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Les mises en garde de Tebboune
Blocage de la relance économique
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 12 - 2021

Du nouveau pour l'investissement en Algérie. Après plusieurs mois d'attente, la situation commence à se débloquer pour les projets en instance de validation au niveau du Conseil national de l'investissement.
Du nouveau pour l'investissement en Algérie. Après plusieurs mois d'attente, la situation commence à se débloquer pour les projets en instance de validation au niveau du Conseil national de l'investissement.
La nouvelle a été annoncée hier par le Président Abdelmadjid Tebboune. À l'ouverture des travaux de la Conférence nationale sur la relance industrielle au Palais des nations, le chef de l'état a annoncé que le "CNI a levé le gel sur 581 projets d'investissement présentés par des investisseurs". Il a ajouté que "l'opération se poursuivra en décembre, avec la validation de 356 projets supplémentaires qui attendaient le feu vert du CNI, ce qui fera un total de 937 dossiers. Ces projets permettront la création de 75.000 emplois", selon le Président Tebboune. "J'ai appris qu'une usine a été bloquée parce que la surface sur laquelle elle a été construite a été dépassée d'un mètre ou deux. L'usine a été réalisée, équipée. À cause d'un mètre, elle est bloquée. Ou étaient les services de contrôle pendant la réalisation ? Le permis de construire n'a pas été délivré. Ces justifications constituent un crime contre l'économie nationale", a-t-il dénoncé.
"C'est antinational"
Pour le chef de l'état, les choses sont claires : il y a un "blocage de la relance économique" dont l'objectif est de pousser les gens à sortir dans la rue. "C'est antinational, ce sont des comportements antinationaux", a-t-il dénoncé. Le président de la République a donné un autre exemple : la nouvelle usine de production d'oxygène à Oran. "Jusqu'à la dernière minute, on donnait des délais pour le démarrage de la production, on a appris que l'usine n'a pas eu l'autorisation. Même après l'intervention du Premier ministre, elle a obtenu une autorisation provisoire de 6 mois", a-t-il expliqué. Dans ce sens, il s'est interrogé : "Comment l'entrée d'une usine en production peut-elle être entravée pour des raisons futiles et bureaucratiques, tel que le refus d'accorder des permis de construire ?". Tout en mettant en garde contre ces obstacles bureaucratiques, il a lancé un appel aux investisseurs "victimes d'injustice de se rapprocher des médiateurs de la République" afin de se plaindre de sa situation. Le 23 novembre, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a révélé que 2.500 projets d'investissement, d'un montant global d'au moins 90 milliards de dollars, étaient en attente de validation au niveau du CNI.
L'Agence nationale du foncier industriel opérationnelle en 2022
L'"Agence nationale du foncier industriel (Anfi) sera opérationnelle l'année prochaine", a affirmé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune . Dans son allocution à l'ouverture des travaux de la Conférence nationale sur la relance industrielle, le Président Tebboune a indiqué que cette agence spécialisée "facilitera aux investisseurs l'acquisition d'assiettes foncières dans un court délai avant de procéder au retrait du foncier industriel auprès des walis et des présidents des assemblées. L'Anfi "procédera à l'achat des assiettes foncières destinées à l'investissement relevant des zones industrielles", a indiqué le président de la République, ajoutant que les "zones d'activité resteront sous la tutelle de l'administration locale". Le Président Tebboune a appelé les responsables centraux et locaux à faciliter la mission des investisseurs, soutenant que "le bon responsable est celui qu facilite le développement local et non celui qui cherche des prétextes pour ne pas signer des autorisations prévues par la loi".
Une stratégie pour la croissance industrielle
Dans son allocution d'ouverture, Zaghdar a fait savoir que l'objectif de la conférence est d'"amorcer un processus permettant à tous les acteurs d'unifier leurs efforts afin de relancer la croissance économique et partant la croissance de toute l'économie nationale". Pour ce faire, il sera question de la présentation d'un
"projet de plan d'action ambitieux, opérationnel et réaliste à débattre et à enrichir en vue de son adoption en tant que feuille de route pour tous les acteurs économiques et administratifs dans le cadre d'un dialogue constructif", a-t-il souligné. évoquant la stratégie mise en place par le ministère de l'Industrie, Zaghdar a précisé qu'elle "ambitionne la réalisation de 2 principaux objectifs : la substitution progressive des importations par des produits locaux et le développement chez les filières industrielles de la logique d'exportation des produits industriels". La méthode adoptée vise également "la mobilisation de tous les moyens disponibles susceptibles de booster le processus d'industrialisation du pays sur des bases solides, tout en veillant à tirer les enseignements des expériences du passé, et à prendre en compte les exigences d'amélioration de l'environnement économique et la libération des initiatives", a ajouté le ministre. Le plan d'action du secteu prévoit aussi "une révision totale du mode de gouvernance des entreprises publiques de manière à leur permettre de renouer avec la croissance, d'avoir des représentants sur le marché local et d'accéder aux marchés mondiaux".
Pour ce qui est des entreprises privées, Zaghdar a affirmé que son département leur "accordera le même intérêt en vue de hisser leurs capacités de production et de compétitivité compte tenu de l'importance des investissements et des démarches de modernisation initiées". Le département de l'Industrie compte dans cette optique, poursuit le ministre, "oeuvrer pour l'aplanissement des difficultés bureaucratiques ainsi que les lacune enregistrées en termes de logistique, de législations, de prise de mesures ou de standards à l'échelle nationale". Zaghdar a rappelé que "le plan d'action du gouvernement issu du programme du président de la République mise sur une forte contribution de l'industrie dans la relance économique et la croissance du PIB", soulignant que le "Plan d'action vise essentiellement l'amélioration de la performance économique, la valorisation des ressources à travers la transformation et les produits orientés à l'appui d'autres secteurs, outre la couverture de la demande accrue des citoyens".
