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“L'attente est coûteuse”
Investissement et développement en Afrique du Nord
Publié dans Liberté le 29 - 06 - 2003

Le directeur du département Maghreb de la Banque mondiale animera une conférence de presse, aujourd'hui, à l'hôtel Sofitel, sur le programme de cette institution en Algérie.
Selon un rapport de la Banque mondiale diffusé jeudi dernier, les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord “pourraient éviter une crise majeure du chômage dans les années à venir en développant les échanges et les investissements privés, créant ainsi des millions de nouveaux emplois”. Engaging with the World : Trade, Investment and Development in Mena lance une mise en garde en rappelant que le maintien du statu quo, représenté par des économies protégées reposant essentiellement sur le secteur public et soutenues par le pétrole, l'aide et les envois de fonds des travailleurs expatriés, ne permet plus d'obtenir des taux de croissance ou des emplois suffisants. Le rapport invite les pays concernés à engager des réformes afin de promouvoir le commerce et l'investissement, “ce qui permettrait à la région d'obtenir une croissance bien plus rapide et de créer les emplois dont elle a grand besoin”. La Banque mondiale soutient que l'attente serait coûteuse pour les économies de la région. Les hydrocarbures, l'aide extérieur et les envois de fonds des travailleurs à l'étranger ne seront pas en mesure de soutenir un niveau suffisant de création d'emplois et de revenus. La Banque mondiale pense, et à juste titre, que les pays de la région Mena pourront attirer plus d'investissements étrangers si le secteur privé intérieur est encouragé. “Si les exportations hors hydrocarbures étaient plus importantes, dans un contexte d'un meilleur climat d'investissement, le niveau de l'investissement privé intérieur en biens et services marchands serait nettement plus élevé. Parallèlement, les influx d'IDE que la région pourrait anticiper atteindraient cinq à six fois leur volume actuel, environ 3% du PIB”, souligne la Banque mondiale. Si la moitié seulement du potentiel du commerce extérieur et de l'investissement privé de la région était réalisée au cours des dix prochaines années, la croissance du PIB par habitant passerait de 1% à environ 4% par an. Ces effets, note la Banque mondiale ne se produiront que dans un contexte d'un climat d'investissement propice à de nouveaux investissements et à de nouvelles entreprises, comme cela s'est produit en Chine et en Malaisie. Les tentatives mitigées de réformes du commerce extérieur en l'absence de réformes plus profondes du climat d'investissement n'ont pas d'impact très positif sur l'emploi. Elles peuvent même être dévastatrices avec d'importantes pertes d'emploi. Tous les pays, affirme la Banque mondiale, tireraient avantage de la déréglementation des services et de l'introduction de la concurrence vis-à-vis des activités publiques, dans les ports, les transports, les télécommunications et les finances. La Banque mondiale soutient que la période d'attente pour une ligne téléphonique en Algérie est de six ans. L'arrivée des téléphones cellulaires a quelque peu minimisé le problème. “Mais, ce n'est pas suffisant”, souligne le rapport. Le même texte estime que les coûts du fret se situent à environ deux fois le niveau de référence.
Par ailleurs, l'Algérie, au même titre que l'Iran et la Syrie, limitent fortement l'activité bancaire étrangère, à des degrés divers, les banques publiques étant prédominantes.
Le résultat, pense la Banque mondiale, se traduit par des services de piètre qualité, des coûts élevés, des opérations de prêt exhaustives aux entreprises publiques, des feuilles de balance sans base solide et un faible niveau de financement des activités nouvelles. Du coup, pour la Banque mondiale, la réforme du secteur financier doit être une priorité. Pour rappel, le Conseil d'administration de la Banque mondiale a exprimé récemment son soutien à un plan d'action de trois années en faveur de l'Algérie. Elaborée en consultation étroite avec le gouvernement et les organisations de la société civile, la stratégie de coopération avec le pays (CAS) s'efforce d'appuyer le programme de réforme de l'Algérie à l'aide d'un assortiment de services analytiques et consultatifs, de renforcement institutionnel et d'opérations de prêt pour les exercices 2004-2006. Le rôle de la Banque sur la période 2004-06 se focalisera sur trois fronts.
Elle aidera le gouvernement à articuler et à mettre en œuvre une meilleure stratégie de prestation des services dans les domaines de l'alimentation en eau, du logement, des services environnementaux et du développement humain pour satisfaire les besoins de la population. Elle favorisera la croissance au moyen de la stabilisation budgétaire et de l'administration efficace des recettes pétrolières.
Et elle aidera le gouvernement à éliminer les obstacles à la croissance menée par le secteur privé, en particulier ceux qui affectent l'environnement des affaires, les petites et moyennes entreprises (PME), le développement du secteur financier et de l'infrastructure.
M. R.


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