L'APN prend part en Suisse à la 6e Conférence mondiale des présidents de parlement    Décès d'un brigadier de police lors d'un sauvetage de 3 personnes à la plage "Sonacter" à Mostaganem    Des partis politiques condamnent la poursuite des massacres sionistes contre le peuple palestinien à Ghaza    Le ministre de la Justice met en avant les efforts de l'Etat en matière de prévention du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme    L'organisation interne de l'Institut national supérieur du cinéma fixée par un arrêté interministériel    Téléphonie mobile: Djezzy investit 10,6 milliards de DA au 2e trimestre    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'aloudit à 59.921 martyrs et 145.233 blessés    Jeux scolaires Africains : Handball : l'Algérie et le Benin s'affronteront en aller-retour à Skikda    56e anniversaire de la création de Sonelgaz: organisation de journées portes ouvertes à Oran    Saisie de plus d'un quintal de kif traité à Blida et à Béchar en provenance du Maroc    L'Algérie a adopté plusieurs stratégies pour réaliser la sécurité alimentaire et faire face aux effets du changement climatique    Lutte contre la contrefaçon et le piratage: signature d'une convention entre la DGSN et l'ONDA    Le président de la République préside la cérémonie de distinction des lauréats du Baccalauréat et du BEM    Hidaoui reçoit la directrice de la Division femmes, genre et jeunesse de la Commission de l'UA    Karaté/Championnats d'Afrique : l'Algérie termine avec 12 médailles, dont 2 en or    Foot/ CHAN-2024 (décalé à 2025): deux séances d'entraînement de plus pour la sélection nationale à Sidi Moussa    Agression sioniste: tout le monde a faim à Ghaza    Le ministre de la Justice reçoit le président du HCI    CAN féminine 2025 Le Nigeria remporte son dixième titre    L'international suédois Viktor Gyökeres s'engage avec Arsenal    Pour des raisons sécuritaires et économiques, l'Algérie doit repenser son système d'information    Analyse des positions géopolitiques    Des soldats sionistes prennent le contrôle du bateau transportant de l'aide humanitaire aux Ghazaouis    Les inscriptions sont lancées    Alger, carrefour stratégique du commerce intra-africain    Hidaoui souligne l'importance d'encourager les jeunes dans le domaine des médias numériques    Les souscripteurs fixés depuis hier dimanche    Keltoum, la doyenne de l'interprétation féminine    Attention à la noyade !    Plus de 18 kg de cocaïne et 5,3 milliards de centimes saisis par le SRLCO    Dans les pas de Fernando Pessoa…    1.700 athlètes attendus en Algérie pour la 1ère édition    Contact perdu avec le navire Handala transportant de l'aide humanitaire    Célébration en musique du 185e anniversaire de la naissance de Tchaïkovski    Mohamed Meziane installe le nouveau secrétaire général du ministère    Sur la voie de la fidélité    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les syndicats autonomes déclarent la "guerre" à Benghabrit
Education
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 12 - 2018

Le feuilleton, ministère de l'Education et les syndicatsautonomes, semble ne pas connaître d'épilogue. En effet, la lune de miel a visiblement pris fin entre ces deux protagonistes.
Le feuilleton, ministère de l'Education et les syndicatsautonomes, semble ne pas connaître d'épilogue. En effet, la lune de miel a visiblement pris fin entre ces deux protagonistes.
La reprise des classes, après les vacances scolaires d'hiver, sera agitéesemble-t-il, selon les différents syndicats
les plus influents qui sont au nombrede six. Ces derniers ont mis donc fin à la trêve, et ont décidé de reprendre le cheminde la protestation avec comme principale option le recours à une grève nationale etce, pour faire avancer certaines de leursrevendications, restées sans suite depuisdes années. Les enseignants exigeront lerespect des engagements pris par les autoritésétatiques envers les syndicats, etréclamer une revalorisation salariale. Ilsprotesteront également contre l'abus dontont été victime plusieurs syndicalistes. Sadurée ainsi que la date de son début, serontdéterminées, explique le document, aprèsune réunion de concertation avec le restedes organisations syndicales du même secteur,prévue le 7 janvier prochain. C'est dumoins ce dont ont fait part ces syndicatsautonomes,
qui ont déjà boycotté toutesles activités et toutes les réunions de travailavec la ministre de l'Education nationale.Couper les ponts avec le ministèren'était en réalité, qu'un prélude à la reprisede la grève. Ces six syndicats font étataujourd'hui, d'une série de griefs retenuscontre Nouria Benghabrit, à qui ils reprochenten effet sa gestion unilatérale, sonautoritarisme et sa volonté d'étouffer lapratique syndicale. Aussi, ces syndicatsfont état de la suppression des procès-verbauxde réunion, l'absence de locaux pourles syndicats, la non-prise en charge deleurs revendications et le retour du harcèlementdes syndicalistes. La menace dereprendre la grève est donc à prendre au sérieux.
