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"On a économisé en 5 années plus d'1 milliard de dollars"
Abdelouahed Kerrar, pdt de l'union nationale des opérateurs de la pharmacie, au midi libre
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 02 - 2020

les importants investissements réalisés par les autorités algériennes avec des firmes pharmaceutiques étrangères, notamment les entreprises américaines spécialisées dans les biotechnologies, ont permis à l'Algérie de développer l'industrie pharmaceutique et développer le marché des médicaments.
les importants investissements réalisés par les autorités algériennes avec des firmes pharmaceutiques étrangères, notamment les entreprises américaines spécialisées dans les biotechnologies, ont permis à l'Algérie de développer l'industrie pharmaceutique et développer le marché des médicaments.
L'Organisation mondiale de la santé a analysé les effets de la libéralisation sur l'organisation et le fonctionnement du secteur pharmaceutique en mettant l'accent sur les principales caractéristiques du marché algérien du médicament dont la taille est relativement élevée, sa forte croissance et une dépendance très forte des marchés extérieurs. Cette institution onusienne a affirmé que les données disponibles s'accordent à situer la taille du marché algérien du médicament entre 500 et 600 millions de dollars par an.
L'Algérie se classe en effet parmi les premiers dans le groupe des pays en développement à revenu intermédiaire. Il convient de rappeler que la pénurie de médicaments existe parfois. Depuis quelques jours, on signale le manque de vaccins pour les enfants. Les observateurs estiment que le marché algérien du médicament est en pleine mutation alors que les investissements réalisés dans ce secteur, en coopération avec d'autres entreprises internationales, ont abouti à une expertise humaine et àl'acquisition de technologies ayant permis au pays d'augmenter son capital savoir-faire.
L'objectif principal consiste à protéger la production nationale, tout en assurant la limitation et l'interdiction des importations de médicaments fabriqués enAlgérie, comme l'a souligné Abdelhouahed Kerrar à Beur TV. Pour lui, cette jeune industrie a connu une bonne croissance au cours de ces dix dernières années. Affirmant récemment que nous sommes arrivés à couvrir la moitié de nos besoins en médicaments, ce qui n'est pas négligeable, et elle a atteint les 10 % de croissance durant les cinq dernières années.
C'est le résultat des investissements des entreprises nationales qui ont enregistré 16 % de cette croissance, contre 1 % pour les multinationales. L'étude d'Iqvia relève que le marché des médicaments algérien est un march attractif se rangeant à la troisième place dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (Mena). La production nationale de médicaments est dans une situation critique, selon les experts qui affirment qu'elle est au bord de l'implosion en raison de l'absence de perspectives d'exportation, et surtout d'une stratégie précise, surtout une politique de tarification des produits pharmaceutiques tombée en désuétude. Ce constat a été fait par Abdelouahed Kerrar, président de l'Unop (Union nationale des opérateurs de pharmacie) au cours de la présentation d'une étude inédite livrée par Iqvia, cabinet international de référence pour la fourniture d'informations et statistiques des marchés pharmaceutiques internationaux, basé dans la ville de Durham, en Caroline du Nord (Etats-Unis d'Amérique). Midi Libre : C'est la 2e journée de l'industrie de la pharmacie organisée les 29 et 30 janvier sous l'égide de l'Union nationale de la pharmacie.
Une occasion pour insuffler un dynamisme au secteur de l'industrie du médicament en Algérie. Quel est l'objectif de cette organisation ? Abdelouahed Kerrar : Nous organisons ces journées, c'est un rendezvous annuel et nous avons voulu rassembler tous les acteurs qui influencent de près ou de loin, de manière directe ou indirecte sur le secteur du médicament pour constater l'accomplissement qui a été fait jusqu'au jour d'aujourd'hui avec une croissance vraiment importante.
Et pour constater également les essoufflements de ces dernières années, car on a perdu l'élan connu il y a plusieurs années. Et pour faire le bilan des unités de production qui existent et surtout des perspectives qui s'offrent à nous à la lumière des mutations qui se passent, autant sur le plan régional que sur le plan mondial. On sait que le secteur pharmaceutique représente le fleuron de l'industrie algérienne. En tant que président de l'Union algérienne des pharmaciens, quel regard portez-vous sur le chemin parcouru par le secteur pour le développementdu secteur pharmaceutique naturel ? Je vous remercie de parler de ce volet parce qu'effectivement, nous sommes dans un secteur industriel légitimement très bien en matière d'ordonnancement, où les prix et les quantités sont très réglementés. On fait l'objet de même pour l'importation de matières premières et de même pour les programmes d'importation. Nos produits sont préalablement enregistrés avant d'être mis sur le marché.
