Commerce: grande affluence au pavillon de l'Algérie au Salon international de l'agroalimentaire et des boissons à Moscou    Rentrée scolaire 2025/2026 : caravane de solidarité pour distribuer des cartables au profit des enfants des zones reculées    Agression sioniste contre Doha: "un crime odieux que l'histoire retiendra"    Travaux publics : M. Djellaoui tient une série de rencontres avec les responsables du secteur    Souk Ahras : une journée d'étude consacrée à la culture du safran    Athlétisme/Mondiaux-2025: Sedjati et Moula en demi-finale    Poste et des Télécommunications : le professeur Souissi Boularbah nommé directeur de l'ENSTICP    Journée internationale de la démocratie: l'UIPA appelle à intensifier les efforts face aux défis entravant la pratique démocratique    Les massacres d'Ouled Yaïch à Blida, un autre témoignage de l'horreur du colonialisme    Une délégation de l'APN prend part aux réunions du PAP en Afrique du Sud    Foot/Mondial (qualifs-U20): la sélection algérienne en stage à Sidi Moussa    Agression sioniste: Une experte de l'ONU dénonce la complicité de pays avec le "génocide"    Le Luxembourg annonce son intention de reconnaître l'Etat de Palestine    Accidents de la route: 46 décès et 1936 blessés en une semaine    Le CSJ participe en Egypte aux activités du programme "The Nile Ship for arab youth"    Nouveaux ministres et innovations    La 7e édition du SIFFP prévue en septembre    13 protocoles d'accord d'une valeur totale de 2,48 milliards de dollars    Ouverture de la session parlementaire ordinaire 2025-2026    CAN de hand U17 féminin : L'Algérie entame la compétition par une victoire devant le Burkina Faso    Nemour, une championne algérienne en Or    la sélection nationale en stage de préparation à Tikjda    Quand le discours sur le séparatisme musulman sert à occulter la massive ghettoïsation juive    80 organisations internationales appellent à une interdiction commerciale complète des colonies israéliennes    En réponse à l'analyse de l'ex-ministre Ammar Tou sur les bienfaits du déficit budgétaire en Algérie    Séisme de 3,2 degrés dans la wilaya de Médéa    Arrestation de deux dealers    Deux voitures volées, récupérées, deux arrestations à Jdiouia    Des dizaines de colons prennent d'assaut Al-Aqsa    Elaboration d'une feuille de route fondée sur le soutien aux initiatives des associations dédiées aux personnes à besoins spécifiques    10 projets de films concourent aux ''Journées de l'industrie cinématographique''    Les ruines rappellent les atrocités du colonialisme français    Foot /Union Arabe (UAFA): le Président de la FAF Walid Sadi intègre le comité exécutif    Le président du HCLA reçoit l'ambassadeur de la République de Nicaragua en Algérie    Abdelmalek Tacherift prend ses fonctions de ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit    Le président de la République nomme les membres du nouveau Gouvernement    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les vérités de Zeghmati
Code de procédure pénale, services de sécurité, magistrats
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 11 - 2019

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, a présenté, hier dimanche à Alger devant les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN), le projet de loi modifiant le Code de procédure pénale.
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, a présenté, hier dimanche à Alger devant les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN), le projet de loi modifiant le Code de procédure pénale.
Le projet de loi vise la préservation des deniers publics, à travers la facilitation de la mise en mouvement de l'action publique et l'annulation des contraintes qui faisaient obstacle à la Police judiciaire lors de l'accomplissement de ses missions.
Exposant les dispositions du texte, le garde des Sceaux a affirmé que "l'amendement du Code de procédure pénale s'inscrivait dans le cadre de la poursuite des efforts déployés par l'Etat pour préserver les deniers publics", à travers notamment la "consolidation et le renforcementdu cadre juridique de lutte contre la criminalité, par l'abrogation des dispositions à effet négatif sur la mise en mouvement de l'action publique et son exercice par le ministère public d'une part, et celles faisant obstacle à la Police judiciaire lors de l'accomplissement de ses missions, d'autre part".