La nouvelle a été annoncée hier par le Président Abdelmadjid Tebboune. À l'ouverture des travaux de la Conférence nationale sur la relance industrielle au Palais des nations, le chef de l'état a annoncé que le "CNI a levé le gel sur 581 projets d'investissement présentés par des investisseurs". Il a ajouté que "l'opération se poursuivra en décembre, avec la validation de 356 projets supplémentaires qui attendaient le feu vert du CNI, ce qui fera un total de 937 dossiers. Ces projets permettront la création de 75.000 emplois", selon le Président Tebboune. "J'ai appris qu'une usine a été bloquée parce que la surface sur laquelle elle a été construite a été dépassée d'un mètre ou deux. L'usine a été réalisée, équipée. À cause d'un mètre, elle est bloquée. Ou étaient les services de contrôle pendant la réalisation ? Le permis de construire n'a pas été délivré. Ces justifications constituent un crime contre l'économie nationale", a-t-il dénoncé.
"C'est antinational"
Pour le chef de l'état, les choses sont claires : il y a un "blocage de la relance économique" dont l'objectif est de pousser les gens à sortir dans la rue. "C'est antinational, ce sont des comportements antinationaux", a-t-il dénoncé. Le président de la République a donné un autre exemple : la nouvelle usine de production d'oxygène à Oran. "Jusqu'à la dernière minute, on donnait des délais pour le démarrage de la production, on a appris que l'usine n'a pas eu l'autorisation. Même après l'intervention du Premier ministre, elle a obtenu une autorisation provisoire de 6 mois", a-t-il expliqué. Dans ce sens, il s'est interrogé : "Comment l'entrée d'une usine en production peut-elle être entravée pour des raisons futiles et bureaucratiques, tel que le refus d'accorder des permis de construire ?". Tout en mettant en garde contre ces obstacles bureaucratiques, il a lancé un appel aux investisseurs "victimes d'injustice de se rapprocher des médiateurs de la République" afin de se plaindre de sa situation. Le 23 novembre, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a révélé que 2.500 projets d'investissement, d'un montant global d'au moins 90 milliards de dollars, étaient en attente de validation au niveau du CNI.
L'Agence nationale du foncier industriel opérationnelle en 2022
L'"Agence nationale du foncier industriel (Anfi) sera opérationnelle l'année prochaine", a affirmé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune . Dans son allocution à l'ouverture des travaux de la Conférence nationale sur la relance industrielle, le Président Tebboune a indiqué que cette agence spécialisée "facilitera aux investisseurs l'acquisition d'assiettes foncières dans un court délai avant de procéder au retrait du foncier industriel auprès des walis et des présidents des assemblées. L'Anfi "procédera à l'achat des assiettes foncières destinées à l'investissement relevant des zones industrielles", a indiqué le président de la République, ajoutant que les "zones d'activité resteront sous la tutelle de l'administration locale". Le Président Tebboune a appelé les responsables centraux et locaux à faciliter la mission des investisseurs, soutenant que "le bon responsable est celui qu facilite le développement local et non celui qui cherche des prétextes pour ne pas signer des autorisations prévues par la loi".
Une stratégie pour la croissance industrielle
Dans son allocution d'ouverture, Zaghdar a fait savoir que l'objectif de la conférence est d'"amorcer un processus permettant à tous les acteurs d'unifier leurs efforts afin de relancer la croissance économique et partant la croissance de toute l'économie nationale". Pour ce faire, il sera question de la présentation d'un
"projet de plan d'action ambitieux, opérationnel et réaliste à débattre et à enrichir en vue de son adoption en tant que feuille de route pour tous les acteurs économiques et administratifs dans le cadre d'un dialogue constructif", a-t-il souligné. évoquant la stratégie mise en place par le ministère de l'Industrie, Zaghdar a précisé qu'elle "ambitionne la réalisation de 2 principaux objectifs : la substitution progressive des importations par des produits locaux et le développement chez les filières industrielles de la logique d'exportation des produits industriels". La méthode adoptée vise également "la mobilisation de tous les moyens disponibles susceptibles de booster le processus d'industrialisation du pays sur des bases solides, tout en veillant à tirer les enseignements des expériences du passé, et à prendre en compte les exigences d'amélioration de l'environnement économique et la libération des initiatives", a ajouté le ministre. Le plan d'action du secteu prévoit aussi "une révision totale du mode de gouvernance des entreprises publiques de manière à leur permettre de renouer avec la croissance, d'avoir des représentants sur le marché local et d'accéder aux marchés mondiaux".
Pour ce qui est des entreprises privées, Zaghdar a affirmé que son département leur "accordera le même intérêt en vue de hisser leurs capacités de production et de compétitivité compte tenu de l'importance des investissements et des démarches de modernisation initiées". Le département de l'Industrie compte dans cette optique, poursuit le ministre, "oeuvrer pour l'aplanissement des difficultés bureaucratiques ainsi que les lacune enregistrées en termes de logistique, de législations, de prise de mesures ou de standards à l'échelle nationale". Zaghdar a rappelé que "le plan d'action du gouvernement issu du programme du président de la République mise sur une forte contribution de l'industrie dans la relance économique et la croissance du PIB", soulignant que le "Plan d'action vise essentiellement l'amélioration de la performance économique, la valorisation des ressources à travers la transformation et les produits orientés à l'appui d'autres secteurs, outre la couverture de la demande accrue des citoyens".


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