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L'Algérie condamne "l'ingérence étrangère"
Conférence de paris sur la Libye
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 11 - 2021

A Paris, Ramtane Lamamra a condamné fermement la poursuite des ingérences étrangères sous toutes les formes dans les affaires internes libyennes, et réclamé le retrait des forces étrangères et des mercenaires de Libye.
A Paris, Ramtane Lamamra a condamné fermement la poursuite des ingérences étrangères sous toutes les formes dans les affaires internes libyennes, et réclamé le retrait des forces étrangères et des mercenaires de Libye.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, a réitéré vendredi l'appel de l'Algérie à l'adresse de toutes les parties étrangères, au respect de la souveraineté de la Libye, son intégrité territoriale et l'indépendance de ses décisions. Dans une allocution lors des travaux de la Conférence internationale de Paris pour la Libye, Lamamra a fermement condamné la "poursuite des ingérences étrangères, toutes formes confondues, dans les affaires internes de ce pays frère, et l'implication de certaines parties étrangères dans la violation de l'embargo sur les armes, en dépit de leur engagement aux conclusions des deux conférences de Berlin et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité".
La solution "permanente, inclusive et définitive à la crise libyenne, telle que soulignée à maintes reprises par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ne saurait venir qu'à la faveur d'un processus consacrant le principe de l'appropriation nationale, un processus permettant aux frères libyens de s'acquitter d'un rôle éminent de leadership", a souligné le chef de la diplomatie algérienne. Sur cette base, "l'Algérie a appuyé activement l'initiative de stabilisation de la Libye et salué la voie souveraine consacrée en matière de traitement des développements dans ce pays frère", a ajouté Lamamra. Rappelant l'approche des élections générales en Libye, prévues au courant de décembre prochain, Lamamra a insisté sur "l'impératif respect de cette échéance libyo-libyenne par excellence, un rendez-vous devant consacrer la volonté et la souveraineté du peuple libyen, toute obédience confondue, et avec ses différentes composantes dans le choix de ses dirigeants et la construction de l'avenir de son pays sans pression ni dictat aucun". Et de relever les "efforts incessants de l'Algérie à la tête du groupe des pays voisins de la Libye et en collaboration avec les organisations régionales et internationales concernées, pour permettre aux frères libyens de concrétiser les objectifs de cette phase importante au mieux des intérêts de sauvegarde de la sécurité et de la stabilité de la Libye, ainsi que des pays voisins, d'ailleur directement impactés par les développements dans ce pays".
L'Algérie se "félicite du plan d'action de la commission militaire mixte pour le retrait des mercenaires, des combattants étrangers et des forces étrangères de manière progressive et synchronisée prenant en ligne de compte les besoins et les craintes de la Libye", a ajouté Lamamra. Tout en insistant sur "l'importance de traiter les défis relatifs à l'unification des institutions militaires et financières en Libye, mon pays demeure disposé à contribuer, de concert avec l'Union africaine, à la réussite de la réconciliation nationale libyenne, l'objectif étant de dégager un consensus permettant à la Libye de consolider son front interne et de retrouver sa place naturelle sur la scène internationale". L'"Algérie souhaite voir nos délibérations aboutir à un renouvellement de notre engagement collectif à oeuvrer suivant une approche plus efficace en vue de relever les défis de l'heure sur la scène libyenne, des défis connus de tous et examinés en détail lors de nombreuses conférences". Lamamra a également exprimé la satisfaction de l'Algérie quant à la "contribution de ces rencontres au renforcement du consensus international sur le rejet du principe de violence et l'impératif de faire prévaloir le dialogue et la conciliation entre les différentes composantes du peuple libyen. L'Algérie appelle à une conjugaison des efforts de la communauté internationale pour permettre à la Libye de dépasser, à l'aide de ses enfants, les difficultés actuelles", a-til soutenu. Lamamra a fait part de la "disposition de l'Algérie à plaider, dans tous les fora internationaux, en faveur de l'unité et de la souveraineté de la Libye".
La nécessité de tenir les élections à la date prévue soulignée Les participants à la Conférence internationale de Paris sur la Libye ont souligné la nécessité de tenir les élections dans ce pays à la date prévue du 24 décembre prochain et de créer la Commission suprême de réconciliation nationale en Libye sous les auspices du Conseil présidentiel de transition. Le communiqué final de la Conférence a souligné "le plein respect de la souveraineté, de l'indépendance, de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale de la Libye et l'engagement de tous les pays participant à la conférence à cela, rejetant toute ingérence étrangère dans les affaires libyennes". Le document final a également salué les progrès réalisés pour la paix et la stabilité en Libye depuis la première conférence de Berlin, par "la signature d'un accord de cessezle- feu, le 23 octobre 2020, l'adoption de la feuille de route politique libyenne à Tunis le 15 novembre 2020, et l'approbation du Gouvernement de transition d'union nationale le 10 mars 2021". Selon le communiqué final, les pays participant à la Conférence de Paris ont réitéré "leur engagement à la réussite du processus politique libyen, à la pleine mise en oeuvre de l'accord de cessez-lefeu signé le 23 octobre 2020 et à la tenue des élections présidentielles et législatives le 24 décembre 2021". La même source a indiqué que les participants à la Conférence de Paris ont reconnu depuis l'Accord politique libyen de 2015, "les résultats des conférences de Paris et de Palerme et d'autres efforts internationaux et régionaux déployés sur la Libye, en particulier les progrès réalisés au cours du processus de Berlin sur la Libye".
