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Un enthousiasme juvénile
Troisième soirée du festival international gnaoui
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 07 - 2007

Derbouka, double tambour et toumba côté percussions, flûte, harmonica, guitare acoustique et bouzouki pour les mélodies et taqassim, les Libanais ont interprété une musique fortement inspirée des ragas de la musique sacrée indienne.
Derbouka, double tambour et toumba côté percussions, flûte, harmonica, guitare acoustique et bouzouki pour les mélodies et taqassim, les Libanais ont interprété une musique fortement inspirée des ragas de la musique sacrée indienne.
Lundi, pour la troisième soirée du premier Festival international gnaoui qui se déroule à l'espace Agora de l'Oref se sont produits le groupe libanais Nomad spirit Trio et le groupe algérois Djamoui Africa.
Derbouka, double tambour et toumba côté percussions, flûte, harmonica, guitare acoustique et bouzouki pour les mélodies et taqassim, les Libanais ont interprété une musique fortement inspirée des ragas de la musique sacrée indienne. Les phrasés saccadés caractéristiques de l'Inde du Sud et ses rythmes endiablés, tout y était. Le chaleureux chanteur a tenu à exprimer sa joie d'être à Alger et de participer au festival de gnaoui. Le numéro de danse orientale de Naouel Er-Raâd a introduit une note profane inattendue dans ce festival de chants liturgiques. La jeune Libanaise, en costume de scène noir ceint d'une écharpe rouge, a apporté une note orientale de pure séduction très appréciée par le public. Après les adieux du groupe libanais dont le chanteur a crié un «je vous ai aimé !» ému, avant de quitter la scène, c'est le jeune groupe Jmaoui Africa d'Alger qui a pris la relève. Desservi par un mixage défectueux, le groupe s'est toutefois donné à fond, déclenchant l'enthousiasme juvénile. Interdits de danse les jeunes, à force d'insister ont fini par l'emporter et la scène a été entourée par un tsunami d'enfants et d'adolescents en pleine effervescence. Le groupe Jmaoui Africa, composé de neuf éléments, a associé les instruments traditionnels tels que goumbri, karkabou et bendaïr aux chakers, chims, congas, clarinette, violon, batterie, basse et guitare électrique. Jamil, le chanteur du groupe a entonné des cantiques d'une voix de ténor aux accents juvéniles. Puissamment accompagnées par la chorale, les incantations religieuses reprises par les spectateurs ont longuement fait vibrer les galeries de l'Oref. Jamil et son groupe qui, récemment, ont bénéficié d'une résidence de création artistique en France ont ensuite interprété un répertoire varié. Particulièrement un morceau adressé aux zawaliya (misérables) semble avoir décidé le public à rompre les digues de l'interdit et à envahir la piste de danse. Ce soir, ce sera au tour du groupe Diwan Africana de Béchar et de Cheikh Tidiane Seck du Mali de se produire.
Lundi, pour la troisième soirée du premier Festival international gnaoui qui se déroule à l'espace Agora de l'Oref se sont produits le groupe libanais Nomad spirit Trio et le groupe algérois Djamoui Africa.
Derbouka, double tambour et toumba côté percussions, flûte, harmonica, guitare acoustique et bouzouki pour les mélodies et taqassim, les Libanais ont interprété une musique fortement inspirée des ragas de la musique sacrée indienne. Les phrasés saccadés caractéristiques de l'Inde du Sud et ses rythmes endiablés, tout y était. Le chaleureux chanteur a tenu à exprimer sa joie d'être à Alger et de participer au festival de gnaoui. Le numéro de danse orientale de Naouel Er-Raâd a introduit une note profane inattendue dans ce festival de chants liturgiques. La jeune Libanaise, en costume de scène noir ceint d'une écharpe rouge, a apporté une note orientale de pure séduction très appréciée par le public. Après les adieux du groupe libanais dont le chanteur a crié un «je vous ai aimé !» ému, avant de quitter la scène, c'est le jeune groupe Jmaoui Africa d'Alger qui a pris la relève. Desservi par un mixage défectueux, le groupe s'est toutefois donné à fond, déclenchant l'enthousiasme juvénile. Interdits de danse les jeunes, à force d'insister ont fini par l'emporter et la scène a été entourée par un tsunami d'enfants et d'adolescents en pleine effervescence. Le groupe Jmaoui Africa, composé de neuf éléments, a associé les instruments traditionnels tels que goumbri, karkabou et bendaïr aux chakers, chims, congas, clarinette, violon, batterie, basse et guitare électrique. Jamil, le chanteur du groupe a entonné des cantiques d'une voix de ténor aux accents juvéniles. Puissamment accompagnées par la chorale, les incantations religieuses reprises par les spectateurs ont longuement fait vibrer les galeries de l'Oref. Jamil et son groupe qui, récemment, ont bénéficié d'une résidence de création artistique en France ont ensuite interprété un répertoire varié. Particulièrement un morceau adressé aux zawaliya (misérables) semble avoir décidé le public à rompre les digues de l'interdit et à envahir la piste de danse. Ce soir, ce sera au tour du groupe Diwan Africana de Béchar et de Cheikh Tidiane Seck du Mali de se produire.


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