et de ne pas s'inscrire dans une démarche de dialogue avec le partenaire social qu'est le Cnes. Le Cnes a, en effet, pris cette décision, à l'issue d'un conseil national tenu, en présence de tous les représentants locaux de ce syndicat autonome, d'opter pour une grève qui durera trois journées durant.
Son conseil national, qui reste en session ouverte, se réunira à l'issue de ce mouvement pour décider des suites à lui donner. Il n'est pas exclu que ses membres opteront pour une grève illimitée. Le Cnes qui qualifie la situation de "catastrophique", revendique la satisfaction inconditionnelle de la plateforme de revendications pour la sauvegarde de l'université dont les principaux points sont :
La revalorisation du salaire de l'enseignant, lasuprématie du scientifique sur l'administratif, davantage dedémocratie dans la gestion des structures universitaires, la prise en charge de la question des logements de fonction, ledéveloppement et la mise enoeuvre d'un projet digne d'une université algérienne moderneet l'arrêt de la politique d'improvisation. La situation àlaquelle est arrivée l'université algérienne, de l'avis du Cnes, ne lui permet pas de former les cadres dont le pays a besoin, encore moins de fournir l'élite de demain. Les enseignants, à travers les différentes négociations, réitèrent les mêmes revendications. Le constat est en effet alarmant.
L'université algérienne se débat, en proie à un malaise profond. Au-delà du fait que l'université ne peut être appréhendée en dehors ducadre sociopolitique général et de la qualité d'enseignement dans les paliers inférieurs, del'avis de nombreux observateurs, les choses empirent. Et ce ne sont certainement pas lesclassements mondiaux danslesquels les universités algériennesfigurent parmi les dernières en Afrique qui viendrontcontredire ce constat.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.