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Noureddine Bedoui réagit
Grogne sociale
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 02 - 2018

Le ministre de l'Intérieur a improvisé hier un point de presse, en marge de l'inauguration du Salon international de la sécurité routière au siège de la Safex pour passer ce message : les portes du dialogue sont ouvertes, mais l'Etat est déterminé à faire respecter la loi pour préserver la stabilité.
Le ministre de l'Intérieur a improvisé hier un point de presse, en marge de l'inauguration du Salon international de la sécurité routière au siège de la Safex pour passer ce message : les portes du dialogue sont ouvertes, mais l'Etat est déterminé à faire respecter la loi pour préserver la stabilité.
Le ministre a mis en relief le climat de stabilité politique, institutionnel et sécuritaire que vit actuellement l'Algérie, dans un environnement régional et international en proie à des tensions conflictogènes. "Cette stabilité, que nous devons à la politique de réconciliation du président Bouteflika, beaucoup de parties nous l'envient , c'est la raison pour laquelle je demande aux citoyens d'en prendre conscience et de bien mesurer son importance", souligne Noureddine Bedoui sur un ton empreint de gravité.
En parlant de la tension qui caractérise actuellement le font social en proie à des grèves sectorielles, le ministrede l'Intérieur a tenu à rassurer que, selon l'instruction du président de la République, "l'Etat ne reviendra jamais sur les acquis sociaux qui sont les biens du peuple algérien. Malgré une situation financière difficile, l'Algérie continue de construire des logements, des écoles, des universités, mais le dialogue et toujours le dialogue, matin et soir". En parlant de la grève des médecins résidents, le ministre met en garde contre le risque de son exploitation par des parties à des fins de déstabilisation du pays.
"Attention à l'utilisation de la tension sociale ! car d'aucuns veulent porter atteinte à la stabilité et au calme de l'Algérie ; laissez-nous utiliser es forces de sécurité pour la défense du pays mais les lois de la République sont au- dessus de tous et s'appliqueront en toute rigueur pour défendre cette stabilité et éviter au pays le retour à un passé douloureux".
Des groupes parlementaires appellent le gouvernement
à "ne pas céder"
Cinq groupes parlementaires, ont appelé hier le gouvernement confronté à une série de grèves,
"à agir avec rigueur
et à ne pas céder aux provocations qui vont à l'encontre du principe de l'égalité entre toutes les catégories sociales et entravent la bonne prise en charge des revendications légitimes". Ces groupes représentent$ des partis du pouvoir, en l'occurrence le FLN, RND, TAJ, MPA et les indépendants.
Dans un communiqué rendu public, ces groupes qui réitèrent leurs soutiens aux positions du gouvernement estiment que "les mouvements qui secouent certains secteurs ont pris une orientation injustifiée, bien que l'exercice du droit syndical soit garanti par la Constitution", selon ce texte repris par l'agence officielle. Dans ce contexte, ces groupes appellent "les grévistes à faire preuve de sagesse, à mettre un terme à la grève ouverte, à rejoindre leurs postes, pour l'intérêt des élèves et des malades et, à faire prévaloir le dialogue pour la satisfaction de leurs revendications légitimes".
Cette sortie de ces groupes parlementaires qui ne s'expriment que très rarement sur les sujets qui agitent le pays, intervient au lendemain de la réception par le président de l'APN d'une délégation des médecins résidents. Elle intervient également à la veille de l'appel de l'Intersyndicale des syndicats autonomes à une grève générale prévue pour demain, mercredi.
Benghabrit annonce la fin de la grève du CNAPESTELa
ministre de l'Education nationale a annoncé, hier, la fin de la grève illimitée du Cnapeste à compter du dimanche prochain et l'ouverture des négociations. Une médiation entreprise par plusieurs organisations de la société civile a permis de trouver une issue à ce conflit et à en croire la ministre, le Cnapeste va geler sa grève illimitée entamée depuis le 30 janvier dernier dès dimanche prochain. Et le gel sera suivi par le dialogue entre les deux parties sous l'égide des membres de l'initiative de médiation.
Un imam pour sauver Benghabrit ?
L'aspect religieux est décidément partie intégrante et inébranlable dans la sphère politique et arrive même à influencer des décisions gouvernementales. Après l'épisode Chakib Khelil qui s'est racheté une légitimité dans les zaouïas, c'est au tour de la ministre de l'Education nationale, NouriaBenghabrit, d'adopter une initiative émanant d'un imampour endiguer un mouvement de grève qui ne cesse de s'amplifier.
