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Le tourisme grand perdant
Face à la grave crise de la covid-19
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 11 - 2020

Le tourisme essuie actuellement un revers sans précédent. Avec la crise de la pandémie virale, le secteur est en baisse de régime depuis des mois et n'arrive pas à décoller. La crise sanitaire l'a sérieusement ébranlé.
Le tourisme essuie actuellement un revers sans précédent. Avec la crise de la pandémie virale, le secteur est en baisse de régime depuis des mois et n'arrive pas à décoller. La crise sanitaire l'a sérieusement ébranlé.
C'est pratiquement la ruine avec notamment, la perte de clientsqui devaient se rendre dés cette find'année au grand Sud. Le tourisme saharien qui devait sauver la saison ne peut sedérouler dans le contexte de cette sévèrepandémie dont les effets sont redoutables.Et avec des frontières fermées, les promoteurs du tourisme s'attendent à une pirecrise. Les touristes seront les grandsabsents de la virée saharienne qu'ilsavaient toujours affectionnée en cette période de fin d'année. Les sites de Beni-Abbès, avec Taghit la féérique, Djanet etsa belle Oasis et les paysages époustouflantsde l'Ahaggar seront désormais désertés.La fin de l'année qui devait rapporterdes recettes en devises et en dinars auxinvestisseurs dans le secteur sera tout bonnementsèche.
A cet effet, le secteur est bousculé par une perte de chiffre d'affaireglobal avoisinant les 500 millions de dollarsnet, selon l'observatoire national dutourisme dans sa dernière note conjoncturelle."Les pertes sont immenses pour les agences de voyage qui accusent des fermeturesdepuis le mois de mars dernier". Leschiffres communiqués, récemment parBachir Djeribi, président du Syndicatnational des agences de voyages qui déplore la fermeture de 2.000 agences déjà,et que 800 en ont déjà fait les frais depuisdes mois. Une situation qui se répercuteégalement sur des hôtels totalement videsoù prés de 1.200 hôtels nouvellementclassés, sont en perte de vitesse enl'absence totale de clients. Sans compterque les grands hôtels 5 étoiles sont égalementdans l'expectative attendant vainement un séjour rare d'une délégation ou dediplomates. Les experts du domaine ont d'ailleurs tiré la sonnette d'alarme dés les premiers mois de l'apparition du coronavirusoù ils prévoyaient des dommages sur le secteur. "Dans l'impossibilité de sedéplacer et de réserver dans un hôtel, la demande est devenue restreinte uniquementpour ceux qui sont rapatriés pour de raisons sanitaires", note un professionnel du tourisme.
Ceux qui devaient passer quelques jours de vacances, dans le Sud ou dans au Nord, dans les stations de Talaguilef et Tikjda, ne peuvent le faire, en raison du strict protocole sanitaire qui est appliqué dans ces régions. En somme, laseule concession accordée par les pouvoirspublics aux agences de voyage est une prime qui compense les pertes occasionnées à cause de la pandémie. Les hôteliers ne sont pas concernés par cette prime. Cequi fait que ces derniers ne peuvent que se résigner à attendre une reprise de leurs activités,et cela après un fléchissement net de la courbe du virus qui a volé tout en éclats. F.Abdelghani
C'est pratiquement la ruine avec notamment, la perte de clientsqui devaient se rendre dés cette find'année au grand Sud. Le tourisme saharien qui devait sauver la saison ne peut sedérouler dans le contexte de cette sévèrepandémie dont les effets sont redoutables.Et avec des frontières fermées, les promoteurs du tourisme s'attendent à une pirecrise. Les touristes seront les grandsabsents de la virée saharienne qu'ilsavaient toujours affectionnée en cette période de fin d'année. Les sites de Beni-Abbès, avec Taghit la féérique, Djanet etsa belle Oasis et les paysages époustouflantsde l'Ahaggar seront désormais désertés.La fin de l'année qui devait rapporterdes recettes en devises et en dinars auxinvestisseurs dans le secteur sera tout bonnementsèche.
A cet effet, le secteur est bousculé par une perte de chiffre d'affaireglobal avoisinant les 500 millions de dollarsnet, selon l'observatoire national dutourisme dans sa dernière note conjoncturelle."Les pertes sont immenses pour les agences de voyage qui accusent des fermeturesdepuis le mois de mars dernier". Leschiffres communiqués, récemment parBachir Djeribi, président du Syndicatnational des agences de voyages qui déplore la fermeture de 2.000 agences déjà,et que 800 en ont déjà fait les frais depuisdes mois. Une situation qui se répercuteégalement sur des hôtels totalement videsoù prés de 1.200 hôtels nouvellementclassés, sont en perte de vitesse enl'absence totale de clients. Sans compterque les grands hôtels 5 étoiles sont égalementdans l'expectative attendant vainement un séjour rare d'une délégation ou dediplomates. Les experts du domaine ont d'ailleurs tiré la sonnette d'alarme dés les premiers mois de l'apparition du coronavirusoù ils prévoyaient des dommages sur le secteur. "Dans l'impossibilité de sedéplacer et de réserver dans un hôtel, la demande est devenue restreinte uniquementpour ceux qui sont rapatriés pour de raisons sanitaires", note un professionnel du tourisme.
Ceux qui devaient passer quelques jours de vacances, dans le Sud ou dans au Nord, dans les stations de Talaguilef et Tikjda, ne peuvent le faire, en raison du strict protocole sanitaire qui est appliqué dans ces régions. En somme, laseule concession accordée par les pouvoirspublics aux agences de voyage est une prime qui compense les pertes occasionnées à cause de la pandémie. Les hôteliers ne sont pas concernés par cette prime. Cequi fait que ces derniers ne peuvent que se résigner à attendre une reprise de leurs activités,et cela après un fléchissement net de la courbe du virus qui a volé tout en éclats. F.Abdelghani


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