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Une alliance de 13 partis réclame son abrogation
Révision de la loi électorale
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 06 - 2007

Les nouvelles dispositions introduites sur les articles 82 et 109 de la loi électorale font décidemment plusieurs malheureux. Et pour cause, plusieurs partis ayant pris part aux dernières élections législatives se verront interdits de postuler aux prochaines locales, n'ayant pas pu dépasser le seuil des 4% imposé par ladite loi, endossée récemment par le conseil des ministres. Ces partis au nombre de 13 sont décidés de passer à l'offensive, en créant une alliance ponctuelle, voire conjoncturelle, pour mieux appréhender cette situation. C'est hier, à l'occasion d'une conférence de presse, tenue à la maison de la presse Tahar-Djaout, que les animateurs de ce mouvement ont officiellement annoncé la naissance de l'Alliance pour la sauvegarde de la démocratie (ASD). Les responsables du RPR, du MDS, du PRA, du MEN, du PST et du mouvement Infitah ont, tour à tour, pris la parole, pour dénoncer ce qu'ils qualifient de «retour au parti unique», de «bradage de la liberté du peuple algérien» et d'atteinte au multipartisme pourtant consacré par la loi fondamentale du pays. Les protestataires ont cependant tenu à préciser le caractère ponctuel de cette «alliance», qui ne vise aucun objectif politique, sinon l'abrogation des nouvelles mesures introduites sur la loi électorale. Autrement dit, il s'agit d'une alliance informelle, voire conjoncturelle qui n'obéit à aucun critère organisationnel, donc appelée à disparaître une fois les revendications satisfaites. « Nous avons certainement plus de 4% de courage sur la scène politique lorsque le pays s'est noyé dans la crise », a martelé Abdelkader Merbah du RPR, s'interrogeant sur les vrais desseins de l'action entreprise par le gouvernement, sinon verrouiller encore davantage le paysage politique national et porter atteinte à l'exercice démocratique. Le leader du PST Chawki Salhi pour sa part, a déploré «le numerus clausus» pratiqué par le gouvernement, qui témoigne selon lui de «l'affolement du gouvernement», après la débâcle du 17 mai dernier, d'autant que «87% des Algériens n'ont pas donné leurs voix à la coalition gouvernementale», a-t-il soutenu. Et par cette «opération de diversion», le gouvernement vise à « paupériser les partis émergents », énumérant pour cela les transgressions aux différents articles de la constitution. Ali Hocine du MDS estime que cet état de fait constitue «un danger sur l'avenir démocratique en Algérie», et de préconiser «une reconstitution générale de la classe politique, en ouvrant davantage le champ partisan», car les élections législatives dernières ont laissé voir «un processus d'obsolescence, un déphasage, voire un décalage flagrant entre les institutions de l'Etat et la société», a-t-il attesté.
Par ailleurs, la même position est adoptée par les autres intervenants à la conférence d'hier, par Zidane, Mohamed Hadef et Amar Bouacha, respectivement représentants du PRA, du MNE et du Mouvement Infitah, qui déplorent «les dérapages» consacrés par le projet de loi électorale, et se disent de la même fortement mobilisés à poursuivre leur combat au sein de l'Alliance pour la sauvegarde de la démocratie. En outre, conscients qu'ils sont que leur opposition ne fera pas long feu au sein de l'APN devant la majorité accaparée par l'alliance présidentielle, les conférenciers ont indiqué qu'ils mèneront campagne auprès du peuple, pour le boycottage des prochaines élections locales, comme ultime solution de contrecarrer «la violence politique» dont ils sont victimes.
Les nouvelles dispositions introduites sur les articles 82 et 109 de la loi électorale font décidemment plusieurs malheureux. Et pour cause, plusieurs partis ayant pris part aux dernières élections législatives se verront interdits de postuler aux prochaines locales, n'ayant pas pu dépasser le seuil des 4% imposé par ladite loi, endossée récemment par le conseil des ministres. Ces partis au nombre de 13 sont décidés de passer à l'offensive, en créant une alliance ponctuelle, voire conjoncturelle, pour mieux appréhender cette situation. C'est hier, à l'occasion d'une conférence de presse, tenue à la maison de la presse Tahar-Djaout, que les animateurs de ce mouvement ont officiellement annoncé la naissance de l'Alliance pour la sauvegarde de la démocratie (ASD). Les responsables du RPR, du MDS, du PRA, du MEN, du PST et du mouvement Infitah ont, tour à tour, pris la parole, pour dénoncer ce qu'ils qualifient de «retour au parti unique», de «bradage de la liberté du peuple algérien» et d'atteinte au multipartisme pourtant consacré par la loi fondamentale du pays. Les protestataires ont cependant tenu à préciser le caractère ponctuel de cette «alliance», qui ne vise aucun objectif politique, sinon l'abrogation des nouvelles mesures introduites sur la loi électorale. Autrement dit, il s'agit d'une alliance informelle, voire conjoncturelle qui n'obéit à aucun critère organisationnel, donc appelée à disparaître une fois les revendications satisfaites. « Nous avons certainement plus de 4% de courage sur la scène politique lorsque le pays s'est noyé dans la crise », a martelé Abdelkader Merbah du RPR, s'interrogeant sur les vrais desseins de l'action entreprise par le gouvernement, sinon verrouiller encore davantage le paysage politique national et porter atteinte à l'exercice démocratique. Le leader du PST Chawki Salhi pour sa part, a déploré «le numerus clausus» pratiqué par le gouvernement, qui témoigne selon lui de «l'affolement du gouvernement», après la débâcle du 17 mai dernier, d'autant que «87% des Algériens n'ont pas donné leurs voix à la coalition gouvernementale», a-t-il soutenu. Et par cette «opération de diversion», le gouvernement vise à « paupériser les partis émergents », énumérant pour cela les transgressions aux différents articles de la constitution. Ali Hocine du MDS estime que cet état de fait constitue «un danger sur l'avenir démocratique en Algérie», et de préconiser «une reconstitution générale de la classe politique, en ouvrant davantage le champ partisan», car les élections législatives dernières ont laissé voir «un processus d'obsolescence, un déphasage, voire un décalage flagrant entre les institutions de l'Etat et la société», a-t-il attesté.
Par ailleurs, la même position est adoptée par les autres intervenants à la conférence d'hier, par Zidane, Mohamed Hadef et Amar Bouacha, respectivement représentants du PRA, du MNE et du Mouvement Infitah, qui déplorent «les dérapages» consacrés par le projet de loi électorale, et se disent de la même fortement mobilisés à poursuivre leur combat au sein de l'Alliance pour la sauvegarde de la démocratie. En outre, conscients qu'ils sont que leur opposition ne fera pas long feu au sein de l'APN devant la majorité accaparée par l'alliance présidentielle, les conférenciers ont indiqué qu'ils mèneront campagne auprès du peuple, pour le boycottage des prochaines élections locales, comme ultime solution de contrecarrer «la violence politique» dont ils sont victimes.


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