En effet, la ministre de l'Education vient de donner son approbation pour une initiative proposée par l'imam Cheikh Ali Aya et un avocat connu des médias, Nadjib Bitam. Cette initiative consiste à ce que le Cnapeste, qui a entamé une grève nationale illimitée, et la tutelle fassent des concessions. Dans le cadre de cette initiative, le ministère doit fixer un calendrier pour la prise en charge des revendications du Cnapeste. Ce dernier exige, à son tour, un dialogue direct avec Nouria Benghabrit.
La réaction de Boudiba
Le porte-parole du Cnapeste, Messaoud Boudiba, s'est fondu hier d'une déclaration sur Algérie News dans laquelle il a expliqué que le syndicat "ne s'est pas mis d'accord avec le ministre du Travail pour suspendre ou arrêter la grève" Poursuivant sa déclaration, Boudiba, qui était dans la délégation reçue avant-hier par le ministre, précise qu'"on a pas du tout discuté de l'avenir de la grève" dont la suspension ou l'arrêt "relèvent des prérogatives du Conseil national qui est le seul habilité à prendre la décision".
"La grève continue" donc, assure Boudiba qui rappelle que "jusqu'à l'heure actuelle, il n'y a pas eu de contacts avec la ministre de l'Education". Les propos de Messaoud Boudiba risquent d'avoir un effet de douche écossaise sur les élèves, les associations des parents, les responsables et l'opinion en général qui voyaient dans la rencontre d'hier avec le ministre du Travail le début de la fin du conflit.
Grève des résidents : Bouhadja fait machine arrière
Dans le bras de fer opposant les résidents au ministère de la Santé, l'APN n'a aucunement l'intention de jouer un rôle de médiateur. 24 heures après sa rencontre avec le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), Saïd Bouhadja, a tenu à clarifier sa position afin, dit-il de lever "toute équivoque". "Je ne peux pas me substituer à la tutelle et lancer un dialogueavec les médecins résidents", assure le président de l'APN au cours d'une plénière tenue hier. Quel était alors le but de sa rencontre avec les représentants des protestataires qui ont réussi à tenir un sit-in hier matin devant la Chambre basse du Parlement ? Bouhadja reconnait à demimotavoir agi sous la pression des parlementaires et plus précisément d'un groupe parlementaire :
"La rencontre a été tenue pour satisfaire la demande d'un groupe parlementaire",a-t-il avoué. Il s'agit selon nos sources desdéputés du Parti des travailleurs, soutenus par les élus MSP. Ces députés se sont mêlés hier à la foule pour discuter avec les résidents sous le regard des services de sécuritédéployés en force, lors de lamanifestation.ouhadja a rappelé qu'un dialogue a été engagé par latutelle. L'APN, a-t-il ajouté, qui est une institution del'Etat "ne peut dépasser ses prérogatives. Nous ne disposons ni d'informations ni de moyens matériels pour prétexter engager un dialogue avec les résident".
Le ministre a mis en relief le climat de stabilité politique, institutionnel et sécuritaire que vit actuellement l'Algérie, dans un environnement régional et international en proie à des tensions conflictogènes. "Cette stabilité, que nous devons à la politique de réconciliation du président Bouteflika, beaucoup de parties nous l'envient , c'est la raison pour laquelle je demande aux citoyens d'en prendre conscience et de bien mesurer son importance", souligne Noureddine Bedoui sur un ton empreint de gravité.
En parlant de la tension qui caractérise actuellement le font social en proie à des grèves sectorielles, le ministrede l'Intérieur a tenu à rassurer que, selon l'instruction du président de la République, "l'Etat ne reviendra jamais sur les acquis sociaux qui sont les biens du peuple algérien. Malgré une situation financière difficile, l'Algérie continue de construire des logements, des écoles, des universités, mais le dialogue et toujours le dialogue, matin et soir". En parlant de la grève des médecins résidents, le ministre met en garde contre le risque de son exploitation par des parties à des fins de déstabilisation du pays.
"Attention à l'utilisation de la tension sociale ! car d'aucuns veulent porter atteinte à la stabilité et au calme de l'Algérie ; laissez-nous utiliser es forces de sécurité pour la défense du pays mais les lois de la République sont au- dessus de tous et s'appliqueront en toute rigueur pour défendre cette stabilité et éviter au pays le retour à un passé douloureux".
Des groupes parlementaires appellent le gouvernement
à "ne pas céder"
Cinq groupes parlementaires, ont appelé hier le gouvernement confronté à une série de grèves,
"à agir avec rigueur
et à ne pas céder aux provocations qui vont à l'encontre du principe de l'égalité entre toutes les catégories sociales et entravent la bonne prise en charge des revendications légitimes". Ces groupes représentent$ des partis du pouvoir, en l'occurrence le FLN, RND, TAJ, MPA et les indépendants.