Pour ce faire, le projet de loi propose l'abrogation des articles 6 bis, 15 bis, 15 bis 1 et 15 bis ter Code de procédure pénale relatifs aux conditions de mise en mouvement de l'action publique pour les crimes en lien avec les deniers publics, ainsi que les attributions et missions des de la Police judiciaire relevant des services militaires de sécurité. Le texte propose également l'amendement de l'article 207 relatif au contrôle par la chambre d'accusation de l'activité des officiers de Police judiciaire, notamment par la révision des mesures mise en place en vertu de la loi de mars 2017 portant habilitation des officiers de Police judiciaire à l'exercice effectif des attributions liées à cette qualité.
Le ministre a, à cette occasion, évoqué plusieurs questions liées au fonctionnement de la justice en expliquant notamment pourquoi l'ex-DRS (services de sécurité) a été dessaisi en 2015 du pouvoir de police judiciaire "L'empêchement des officiers de la sécurité de l'armée d'enquêter sur la corruption dans l'amendement de la loi sur les procédures pénales en 2015 était destiné à protéger les gestionnaires des poursuites judiciaires", a-t-il précisé. Le ministre a expliqué qu'il a été décidé que seule "une requête expresse des organes sociaux et de contrôle d'une entreprise, pouvait ouvrir la voie à une action en justice contre son ou ses gestionnaires". Le DRS, qui était l'auteur de plusieurs enquêtes sur la corruption ayant mis en cause notamment l'entourage immédiat de l'ex-Président, comme c'était le cas de l'affaire de Chakib Khelil, a été légalement interdit de fourrer son nez dans les affaires de corruption.
Désormais, le gouvernement actuel a décidé de revenir à cette formule qui verra les services de renseignement reprendre leur pouvoir de police judiciaire et donc de lancer des enquêtes sur des faits de corruption. Cet amendement, précise Belkacem Zeghmati, est le fruit d'une "concertation" entre les ministères de la Justice et de la Défense nationale. Il a souligné que cetamendement s'inscrit dans le cadre de la "poursuite des efforts déployés par l'Etat pour préserver les deniers publics, à travers notamment la consolidation et le renforcement du cadre juridique de lutte contre la criminalité, par l'abrogation des dispositions à effet négatif sur la mise en mouvement de l'action publique et son exercice par le ministère public d'une part, et celles faisant obstacle à la Police judiciaire lors de l'accomplissement de ses
missions, d'autre part". Le ministre estime que, pour ce faire, le projet de loi propose l'abrogation des articles 6 bis, 15 bis, 15 bis 1 et 15 bis ter Code de procédure pénale relatifs aux conditions de mise en mouvement de l'action publique pour les crimes en lien avec les deniers publics, ainsi que les attributions et missions des officiers de la Police judiciaire relevant des services militaires de sécurité. Belkacem Zeghmati a, par la suite, abordé la question épineuse de la formation des magistrats qu'il juge insuffisante. "Comment peut-on former en trois ans 416 magistrats ? Est-ce sérieux ? Est-ce raisonnable ?", s'interroge-t-il devant les députés. Et d'ajouter : "Et vous allez me dire qu'en trois ans nous pouvons inculquer, non seulement les connaissances de lois, mais tout ce qui va avec la mission du magistrat. C'est utopique !". "Aujourd'hui, la formation des magistratsest à revoir en profondeur […].
Du temps où ils étaient formés à l'ENA (Ecole nationale d'administration), il y avait 10 à 13 magistrats par section", rappelle-t-il et de regretter : "On mise désormais sur le nombre". Pour le ministre de la Justice, c'est en raison de ses déclarations qu'il est accusé d'être contre les magistrats. "Quand je dis cela, on me taxe d'être contre les magistrats. C'est faux !", lance-t-il avant de poursuivre : "Je suis avec la justice, avec les magistrats, mais avec la justice pour ce qu'elle est réellement
Le projet de loi vise la préservation des deniers publics, à travers la facilitation de la mise en mouvement de l'action publique et l'annulation des contraintes qui faisaient obstacle à la Police judiciaire lors de l'accomplissement de ses missions.