La Conférence de Paris sur la Libye a été organisée conjointement par l'Allemagne, l'Italie, la France et le Gouvernement d'union nationale libyen (GNA) en partenariat avec les Nations unies. Cette conférence a regroupé vendredi les chefs d'état et de gouvernement des pays du voisinage libyen ainsi que ceux des pays ayant participé aux processus de Berlin, en sus des représentants des organisations internationales et régionales concernées, à l'instar de l'Onu, l'Union africaine, l'Union européenne et la Ligue arabe. Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, a participé à cette conférence en qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, a réitéré vendredi l'appel de l'Algérie à l'adresse de toutes les parties étrangères, au respect de la souveraineté de la Libye, son intégrité territoriale et l'indépendance de ses décisions. Dans une allocution lors des travaux de la Conférence internationale de Paris pour la Libye, Lamamra a fermement condamné la "poursuite des ingérences étrangères, toutes formes confondues, dans les affaires internes de ce pays frère, et l'implication de certaines parties étrangères dans la violation de l'embargo sur les armes, en dépit de leur engagement aux conclusions des deux conférences de Berlin et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité".
La solution "permanente, inclusive et définitive à la crise libyenne, telle que soulignée à maintes reprises par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ne saurait venir qu'à la faveur d'un processus consacrant le principe de l'appropriation nationale, un processus permettant aux frères libyens de s'acquitter d'un rôle éminent de leadership", a souligné le chef de la diplomatie algérienne. Sur cette base, "l'Algérie a appuyé activement l'initiative de stabilisation de la Libye et salué la voie souveraine consacrée en matière de traitement des développements dans ce pays frère", a ajouté Lamamra. Rappelant l'approche des élections générales en Libye, prévues au courant de décembre prochain, Lamamra a insisté sur "l'impératif respect de cette échéance libyo-libyenne par excellence, un rendez-vous devant consacrer la volonté et la souveraineté du peuple libyen, toute obédience confondue, et avec ses différentes composantes dans le choix de ses dirigeants et la construction de l'avenir de son pays sans pression ni dictat aucun". Et de relever les "efforts incessants de l'Algérie à la tête du groupe des pays voisins de la Libye et en collaboration avec les organisations régionales et internationales concernées, pour permettre aux frères libyens de concrétiser les objectifs de cette phase importante au mieux des intérêts de sauvegarde de la sécurité et de la stabilité de la Libye, ainsi que des pays voisins, d'ailleur directement impactés par les développements dans ce pays".
L'Algérie se "félicite du plan d'action de la commission militaire mixte pour le retrait des mercenaires, des combattants étrangers et des forces étrangères de manière progressive et synchronisée prenant en ligne de compte les besoins et les craintes de la Libye", a ajouté Lamamra. Tout en insistant sur "l'importance de traiter les défis relatifs à l'unification des institutions militaires et financières en Libye, mon pays demeure disposé à contribuer, de concert avec l'Union africaine, à la réussite de la réconciliation nationale libyenne, l'objectif étant de dégager un consensus permettant à la Libye de consolider son front interne et de retrouver sa place naturelle sur la scène internationale". L'"Algérie souhaite voir nos délibérations aboutir à un renouvellement de notre engagement collectif à oeuvrer suivant une approche plus efficace en vue de relever les défis de l'heure sur la scène libyenne, des défis connus de tous et examinés en détail lors de nombreuses conférences". Lamamra a également exprimé la satisfaction de l'Algérie quant à la "contribution de ces rencontres au renforcement du consensus international sur le rejet du principe de violence et l'impératif de faire prévaloir le dialogue et la conciliation entre les différentes composantes du peuple libyen. L'Algérie appelle à une conjugaison des efforts de la communauté internationale pour permettre à la Libye de dépasser, à l'aide de ses enfants, les difficultés actuelles", a-til soutenu. Lamamra a fait part de la "disposition de l'Algérie à plaider, dans tous les fora internationaux, en faveur de l'unité et de la souveraineté de la Libye".
La nécessité de tenir les élections à la date prévue soulignée Les participants à la Conférence internationale de Paris sur la Libye ont souligné la nécessité de tenir les élections dans ce pays à la date prévue du 24 décembre prochain et de créer la Commission suprême de réconciliation nationale en Libye sous les auspices du Conseil présidentiel de transition. Le communiqué final de la Conférence a souligné "le plein respect de la souveraineté, de l'indépendance, de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale de la Libye et l'engagement de tous les pays participant à la conférence à cela, rejetant toute ingérence étrangère dans les affaires libyennes". Le document final a également salué les progrès réalisés pour la paix et la stabilité en Libye depuis la première conférence de Berlin, par "la signature d'un accord de cessezle- feu, le 23 octobre 2020, l'adoption de la feuille de route politique libyenne à Tunis le 15 novembre 2020, et l'approbation du Gouvernement de transition d'union nationale le 10 mars 2021". Selon le communiqué final, les pays participant à la Conférence de Paris ont réitéré "leur engagement à la réussite du processus politique libyen, à la pleine mise en oeuvre de l'accord de cessez-lefeu signé le 23 octobre 2020 et à la tenue des élections présidentielles et législatives le 24 décembre 2021". La même source a indiqué que les participants à la Conférence de Paris ont reconnu depuis l'Accord politique libyen de 2015, "les résultats des conférences de Paris et de Palerme et d'autres efforts internationaux et régionaux déployés sur la Libye, en particulier les progrès réalisés au cours du processus de Berlin sur la Libye".
La Conférence de Paris sur la Libye a été organisée conjointement par l'Allemagne, l'Italie, la France et le Gouvernement d'union nationale libyen (GNA) en partenariat avec les Nations unies. Cette conférence a regroupé vendredi les chefs d'état et de gouvernement des pays du voisinage libyen ainsi que ceux des pays ayant participé aux processus de Berlin, en sus des représentants des organisations internationales et régionales concernées, à l'instar de l'Onu, l'Union africaine, l'Union européenne et la Ligue arabe. Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, a participé à cette conférence en qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.


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