Cette manifestation, qui se tient du 21 au 30 juillet au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, réunira une trentaine de groupes et d'associations venus de plusieurs régions du pays. Cette manifestation, qui se tient du 21 au 30 juillet au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, réunira une trentaine de groupes et d'associations venus de plusieurs régions du pays. Entrant dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», ce festival a pour objectif de «participer à la promotion de ce genre musical et de découvrir de nouveaux talents», a déclaré le président du festival, le musicologue Zerrouk Mokdad. La musique classique algérienne dite andalouse est une synthèse des vieilles civilisations orientales. La «Sanaa» (littéralement œuvre musicale) est un des nombreux genres de notre patrimoine musical algérien, qui regroupe le répertoire de la nouba et des niqlab ainsi qu'une partie des répertoires populaire et religieux. Les musicologues l'identifient en tant que «musique modale, art d'exécution et d'interprétation où l'improvisation joue un grand rôle, la «sanaa» porte en elle les stigmates des moyens plus ou moins approximatifs qui ont été employés pour sa sauvegarde mais aussi des traits de génie peut-être sous-exploités» Les associations algériennes s'emploient, depuis quelques années, à en garder le cachet traditionnel, et cela, grâce au maître et à la force juvénile que comprennent ces ensembles. La soirée de samedi a été propice aux déclamations andalouses des trois associations qui ont ouvert les festivités : l'Ensemble symphonique régional d'Alger, l'association Ziria de Miliana et El-Mossalia, «la doyenne» des associations musicales andalouses. Les exécutions musicales impressionnantes ont vite conquis les mélomanes venus en nombre pour applaudir ces musiciens talentueux et inspirés. Le Festival national de musique andalouse est le carrefour des associations régionales hautement distinguées dans leurs différents passages. Au programme sont prévues l'association «Fen oua assala» de Skikda, «Nedjma» de Blida, «El-Mouhidya» de Nedroma et «Kourdya» d'Annaba. El-Widadya de Blida et El-Ghernatia de Koléa se produiront, quant à elles, ce soir. Prendront part à ce festival, à l'issue duquel seront choisis deux ensembles musicaux, qui concourront au Festival international de musique andalouse prévu à Alger, l'automne prochain, 20 associations et groupes musicaux, en plus d'El-Mossalia, dont la participation est prévue hors concours. Le jury, composé des spécialistes, Nasreddine Baghdadi, Ali Metidji, Hassen Benchoubane et Abdelkader Rezkallah, sélectionnera les lauréats sur la base des critères suivants : présentation de l'orchestre, maîtrise de la musique (accords des instruments, justesse rythmique, tempo, balance...), qualité de la voix (chant en solo et collectif) et équilibre instrumental et esthétique. Rendez-vous est pris ! C'est sur des cordes d'or que se tissent les élans des associations présentes à ce festival. Une chance pour le public algérois. La musique andalouse n'est plus un caprice de bourgeois comme semblent le croire certaines personnes, mais bel et bien un art pour les amoureux de la musique, de toutes les franges de la société. Entrant dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», ce festival a pour objectif de «participer à la promotion de ce genre musical et de découvrir de nouveaux talents», a déclaré le président du festival, le musicologue Zerrouk Mokdad. La musique classique algérienne dite andalouse est une synthèse des vieilles civilisations orientales. La «Sanaa» (littéralement œuvre musicale) est un des nombreux genres de notre patrimoine musical algérien, qui regroupe le répertoire de la nouba et des niqlab ainsi qu'une partie des répertoires populaire et religieux. Les musicologues l'identifient en tant que «musique modale, art d'exécution et d'interprétation où l'improvisation joue un grand rôle, la «sanaa» porte en elle les stigmates des moyens plus ou moins approximatifs qui ont été employés pour sa sauvegarde mais aussi des traits de génie peut-être sous-exploités» Les associations algériennes s'emploient, depuis quelques années, à en garder le cachet traditionnel, et cela, grâce au maître et à la force juvénile que comprennent ces ensembles. La soirée de samedi a été propice aux déclamations andalouses des trois associations qui ont ouvert les festivités : l'Ensemble symphonique régional d'Alger, l'association Ziria de Miliana et El-Mossalia, «la doyenne» des associations musicales andalouses. Les exécutions musicales impressionnantes ont vite conquis les mélomanes venus en nombre pour applaudir ces musiciens talentueux et inspirés. Le Festival national de musique andalouse est le carrefour des associations régionales hautement distinguées dans leurs différents passages. Au programme sont prévues l'association «Fen oua assala» de Skikda, «Nedjma» de Blida, «El-Mouhidya» de Nedroma et «Kourdya» d'Annaba. El-Widadya de Blida et El-Ghernatia de Koléa se produiront, quant à elles, ce soir. Prendront part à ce festival, à l'issue duquel seront choisis deux ensembles musicaux, qui concourront au Festival international de musique andalouse prévu à Alger, l'automne prochain, 20 associations et groupes musicaux, en plus d'El-Mossalia, dont la participation est prévue hors concours. Le jury, composé des spécialistes, Nasreddine Baghdadi, Ali Metidji, Hassen Benchoubane et Abdelkader Rezkallah, sélectionnera les lauréats sur la base des critères suivants : présentation de l'orchestre, maîtrise de la musique (accords des instruments, justesse rythmique, tempo, balance...), qualité de la voix (chant en solo et collectif) et équilibre instrumental et esthétique. Rendez-vous est pris ! C'est sur des cordes d'or que se tissent les élans des associations présentes à ce festival. Une chance pour le public algérois. La musique andalouse n'est plus un caprice de bourgeois comme semblent le croire certaines personnes, mais bel et bien un art pour les amoureux de la musique, de toutes les franges de la société.
