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Mort du jeune Ayache
M'sila
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 12 - 2018

Le jeune Ayache, tombé il y a six jours dans un puits artésien, est décédé, aannoncé hier 23 décembre, la Protectioncivile.Ayache Mahdjoubi, 26 ans,
Le jeune Ayache, tombé il y a six jours dans un puits artésien, est décédé, aannoncé hier 23 décembre, la Protectioncivile.Ayache Mahdjoubi, 26 ans,
est tombédans un puits artésien de 30 mètres deprofondeur, dans le village d'OumCheml dans la commune d'El Houamed,à 75 km au Sud-ouest de M'sila. Il estresté coincé à l'intérieur du puits, d'uneprofondeur de 30 mètres, sans que leséquipes de secours, composées de laProtection civile aidée par la populationlocale, n'aient pu l'en extraire. Le casAyache a suscité une vague de solidaritéde la population locale, et parmi de nombreuxAlgériens sur les réseaux sociaux.Les autorités de la wilaya de M'Sila ontété très critiquées. Elles sont accusées de ne pas avoir mobilisé suffisamment deoyens, pour l'opération de sauvetage.
Altercation entre le wali et le frère de Ayache
A l'annonce de la tragique nouvelle, des vidéos méritent d'être vues ou revues,pour tenter de mieux comprendre lesdéfaillances profondes au sein de l'Etatalgérien. Il s'agit des vidéos qui circulentdepuis hier, montrant l'altercation tiondu wali de M'Sila, Hadj Mokdad, avec lefrère du défunt Ayache Mahdjoubi. Surles vidéos, le frère d'Ayache est naturellementagité et en colère. Et pour cause: l'échange a lieu alors que le souffle dela vie traversait encore le jeune Ayache,coincé à 30 mètres de profondeur, certainement non loin du lieu de la discussion.
L'inquiétude et le dépit du frère d'Ayache face à l'absence de moyens, sont palpables, et il n'hésite pas à exprimer légitimementson exaspération. C'est un homme stressé qui sait que le temps joue en la défaveur de son frère, qui était peutêtre arrivé déjà à la réalisation qu'il restait trop peu de temps à Ayache. Qu'ilétait peut-être déjà trop tard! Face à lui,le frère d'Ayache aurait dû trouver une oreille attentive et à son écoute. Il aurait dû avoir droit à de la compréhension,
à dela compassion, à de l'humanité ensomme. Il n'en fut rien. Dans sa situationde crise, le frère d'Ayache a eu faceà lui un wali qui était venu bien trop tard sur les lieux, pour faire de la politique. Un wali bien trop occupé à s'adresser caméras pour essayer de brandir l'illusion que l'Etat avait mis tous les moyens à disposition.de Hadj Mokdad est palpable. Tandis que le frère d'Ayache demandait à s'exprimer, le wali lève les yeux vers le ciel. Peut-être se demandaitil comment cet homme inquietdu sort deson frère, pouvait oser perturber le discours répété sur la mise à disposition des moyens de l'Etat. A aucun moment, Mokdad ne semble vraiment chercherà écouter et comprendre l'homme.
L'empathie ne laisse place qu'au discours politique creux, d'un wali dont la compétence a été testée et dont l'échec est retentissant. L'exaspération du wali le mènera même à commettre une faute grave, en tournant le dos à un citoyen que le wali est supposé servir. La devise "par le peuple et pour le peuple" de l'Etat algérien, que le wali est censé représenter, a étélamentablement faillie sur le plan del'image."Fais confiance à ton Etat", déclarait lewali au frère d'Ayache. Le résultat est là,visible aux yeux de tous. La fin tragiqueque le jeune Ayache a connue, était probablementévitable dans un pays disposant d'un Etat fonctionnel et compétent. Pas en Algérie, à l'évidence. Le frère du défunt aura quant à lui, à porter le deuil de son frère aux côtés de sa famille, mais ils ne seront pas seuls. 40 millionsd'Algériens partage ont aujourd'hui avec eux leur douleu
est tombédans un puits artésien de 30 mètres deprofondeur, dans le village d'OumCheml dans la commune d'El Houamed,à 75 km au Sud-ouest de M'sila. Il estresté coincé à l'intérieur du puits, d'uneprofondeur de 30 mètres, sans que leséquipes de secours, composées de laProtection civile aidée par la populationlocale, n'aient pu l'en extraire. Le casAyache a suscité une vague de solidaritéde la population locale, et parmi de nombreuxAlgériens sur les réseaux sociaux.Les autorités de la wilaya de M'Sila ontété très critiquées. Elles sont accusées de ne pas avoir mobilisé suffisamment deoyens, pour l'opération de sauvetage.
Altercation entre le wali et le frère de Ayache
A l'annonce de la tragique nouvelle, des vidéos méritent d'être vues ou revues,pour tenter de mieux comprendre lesdéfaillances profondes au sein de l'Etatalgérien. Il s'agit des vidéos qui circulentdepuis hier, montrant l'altercation tiondu wali de M'Sila, Hadj Mokdad, avec lefrère du défunt Ayache Mahdjoubi. Surles vidéos, le frère d'Ayache est naturellementagité et en colère. Et pour cause: l'échange a lieu alors que le souffle dela vie traversait encore le jeune Ayache,coincé à 30 mètres de profondeur, certainement non loin du lieu de la discussion.
L'inquiétude et le dépit du frère d'Ayache face à l'absence de moyens, sont palpables, et il n'hésite pas à exprimer légitimementson exaspération. C'est un homme stressé qui sait que le temps joue en la défaveur de son frère, qui était peutêtre arrivé déjà à la réalisation qu'il restait trop peu de temps à Ayache. Qu'ilétait peut-être déjà trop tard! Face à lui,le frère d'Ayache aurait dû trouver une oreille attentive et à son écoute. Il aurait dû avoir droit à de la compréhension,
à dela compassion, à de l'humanité ensomme. Il n'en fut rien. Dans sa situationde crise, le frère d'Ayache a eu faceà lui un wali qui était venu bien trop tard sur les lieux, pour faire de la politique. Un wali bien trop occupé à s'adresser caméras pour essayer de brandir l'illusion que l'Etat avait mis tous les moyens à disposition.de Hadj Mokdad est palpable. Tandis que le frère d'Ayache demandait à s'exprimer, le wali lève les yeux vers le ciel. Peut-être se demandaitil comment cet homme inquietdu sort deson frère, pouvait oser perturber le discours répété sur la mise à disposition des moyens de l'Etat. A aucun moment, Mokdad ne semble vraiment chercherà écouter et comprendre l'homme.
L'empathie ne laisse place qu'au discours politique creux, d'un wali dont la compétence a été testée et dont l'échec est retentissant. L'exaspération du wali le mènera même à commettre une faute grave, en tournant le dos à un citoyen que le wali est supposé servir. La devise "par le peuple et pour le peuple" de l'Etat algérien, que le wali est censé représenter, a étélamentablement faillie sur le plan del'image."Fais confiance à ton Etat", déclarait lewali au frère d'Ayache. Le résultat est là,visible aux yeux de tous. La fin tragiqueque le jeune Ayache a connue, était probablementévitable dans un pays disposant d'un Etat fonctionnel et compétent. Pas en Algérie, à l'évidence. Le frère du défunt aura quant à lui, à porter le deuil de son frère aux côtés de sa famille, mais ils ne seront pas seuls. 40 millionsd'Algériens partage ont aujourd'hui avec eux leur douleu


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