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Karim Younès limogé
Médiateur de la république
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 05 - 2021

Le médiateur de la République, Karim Younes, a été limogé hier par le résident de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Le médiateur de la République, Karim Younes, a été limogé hier par le résident de la République, Abdelmadjid Tebboune.
C'est ce qui a été annoncé en effet par un communiqué de la présidence de la République rendu public hier en début d'après-midi. Pour lui succéder le Président a choisi Brahim Merad, qui occupait jusque-là le poste de conseiller du président chargé des zones d'ombre. Cette annonce a surpris les observateurs tant Karim Younès semblait jouir de la confiance totale du chef de l'Etat. Bien évidemment le communiqué de la présidence, laconique du reste, ne donne aucune précision sur les raisons ayant conduit à ce changement. Karim Younes, pour rappel, a été nommé à ce poste au mois de février de l'année 2020. Karim Younès n'est pas un inconnu sur la scène politique nationale. En effet avant qu'il ne soit nommé au poste de médiateur de la République il a été coordonnateur de l'Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM). Une instance créée lors des événements qu'a connu le pays lors de la révolte populaire du 22 février 2019.
Et c'est le chef de l'Etat par intérim de l'époque, Abdelkader Bensalah, qui lui a fait confiance pour mener à bien cette mission alors que le pays traversait une période politique assez troublée marquée par le hirak et la démission du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, suite à l'opposition populaire à son ambition politique annoncée de briguer un cinquième mandat d'affiliée. Dans ce dernier poste de coordonnateur de l'Instance nationale de dialogue et de médiation il a eu la lourde tâche de convaincre nombre d'acteurs politiques d'adhérer au dialogue prônée par le pouvoir à l'effet d'atténuer la crise née des suites e la démission du Président Bouteflika et la révolte populaire du 22 février. Une mission qui n'a pas été une simple sinécure tant la situation politique été assez floue marquée par la suspicion. On se rappelle notamment des efforts menés par Younès en vue d'apaiser la situation et d'amorcer le dialogue. Pour ce faire il a rencontré plusieurs acteurs et il a transmis les doléances au chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah. Mais malgré cela il a été fortement critiqué, notamment par les activistes du hirak qui lui ont reproché de rouler pour les thèses du pouvoir.
Ce dernier voulait, à l'époque, organiser coûte que coûte l'élection présidentielle pour mettre fin à la crise. Après cette mission Karim Younès a été rappelé par l'actuel locataire du palais d'El-Mouradia. Mais plus d'une année après il a mis fin à ses fonctions pour des raisons qui restent pour le moment inconnues. Karim Younes est un homme politique ayant occupé plusieurs hautes fonctions par le passé. il a été notamment président de l'Assem lée populaire nationale de juin 2002 à juin 2004.
C'est ce qui a été annoncé en effet par un communiqué de la présidence de la République rendu public hier en début d'après-midi. Pour lui succéder le Président a choisi Brahim Merad, qui occupait jusque-là le poste de conseiller du président chargé des zones d'ombre. Cette annonce a surpris les observateurs tant Karim Younès semblait jouir de la confiance totale du chef de l'Etat. Bien évidemment le communiqué de la présidence, laconique du reste, ne donne aucune précision sur les raisons ayant conduit à ce changement. Karim Younes, pour rappel, a été nommé à ce poste au mois de février de l'année 2020. Karim Younès n'est pas un inconnu sur la scène politique nationale. En effet avant qu'il ne soit nommé au poste de médiateur de la République il a été coordonnateur de l'Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM). Une instance créée lors des événements qu'a connu le pays lors de la révolte populaire du 22 février 2019.
Et c'est le chef de l'Etat par intérim de l'époque, Abdelkader Bensalah, qui lui a fait confiance pour mener à bien cette mission alors que le pays traversait une période politique assez troublée marquée par le hirak et la démission du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, suite à l'opposition populaire à son ambition politique annoncée de briguer un cinquième mandat d'affiliée. Dans ce dernier poste de coordonnateur de l'Instance nationale de dialogue et de médiation il a eu la lourde tâche de convaincre nombre d'acteurs politiques d'adhérer au dialogue prônée par le pouvoir à l'effet d'atténuer la crise née des suites e la démission du Président Bouteflika et la révolte populaire du 22 février. Une mission qui n'a pas été une simple sinécure tant la situation politique été assez floue marquée par la suspicion. On se rappelle notamment des efforts menés par Younès en vue d'apaiser la situation et d'amorcer le dialogue. Pour ce faire il a rencontré plusieurs acteurs et il a transmis les doléances au chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah. Mais malgré cela il a été fortement critiqué, notamment par les activistes du hirak qui lui ont reproché de rouler pour les thèses du pouvoir.
Ce dernier voulait, à l'époque, organiser coûte que coûte l'élection présidentielle pour mettre fin à la crise. Après cette mission Karim Younès a été rappelé par l'actuel locataire du palais d'El-Mouradia. Mais plus d'une année après il a mis fin à ses fonctions pour des raisons qui restent pour le moment inconnues. Karim Younes est un homme politique ayant occupé plusieurs hautes fonctions par le passé. il a été notamment président de l'Assem lée populaire nationale de juin 2002 à juin 2004.


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