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Comment rentabiliser les 70 milliards de dollars ?
Programme économique du gouvernement
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 06 - 2007

L'objectif essentiel recherché a trait à une croissance soutenue génératrice d'emplois et moins tributaire des recettes pétrolières. Le gouvernement Belkhadem devra mener à bien l'épineuse et difficile réforme bancaire et financière. Pour rentabiliser et stabiliser le secteur bancaire, il y a lieu d'abord de finaliser le processus de privatisation du Crédit populaire d'Algérie (CPA) et alléger les bilans des banques en assainissant les entreprises déstructurées.
L'objectif essentiel recherché a trait à une croissance soutenue génératrice d'emplois et moins tributaire des recettes pétrolières. Le gouvernement Belkhadem devra mener à bien l'épineuse et difficile réforme bancaire et financière. Pour rentabiliser et stabiliser le secteur bancaire, il y a lieu d'abord de finaliser le processus de privatisation du Crédit populaire d'Algérie (CPA) et alléger les bilans des banques en assainissant les entreprises déstructurées.
Estimant que l'économie nationale doit subir de profondes transformations en conformité avec les exigences et les contraintes de la mondialisation, le gouvernement entend utiliser avec efficience et sans gaspillage les ressources financières dont dispose actuellement l'Etat, à savoir un montant de plus de 70 milliards de dollars. Ainsi, les réformes économiques sont perçues par le gouvernement comme la seule issue pour assurer la croissance et la stabilité macroéconomique. «Le but ultime de ce programme est l'accroissement du pouvoir d'achat et l'amélioration des conditions de vie et du bien-être des citoyens», indique le gouvernement. C'est la devise du nouvel Exécutif qui attache une grande importance à l'élévation du niveau de vie des masses populaires dont le pouvoir d'achat de certaines catégories socioprofessionnelles s'est considérablement dégradé ces dernières années. Aussi, il devient impérieux de réhabiliter une planification du développement compatible avec l'économie de marché avec comme une des actions principales l'élaboration de perspectives de développement économique et social à long terme pour la période 2009-2013.
L'objectif essentiel recherché a trait à une croissance soutenue génératrice d'emplois et moins tributaire des recettes pétrolières.
Le gouvernement Belkhadem devra mener à bien l'épineuse et difficile réforme bancaire et financière. Pour rentabiliser et stabiliser le secteur bancaire, il y a lieu d'abord de finaliser le processus de privatisation du Crédit populaire d'Algérie (CPA), alléger les bilans des banques en assainissant les entreprises déstructurées. Pour ce qui est du marché financier, la priorité est donnée au renforcement du marché des capitaux en vue d'une mobilisation plus importante des ressources pour la promotion des investissements et une gestion plus efficace des actifs financiers. Dans cet ordre d'idées, la stratégie du gouvernement devra être en mesure de développer et favoriser l'investissement national et international en soutenant les investissements directs étrangers à travers une politique plus attrayante et moins bureaucratique.
Comme nous l'a déclaré récemment le directeur de la Bourse d'Alger, Makhlouf Rahni, l'important c'est de rentabiliser et d'optimiser les 70 milliards de dollars dans la réalisation d'infrastructures industrielles génératrices de richesses et d'emplois. L'amélioration de la gestion des finances publiques basée notamment sur la modernisation des systèmes budgétaires est un autre traquenard pour les pouvoirs publics qui devront faire face au gaspillage et au gâchis financier sous toutes ses formes. A propos de la mise à niveau des activités économiques, l'action urgente à concrétiser consiste à améliorer l'attractivité de l'économie pour la mobilisation des ressources externes, tels que les investissements, les technologies et le savoirfaire scientifique. La relance de l'appareil de production et le redéploiement du secteur public et privé sont également dans les tablettes du gouvernement.
Au sujet de la politique industrielle, le nouvel Exécutif s'attellera notamment à moderniser le management des entreprises en avantageant l'investissement industriel et la mise en place d'un système national d'innovation en assurant la liaison entre recherche et développement et les entreprises. Le perfectionnement des ressources humaines et des compétences est aussi primordial pour aspirer au développement économique et au renouveau industriel, qui devra prendre en considération les exportations hors hydrocarbures.
Eviter de tomber dans l'apologie
Belkhadem et son équipe s'efforceront également d'améliorer l'environnement de la PME dont l'objectif consiste à créer
100 000 nouvelles PME et 510 000 emplois dans l'artisanat par la nécessité de réduire le taux de faillite des entreprises et du chômage.
Pour ce qui est du secteur énergétique, le gouvernement se chargera de continuer à remodeler le cadre législatif et règlementaire pour encourager l'investissement privé national et les investissements étrangers dans le secteur des hydrocarbures, de l'énergie et des mines, mais avec un contrôle de l'Etat sur les ressources nationales. Ainsi, durant la période 2005-2009, un montant de 255 milliards de DA servira à l'électrification rurale et la distribution publique de gaz pour le raccordement de plus de 300 000 foyers en électricité et plus de 1,2 million de branchement en gaz naturel. Enfin, le gouvernement s'attachera à mieux organiser la politique commerciale en surveillant efficacement le marché intérieur, la protection du consommateur et la sauvegarde des intérêts nationaux dans les changes commerciaux internationaux. Le secteur des technologies de l'information et de la communication requiert également une attention particulière, car il se situe au cœur de toute stratégie de développement économique, selon Belkhadem qui veut élargir les opportunités d'accès à l'information. Se voulant pragmatique, le programme économique du gouvernement ne devra en aucun cas être apologétique. Car, d'ici à cinq ans, l'opinion publique sera en mesure d'apprécier ou non l'action gouvernementale en jaugeant le bien-être social.