Dans un communiqué rendu public, ces groupes qui réitèrent leurs soutiens aux positions du gouvernement estiment que "les mouvements qui secouent certains secteurs ont pris une orientation injustifiée, bien que l'exercice du droit syndical soit garanti par la Constitution", selon ce texte repris par l'agence officielle. Dans ce contexte, ces groupes appellent "les grévistes à faire preuve de sagesse, à mettre un terme à la grève ouverte, à rejoindre leurs postes, pour l'intérêt des élèves et des malades et, à faire prévaloir le dialogue pour la satisfaction de leurs revendications légitimes".
Cette sortie de ces groupes parlementaires qui ne s'expriment que très rarement sur les sujets qui agitent le pays, intervient au lendemain de la réception par le président de l'APN d'une délégation des médecins résidents. Elle intervient également à la veille de l'appel de l'Intersyndicale des syndicats autonomes à une grève générale prévue pour demain, mercredi.
Benghabrit annonce la fin de la grève du CNAPESTELa
ministre de l'Education nationale a annoncé, hier, la fin de la grève illimitée du Cnapeste à compter du dimanche prochain et l'ouverture des négociations. Une médiation entreprise par plusieurs organisations de la société civile a permis de trouver une issue à ce conflit et à en croire la ministre, le Cnapeste va geler sa grève illimitée entamée depuis le 30 janvier dernier dès dimanche prochain. Et le gel sera suivi par le dialogue entre les deux parties sous l'égide des membres de l'initiative de médiation.
Un imam pour sauver Benghabrit ?
L'aspect religieux est décidément partie intégrante et inébranlable dans la sphère politique et arrive même à influencer des décisions gouvernementales. Après l'épisode Chakib Khelil qui s'est racheté une légitimité dans les zaouïas, c'est au tour de la ministre de l'Education nationale, NouriaBenghabrit, d'adopter une initiative émanant d'un imampour endiguer un mouvement de grève qui ne cesse de s'amplifier.
En effet, la ministre de l'Education vient de donner son approbation pour une initiative proposée par l'imam Cheikh Ali Aya et un avocat connu des médias, Nadjib Bitam. Cette initiative consiste à ce que le Cnapeste, qui a entamé une grève nationale illimitée, et la tutelle fassent des concessions. Dans le cadre de cette initiative, le ministère doit fixer un calendrier pour la prise en charge des revendications du Cnapeste. Ce dernier exige, à son tour, un dialogue direct avec Nouria Benghabrit.
La réaction de Boudiba
Le porte-parole du Cnapeste, Messaoud Boudiba, s'est fondu hier d'une déclaration sur Algérie News dans laquelle il a expliqué que le syndicat "ne s'est pas mis d'accord avec le ministre du Travail pour suspendre ou arrêter la grève" Poursuivant sa déclaration, Boudiba, qui était dans la délégation reçue avant-hier par le ministre, précise qu'"on a pas du tout discuté de l'avenir de la grève" dont la suspension ou l'arrêt "relèvent des prérogatives du Conseil national qui est le seul habilité à prendre la décision".
"La grève continue" donc, assure Boudiba qui rappelle que "jusqu'à l'heure actuelle, il n'y a pas eu de contacts avec la ministre de l'Education". Les propos de Messaoud Boudiba risquent d'avoir un effet de douche écossaise sur les élèves, les associations des parents, les responsables et l'opinion en général qui voyaient dans la rencontre d'hier avec le ministre du Travail le début de la fin du conflit.
Grève des résidents : Bouhadja fait machine arrière
Dans le bras de fer opposant les résidents au ministère de la Santé, l'APN n'a aucunement l'intention de jouer un rôle de médiateur. 24 heures après sa rencontre avec le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), Saïd Bouhadja, a tenu à clarifier sa position afin, dit-il de lever "toute équivoque". "Je ne peux pas me substituer à la tutelle et lancer un dialogueavec les médecins résidents", assure le président de l'APN au cours d'une plénière tenue hier. Quel était alors le but de sa rencontre avec les représentants des protestataires qui ont réussi à tenir un sit-in hier matin devant la Chambre basse du Parlement ? Bouhadja reconnait à demimotavoir agi sous la pression des parlementaires et plus précisément d'un groupe parlementaire :
"La rencontre a été tenue pour satisfaire la demande d'un groupe parlementaire",a-t-il avoué. Il s'agit selon nos sources desdéputés du Parti des travailleurs, soutenus par les élus MSP. Ces députés se sont mêlés hier à la foule pour discuter avec les résidents sous le regard des services de sécuritédéployés en force, lors de lamanifestation.ouhadja a rappelé qu'un dialogue a été engagé par latutelle. L'APN, a-t-il ajouté, qui est une institution del'Etat "ne peut dépasser ses prérogatives. Nous ne disposons ni d'informations ni de moyens matériels pour prétexter engager un dialogue avec les résident".


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