Exposant les dispositions du texte, le garde des Sceaux a affirmé que "l'amendement du Code de procédure pénale s'inscrivait dans le cadre de la poursuite des efforts déployés par l'Etat pour préserver les deniers publics", à travers notamment la "consolidation et le renforcementdu cadre juridique de lutte contre la criminalité, par l'abrogation des dispositions à effet négatif sur la mise en mouvement de l'action publique et son exercice par le ministère public d'une part, et celles faisant obstacle à la Police judiciaire lors de l'accomplissement de ses missions, d'autre part".
Pour ce faire, le projet de loi propose l'abrogation des articles 6 bis, 15 bis, 15 bis 1 et 15 bis ter Code de procédure pénale relatifs aux conditions de mise en mouvement de l'action publique pour les crimes en lien avec les deniers publics, ainsi que les attributions et missions des de la Police judiciaire relevant des services militaires de sécurité. Le texte propose également l'amendement de l'article 207 relatif au contrôle par la chambre d'accusation de l'activité des officiers de Police judiciaire, notamment par la révision des mesures mise en place en vertu de la loi de mars 2017 portant habilitation des officiers de Police judiciaire à l'exercice effectif des attributions liées à cette qualité.
Le ministre a, à cette occasion, évoqué plusieurs questions liées au fonctionnement de la justice en expliquant notamment pourquoi l'ex-DRS (services de sécurité) a été dessaisi en 2015 du pouvoir de police judiciaire "L'empêchement des officiers de la sécurité de l'armée d'enquêter sur la corruption dans l'amendement de la loi sur les procédures pénales en 2015 était destiné à protéger les gestionnaires des poursuites judiciaires", a-t-il précisé. Le ministre a expliqué qu'il a été décidé que seule "une requête expresse des organes sociaux et de contrôle d'une entreprise, pouvait ouvrir la voie à une action en justice contre son ou ses gestionnaires". Le DRS, qui était l'auteur de plusieurs enquêtes sur la corruption ayant mis en cause notamment l'entourage immédiat de l'ex-Président, comme c'était le cas de l'affaire de Chakib Khelil, a été légalement interdit de fourrer son nez dans les affaires de corruption.
Désormais, le gouvernement actuel a décidé de revenir à cette formule qui verra les services de renseignement reprendre leur pouvoir de police judiciaire et donc de lancer des enquêtes sur des faits de corruption. Cet amendement, précise Belkacem Zeghmati, est le fruit d'une "concertation" entre les ministères de la Justice et de la Défense nationale. Il a souligné que cetamendement s'inscrit dans le cadre de la "poursuite des efforts déployés par l'Etat pour préserver les deniers publics, à travers notamment la consolidation et le renforcement du cadre juridique de lutte contre la criminalité, par l'abrogation des dispositions à effet négatif sur la mise en mouvement de l'action publique et son exercice par le ministère public d'une part, et celles faisant obstacle à la Police judiciaire lors de l'accomplissement de ses
missions, d'autre part". Le ministre estime que, pour ce faire, le projet de loi propose l'abrogation des articles 6 bis, 15 bis, 15 bis 1 et 15 bis ter Code de procédure pénale relatifs aux conditions de mise en mouvement de l'action publique pour les crimes en lien avec les deniers publics, ainsi que les attributions et missions des officiers de la Police judiciaire relevant des services militaires de sécurité. Belkacem Zeghmati a, par la suite, abordé la question épineuse de la formation des magistrats qu'il juge insuffisante. "Comment peut-on former en trois ans 416 magistrats ? Est-ce sérieux ? Est-ce raisonnable ?", s'interroge-t-il devant les députés. Et d'ajouter : "Et vous allez me dire qu'en trois ans nous pouvons inculquer, non seulement les connaissances de lois, mais tout ce qui va avec la mission du magistrat. C'est utopique !". "Aujourd'hui, la formation des magistratsest à revoir en profondeur […].
Du temps où ils étaient formés à l'ENA (Ecole nationale d'administration), il y avait 10 à 13 magistrats par section", rappelle-t-il et de regretter : "On mise désormais sur le nombre". Pour le ministre de la Justice, c'est en raison de ses déclarations qu'il est accusé d'être contre les magistrats. "Quand je dis cela, on me taxe d'être contre les magistrats. C'est faux !", lance-t-il avant de poursuivre : "Je suis avec la justice, avec les magistrats, mais avec la justice pour ce qu'elle est réellement


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.