De bout en bout, vous pouvez suivre la traçabilité du médicament du fabricant jusqu'au consommateur final et surtout c'est l'un des rares marchés qui a échappé à l'informel.L'accomplissement est très simple. Jevais vous donner un chiffre, la facture d'importation des médicaments était en 2014 de 2 milliards 200 millions de dollars. Elle est tombée cette année à 1,1 milliard de dollars.On a économisé en 5 années seulement plus de 1 milliard de dollars. Cela a été de fait la substitution de l'importation par la production nationale. Il est clair que les gens peuvent faire la fine bouche sur certaines insuffisances à parfaire probablement. Mais le fait est là. Une avancée a été réalisée. Nos équipes aujourd'hui ont le savoir-faire. Est-ce le secteur algérien le plus réglementé ? Oui c'est le secteur le plus réglementé. C'est tout à fait normal car onparle de santé publique, et l'Etat est là pour s'assurer que les produits mis sur le marché sont des produits efficaces puisqu'ils peuvent être consommés en toute sécurité. Que pensez vous de la création du ministère algérien délégué à l'Industrie pharmaceutique ? C'est une première dans l'histoire du gouvernement algérien et c'est une première très agréable pour les industriels à plusieurs titres.
A partir du moment où le gouvernement a créé un ministère chargé de l'Industrie pharmaceutique, cela dénote l'importance particulière accordée par le gouvernement à ce secteur industriel de haute technologie et probablement sa conviction que c'est un secteur qui a des enjeux importants sur la santé publique. Nous ne pouvons pas nous occuper sérieusement de la santé publique si nous n'avons pas un tissu industriel et, surtout, je pense, c'est une motivation. Nous avons un tissu industriel important et les perspectives d'exportation sont là, il faut les saisir. Là c'est un premier volet, le deuxième c'est que la personne qui a été mise à la tête de ce ministère est un cadre qui sort de nos rangs. Il a été le président de l'Ordre des pharmaciens et il a une connaissance parfaite des problèmes industriels.
Et pour peu qu'il ait les mains libres et qu'il possède les moyens mis à sa disposition, on est certains que concernant les solutions appropriées, structurelles et organisationnelles, il pourra les mettre en place très rapidement. De nombreux opérateurs déplorent l'acte d'exporter actuellement. Qu'en pensez-vous ? D'abord, nous sommes toujours optimistes par nature, et deuxièmement, ce ministère nous le voyons comme un chef d'orchestre parce qu'il connaît le secteur du médicament et il fait intervenir plusieurs autres secteurs. Le travail en harmonie de ce gouvernement est extrêmement important pour la réussite des objectifs
L'Organisation mondiale de la santé a analysé les effets de la libéralisation sur l'organisation et le fonctionnement du secteur pharmaceutique en mettant l'accent sur les principales caractéristiques du marché algérien du médicament dont la taille est relativement élevée, sa forte croissance et une dépendance très forte des marchés extérieurs. Cette institution onusienne a affirmé que les données disponibles s'accordent à situer la taille du marché algérien du médicament entre 500 et 600 millions de dollars par an.
L'Algérie se classe en effet parmi les premiers dans le groupe des pays en développement à revenu intermédiaire. Il convient de rappeler que la pénurie de médicaments existe parfois. Depuis quelques jours, on signale le manque de vaccins pour les enfants. Les observateurs estiment que le marché algérien du médicament est en pleine mutation alors que les investissements réalisés dans ce secteur, en coopération avec d'autres entreprises internationales, ont abouti à une expertise humaine et àl'acquisition de technologies ayant permis au pays d'augmenter son capital savoir-faire.
L'objectif principal consiste à protéger la production nationale, tout en assurant la limitation et l'interdiction des importations de médicaments fabriqués enAlgérie, comme l'a souligné Abdelhouahed Kerrar à Beur TV. Pour lui, cette jeune industrie a connu une bonne croissance au cours de ces dix dernières années. Affirmant récemment que nous sommes arrivés à couvrir la moitié de nos besoins en médicaments, ce qui n'est pas négligeable, et elle a atteint les 10 % de croissance durant les cinq dernières années.
