La junte militaire au pouvoir depuis près d'un an en Thaïlande organise le 19 août un référendum sur une nouvelle Constitution: test et étape en vue du rétablissement de la démocratie. "Si le "non" l'emporte, il y aura perte de face pour les généraux et risque accru de dérapage", estime un diplomate occidental inquiet des vélléités de la "tendance dure de la junte" qui pourrait être tentée par une fuite en avant. Un rejet de la Constitution élaborée sous la supervision des putschistes, pourrait compromettre la tenue d'élections législatives promises pour la fin de l'année. Quarante-cinq millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour ce premier référendum jamais organisé dans le royaume de Thaïlande, proche allié des Etats-Unis en Asie. En renversant le 19 septembre 2006 le Premier ministre deux fois élu Thaksin Shinawatra, les généraux, qui bénéficiaient de soutiens parmi les conseillers du roi Bhumibol Adulyadej, ont cherché à accréditer l'idée d'un "coup d'Etat populaire". Le référendum du 19 août permettra de mesurer le degré de légitimité de la junte. La junte militaire au pouvoir depuis près d'un an en Thaïlande organise le 19 août un référendum sur une nouvelle Constitution: test et étape en vue du rétablissement de la démocratie. "Si le "non" l'emporte, il y aura perte de face pour les généraux et risque accru de dérapage", estime un diplomate occidental inquiet des vélléités de la "tendance dure de la junte" qui pourrait être tentée par une fuite en avant. Un rejet de la Constitution élaborée sous la supervision des putschistes, pourrait compromettre la tenue d'élections législatives promises pour la fin de l'année. Quarante-cinq millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour ce premier référendum jamais organisé dans le royaume de Thaïlande, proche allié des Etats-Unis en Asie. En renversant le 19 septembre 2006 le Premier ministre deux fois élu Thaksin Shinawatra, les généraux, qui bénéficiaient de soutiens parmi les conseillers du roi Bhumibol Adulyadej, ont cherché à accréditer l'idée d'un "coup d'Etat populaire". Le référendum du 19 août permettra de mesurer le degré de légitimité de la junte.