La Fédération nationale des boulangers s'apprête à relancer les négociations avec le ministère du Commerce sur la question desmarges bé. Un dossier au point mort depuis quelques temps. La Fédération nationale des boulangers s'apprête à relancer les négociations avec le ministère du Commerce sur la question desmarges bé. Un dossier au point mort depuis quelques temps. les représentants de la Fédération nationale des boulangers sont disposésà relancer des discussions avec leministre du Commerce, SaïdDjellab, pourexposer un plan de la réorganisation du secteur de la boulangerie. Le dossierqui aété mis en berne depuis un an, semble cette fois trouver un écho favorable entre les deux parties pour trouver une entente commune sur la plateforme de revendications. Selon une source de cette fédération,les axes que souhaitent exposer les professionnelsde cette filière, c'est d'abord la révision du décret 96-01 de 1996 qui nesemble plus s'inscrire dans le contexte actuel et parait dépassé. La réorganisation du secteur passe en effet selon cesintervenants par "la révision des marges du boulangeret l'allègement de certaines taxes". Ce volet qui a fait l'objet de discordeentre le ministère du Commerce et les représentantsdes boulangers a toujours essuyé un refus de la part des autorités. Pour sa part, le Comité des boulangers affilié à l'Association nationale du commerce et del'artisanat (Anca) s'est dit également disponible pour entamer des négociationssurce point. "Nous avons senti une volontéde la part du gouvernement pouraméliorerla situation des boulangers" a faitsavoir dernièrement l'un des porte-parole de ceomité qui précise "qu'un rapport détaillé aété déjà présenté au ministère du Commerce" et qu'un second compte-rendusera nécessaire pour plus de détails. Que ce soit le comité ou la fédération de ce secteur, les boulangers semblent d'accord sur une révision des marges sans pour autantaugmenter le prix du pain. Ils assurent que le pouvoir d'achat des citoyens estplus important afin qu'ils ne subissent pasde hausse unilatérale. Une raison qui pousse les autorités à régler le dossier avant la venue du mois sacré qui connaît une ébullition en matière de consommation du pain. D'autre part, l'inquiétude des boulangersse fait sentir autour de la fermeture deplusieurs boulangeries ces dernièresannées. Selon la fédération, ils seraient entre 3.000 et 3.500 boulangeries à avoir mis les clés sous le paillasson pourplusieursraisons. L'une d'elles serait l'importancedes charges que paie le boulanger en dépit des charges fiscales. La fermeture ducommerce et le changement d'activitéont poussé des anciens artisans boulangers àcette solution extrême dont ils nevoulaientpas. Le résultat se traduit par undéficit en boulangeries partout avec unecrise aiguë dans l'approvisionnement quotidienen pain. Ce qui met les consommateursdans une situation de malaise. Toutefois,il est à rappeler que le gouvernementa fait un pas concernant les taxes des boulangeries en les réunissant sousune indemnité forfaitaire dont devras'acquitterle boulanger annuellement. Hormis cette faveur, les professionnels de laboulangerie sont en attente d'uneéventuelle réunion avec les autorités du commerce pour débloquer le reste de la situation quia trop pesé sur la corporation. les représentants de la Fédération nationale des boulangers sont disposésà relancer des discussions avec leministre du Commerce, SaïdDjellab, pourexposer un plan de la réorganisation du secteur de la boulangerie. Le dossierqui aété mis en berne depuis un an, semble cette fois trouver un écho favorable entre les deux parties pour trouver une entente commune sur la plateforme de revendications. Selon une source de cette fédération,les axes que souhaitent exposer les professionnelsde cette filière, c'est d'abord la révision du décret 96-01 de 1996 qui nesemble plus s'inscrire dans le contexte actuel et parait dépassé. La réorganisation du secteur passe en effet selon cesintervenants par "la révision des marges du boulangeret l'allègement de certaines taxes". Ce volet qui a fait l'objet de discordeentre le ministère du Commerce et les représentantsdes boulangers a toujours essuyé un refus de la part des autorités. Pour sa part, le Comité des boulangers affilié à l'Association nationale du commerce et del'artisanat (Anca) s'est dit également disponible pour entamer des négociationssurce point. "Nous avons senti une volontéde la part du gouvernement pouraméliorerla situation des boulangers" a faitsavoir dernièrement l'un des porte-parole de ceomité qui précise "qu'un rapport détaillé aété déjà présenté au ministère du Commerce" et qu'un second compte-rendusera nécessaire pour plus de détails. Que ce soit le comité ou la fédération de ce secteur, les boulangers semblent d'accord sur une révision des marges sans pour autantaugmenter le prix du pain. Ils assurent que le pouvoir d'achat des citoyens estplus important afin qu'ils ne subissent pasde hausse unilatérale. Une raison qui pousse les autorités à régler le dossier avant la venue du mois sacré qui connaît une ébullition en matière de consommation du pain. D'autre part, l'inquiétude des boulangersse fait sentir autour de la fermeture deplusieurs boulangeries ces dernièresannées. Selon la fédération, ils seraient entre 3.000 et 3.500 boulangeries à avoir mis les clés sous le paillasson pourplusieursraisons. L'une d'elles serait l'importancedes charges que paie le boulanger en dépit des charges fiscales. La fermeture ducommerce et le changement d'activitéont poussé des anciens artisans boulangers àcette solution extrême dont ils nevoulaientpas. Le résultat se traduit par undéficit en boulangeries partout avec unecrise aiguë dans l'approvisionnement quotidienen pain. Ce qui met les consommateursdans une situation de malaise. Toutefois,il est à rappeler que le gouvernementa fait un pas concernant les taxes des boulangeries en les réunissant sousune indemnité forfaitaire dont devras'acquitterle boulanger annuellement. Hormis cette faveur, les professionnels de laboulangerie sont en attente d'uneéventuelle réunion avec les autorités du commerce pour débloquer le reste de la situation quia trop pesé sur la corporation.