C'est le résultat des investissements des entreprises nationales qui ont enregistré 16 % de cette croissance, contre 1 % pour les multinationales. L'étude d'Iqvia relève que le marché des médicaments algérien est un march attractif se rangeant à la troisième place dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (Mena). La production nationale de médicaments est dans une situation critique, selon les experts qui affirment qu'elle est au bord de l'implosion en raison de l'absence de perspectives d'exportation, et surtout d'une stratégie précise, surtout une politique de tarification des produits pharmaceutiques tombée en désuétude. Ce constat a été fait par Abdelouahed Kerrar, président de l'Unop (Union nationale des opérateurs de pharmacie) au cours de la présentation d'une étude inédite livrée par Iqvia, cabinet international de référence pour la fourniture d'informations et statistiques des marchés pharmaceutiques internationaux, basé dans la ville de Durham, en Caroline du Nord (Etats-Unis d'Amérique). Midi Libre : C'est la 2e journée de l'industrie de la pharmacie organisée les 29 et 30 janvier sous l'égide de l'Union nationale de la pharmacie.
Une occasion pour insuffler un dynamisme au secteur de l'industrie du médicament en Algérie. Quel est l'objectif de cette organisation ? Abdelouahed Kerrar : Nous organisons ces journées, c'est un rendezvous annuel et nous avons voulu rassembler tous les acteurs qui influencent de près ou de loin, de manière directe ou indirecte sur le secteur du médicament pour constater l'accomplissement qui a été fait jusqu'au jour d'aujourd'hui avec une croissance vraiment importante.
Et pour constater également les essoufflements de ces dernières années, car on a perdu l'élan connu il y a plusieurs années. Et pour faire le bilan des unités de production qui existent et surtout des perspectives qui s'offrent à nous à la lumière des mutations qui se passent, autant sur le plan régional que sur le plan mondial. On sait que le secteur pharmaceutique représente le fleuron de l'industrie algérienne. En tant que président de l'Union algérienne des pharmaciens, quel regard portez-vous sur le chemin parcouru par le secteur pour le développementdu secteur pharmaceutique naturel ? Je vous remercie de parler de ce volet parce qu'effectivement, nous sommes dans un secteur industriel légitimement très bien en matière d'ordonnancement, où les prix et les quantités sont très réglementés. On fait l'objet de même pour l'importation de matières premières et de même pour les programmes d'importation. Nos produits sont préalablement enregistrés avant d'être mis sur le marché.
De bout en bout, vous pouvez suivre la traçabilité du médicament du fabricant jusqu'au consommateur final et surtout c'est l'un des rares marchés qui a échappé à l'informel.L'accomplissement est très simple. Jevais vous donner un chiffre, la facture d'importation des médicaments était en 2014 de 2 milliards 200 millions de dollars. Elle est tombée cette année à 1,1 milliard de dollars.On a économisé en 5 années seulement plus de 1 milliard de dollars. Cela a été de fait la substitution de l'importation par la production nationale. Il est clair que les gens peuvent faire la fine bouche sur certaines insuffisances à parfaire probablement. Mais le fait est là. Une avancée a été réalisée. Nos équipes aujourd'hui ont le savoir-faire. Est-ce le secteur algérien le plus réglementé ? Oui c'est le secteur le plus réglementé. C'est tout à fait normal car onparle de santé publique, et l'Etat est là pour s'assurer que les produits mis sur le marché sont des produits efficaces puisqu'ils peuvent être consommés en toute sécurité. Que pensez vous de la création du ministère algérien délégué à l'Industrie pharmaceutique ? C'est une première dans l'histoire du gouvernement algérien et c'est une première très agréable pour les industriels à plusieurs titres.
A partir du moment où le gouvernement a créé un ministère chargé de l'Industrie pharmaceutique, cela dénote l'importance particulière accordée par le gouvernement à ce secteur industriel de haute technologie et probablement sa conviction que c'est un secteur qui a des enjeux importants sur la santé publique. Nous ne pouvons pas nous occuper sérieusement de la santé publique si nous n'avons pas un tissu industriel et, surtout, je pense, c'est une motivation. Nous avons un tissu industriel important et les perspectives d'exportation sont là, il faut les saisir. Là c'est un premier volet, le deuxième c'est que la personne qui a été mise à la tête de ce ministère est un cadre qui sort de nos rangs. Il a été le président de l'Ordre des pharmaciens et il a une connaissance parfaite des problèmes industriels.
Et pour peu qu'il ait les mains libres et qu'il possède les moyens mis à sa disposition, on est certains que concernant les solutions appropriées, structurelles et organisationnelles, il pourra les mettre en place très rapidement. De nombreux opérateurs déplorent l'acte d'exporter actuellement. Qu'en pensez-vous ? D'abord, nous sommes toujours optimistes par nature, et deuxièmement, ce ministère nous le voyons comme un chef d'orchestre parce qu'il connaît le secteur du médicament et il fait intervenir plusieurs autres secteurs. Le travail en harmonie de ce gouvernement est extrêmement important pour la réussite des objectifs


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