Si le premier trimestre s'est déroulé sans grande perturbation, le deuxième trimestre, déjà court, risque d'être hypothéqué par des grèves cycliques.Le plus inquiétant pour les parents, est que des revendications de ces six syndicatsne relèvent pas du département de Nouria Benghabrit, comme la questionsalariale, régie par un décret relatif à la Fonction publique, qui ne pourrait êtrerévisée que par le gouvernement, via un texte de loi qui passerait par le Parlement. La ministre de l'Education nationale, qui a bâti son action et son travail sur la concertation et le dialogue permanents avec les partenaires sociaux, devra ainsi faire face à la colère des syndicats qui semblent déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications. Si par le passé, Mme Benghabrit a réussi à convaincre la majorité des syndicats à renoncer à la grève en contrepartie de la prise en charge graduelle de tous les problèmes auxquels étaientconfrontés les enseignants, cette fois-ci la tâche de la ministre s'annonce ardue, enraison de sa marge de manoeuvre très réduite en ce qui concerne les dépenses.
Les élèves seront évidemment, les premiers à être pénalisés. Ces derniers verront leur année scolaire troublée. Et ce, si les syndicats venaient à initier une grève à durée indéterminée. Arrivés à ce stade, il appartient à la première responsable du secteur de réagir, dans l'espoir de désamorcer cette crise, dont on ignore encore les proportions qu'elle prendra.
La reprise des classes, après les vacances scolaires d'hiver, sera agitéesemble-t-il, selon les différents syndicats
les plus influents qui sont au nombrede six. Ces derniers ont mis donc fin à la trêve, et ont décidé de reprendre le cheminde la protestation avec comme principale option le recours à une grève nationale etce, pour faire avancer certaines de leursrevendications, restées sans suite depuisdes années. Les enseignants exigeront lerespect des engagements pris par les autoritésétatiques envers les syndicats, etréclamer une revalorisation salariale. Ilsprotesteront également contre l'abus dontont été victime plusieurs syndicalistes. Sadurée ainsi que la date de son début, serontdéterminées, explique le document, aprèsune réunion de concertation avec le restedes organisations syndicales du même secteur,prévue le 7 janvier prochain. C'est dumoins ce dont ont fait part ces syndicatsautonomes,
qui ont déjà boycotté toutesles activités et toutes les réunions de travailavec la ministre de l'Education nationale.Couper les ponts avec le ministèren'était en réalité, qu'un prélude à la reprisede la grève. Ces six syndicats font étataujourd'hui, d'une série de griefs retenuscontre Nouria Benghabrit, à qui ils reprochenten effet sa gestion unilatérale, sonautoritarisme et sa volonté d'étouffer lapratique syndicale. Aussi, ces syndicatsfont état de la suppression des procès-verbauxde réunion, l'absence de locaux pourles syndicats, la non-prise en charge deleurs revendications et le retour du harcèlementdes syndicalistes. La menace dereprendre la grève est donc à prendre au sérieux.
Si le premier trimestre s'est déroulé sans grande perturbation, le deuxième trimestre, déjà court, risque d'être hypothéqué par des grèves cycliques.Le plus inquiétant pour les parents, est que des revendications de ces six syndicatsne relèvent pas du département de Nouria Benghabrit, comme la questionsalariale, régie par un décret relatif à la Fonction publique, qui ne pourrait êtrerévisée que par le gouvernement, via un texte de loi qui passerait par le Parlement. La ministre de l'Education nationale, qui a bâti son action et son travail sur la concertation et le dialogue permanents avec les partenaires sociaux, devra ainsi faire face à la colère des syndicats qui semblent déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications. Si par le passé, Mme Benghabrit a réussi à convaincre la majorité des syndicats à renoncer à la grève en contrepartie de la prise en charge graduelle de tous les problèmes auxquels étaientconfrontés les enseignants, cette fois-ci la tâche de la ministre s'annonce ardue, enraison de sa marge de manoeuvre très réduite en ce qui concerne les dépenses.
Les élèves seront évidemment, les premiers à être pénalisés. Ces derniers verront leur année scolaire troublée. Et ce, si les syndicats venaient à initier une grève à durée indéterminée. Arrivés à ce stade, il appartient à la première responsable du secteur de réagir, dans l'espoir de désamorcer cette crise, dont on ignore encore les proportions qu'elle prendra.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.