"Le système juridique de la Commission de contrôle du financement de la campagne électorale" a été le thème d'une conférence organisée, mardi à Alger, par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Lors de cette conférence, le président par intérim de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), M. Karim Khelfane a mis en exergue l'importance de la moralisation de la vie politique et de la lutte contre la corruption pour garantir la transparence et la régularité dans le processus électoral, précisant, à ce propos, que cette orientation a été consacrée dans la révision constitutionnelle de 2020 et à travers l'amendement du régime électoral. De son côté, l'ancien président de la Commission de contrôle du financement de la campagne électorale, Mohamed Hammadou, a fait savoir que "plusieurs propositions ont été formulées pour appuyer le travail de cette commission en lui permettant de s'acquitter pleinement de sa mission de contrôle du financement des campagnes électorales, et de mieux comprendre le rôle qui lui est assigné dans la lutte contre l'argent sale dans les élections", ce qui est à même de renforcer "sa crédibilité auprès de l'opinion publique et de consacrer la pratique démocratique". Intervenant lors du débat général, la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC), Mme Salima Mesrati, a précisé que la création d'une Commission de contrôle du financement de la campagne électorale visait principalement à "lutter contre l'argent illicite pour préserver l'intégrité et la transparence du processus électoral".