Estimant que l'économie nationale doit subir de profondes transformations en conformité avec les exigences et les contraintes de la mondialisation, le gouvernement entend utiliser avec efficience et sans gaspillage les ressources financières dont dispose actuellement l'Etat, à savoir un montant de plus de 70 milliards de dollars. Ainsi, les réformes économiques sont perçues par le gouvernement comme la seule issue pour assurer la croissance et la stabilité macroéconomique. «Le but ultime de ce programme est l'accroissement du pouvoir d'achat et l'amélioration des conditions de vie et du bien-être des citoyens», indique le gouvernement. C'est la devise du nouvel Exécutif qui attache une grande importance à l'élévation du niveau de vie des masses populaires dont le pouvoir d'achat de certaines catégories socioprofessionnelles s'est considérablement dégradé ces dernières années. Aussi, il devient impérieux de réhabiliter une planification du développement compatible avec l'économie de marché avec comme une des actions principales l'élaboration de perspectives de développement économique et social à long terme pour la période 2009-2013.
L'objectif essentiel recherché a trait à une croissance soutenue génératrice d'emplois et moins tributaire des recettes pétrolières.
Le gouvernement Belkhadem devra mener à bien l'épineuse et difficile réforme bancaire et financière. Pour rentabiliser et stabiliser le secteur bancaire, il y a lieu d'abord de finaliser le processus de privatisation du Crédit populaire d'Algérie (CPA), alléger les bilans des banques en assainissant les entreprises déstructurées. Pour ce qui est du marché financier, la priorité est donnée au renforcement du marché des capitaux en vue d'une mobilisation plus importante des ressources pour la promotion des investissements et une gestion plus efficace des actifs financiers. Dans cet ordre d'idées, la stratégie du gouvernement devra être en mesure de développer et favoriser l'investissement national et international en soutenant les investissements directs étrangers à travers une politique plus attrayante et moins bureaucratique.
Comme nous l'a déclaré récemment le directeur de la Bourse d'Alger, Makhlouf Rahni, l'important c'est de rentabiliser et d'optimiser les 70 milliards de dollars dans la réalisation d'infrastructures industrielles génératrices de richesses et d'emplois. L'amélioration de la gestion des finances publiques basée notamment sur la modernisation des systèmes budgétaires est un autre traquenard pour les pouvoirs publics qui devront faire face au gaspillage et au gâchis financier sous toutes ses formes. A propos de la mise à niveau des activités économiques, l'action urgente à concrétiser consiste à améliorer l'attractivité de l'économie pour la mobilisation des ressources externes, tels que les investissements, les technologies et le savoirfaire scientifique. La relance de l'appareil de production et le redéploiement du secteur public et privé sont également dans les tablettes du gouvernement.
Au sujet de la politique industrielle, le nouvel Exécutif s'attellera notamment à moderniser le management des entreprises en avantageant l'investissement industriel et la mise en place d'un système national d'innovation en assurant la liaison entre recherche et développement et les entreprises. Le perfectionnement des ressources humaines et des compétences est aussi primordial pour aspirer au développement économique et au renouveau industriel, qui devra prendre en considération les exportations hors hydrocarbures.
Eviter de tomber dans l'apologie
Belkhadem et son équipe s'efforceront également d'améliorer l'environnement de la PME dont l'objectif consiste à créer
100 000 nouvelles PME et 510 000 emplois dans l'artisanat par la nécessité de réduire le taux de faillite des entreprises et du chômage.
Pour ce qui est du secteur énergétique, le gouvernement se chargera de continuer à remodeler le cadre législatif et règlementaire pour encourager l'investissement privé national et les investissements étrangers dans le secteur des hydrocarbures, de l'énergie et des mines, mais avec un contrôle de l'Etat sur les ressources nationales. Ainsi, durant la période 2005-2009, un montant de 255 milliards de DA servira à l'électrification rurale et la distribution publique de gaz pour le raccordement de plus de 300 000 foyers en électricité et plus de 1,2 million de branchement en gaz naturel. Enfin, le gouvernement s'attachera à mieux organiser la politique commerciale en surveillant efficacement le marché intérieur, la protection du consommateur et la sauvegarde des intérêts nationaux dans les changes commerciaux internationaux. Le secteur des technologies de l'information et de la communication requiert également une attention particulière, car il se situe au cœur de toute stratégie de développement économique, selon Belkhadem qui veut élargir les opportunités d'accès à l'information. Se voulant pragmatique, le programme économique du gouvernement ne devra en aucun cas être apologétique. Car, d'ici à cinq ans, l'opinion publique sera en mesure d'apprécier ou non l'action gouvernementale en jaugeant le bien-être social.


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